Lettre d’information

Lettre mensuelle – Mai 2022

François Brousse

Un sage de bonne compagnie

La passerelle François Brousse

Hommage à François Brousse

Le poète et philosophe François Brousse, ayant été classé « Patrimoine » par la Mairie de Perpignan, une plaque commémorative a été posée en 2021 sur la passerelle piétonne située au-dessus de la rivière, la Basse, menant au lycée Arago de Perpignan, collège-lycée au sein duquel François Brousse a suivi sa scolarité et où il a professé de nombreuses années.

INAUGURATION DE LA PASSERELLE

Samedi 7 mai 2022 à 10h30 – Perpignan

L’inauguration de cette passerelle aura lieu le 7 mai 2022 à Perpignan, date de l’anniversaire de François Brousse, né en 1913
Programmation complète
sur le site Unsagedebonnecompagnie
à la page Agenda

Samedi 7 mai à 20h30 – Perpignan

PENSEZ À RÉSERVER

Théâtre poétique sur des textes de François Brousse

OUTRE CIEL
Au Théâtre des possibles

 

Une ou plusieurs dates devraient être proposées à Paris fin sept. 2022.

Thème du mois : LE WESAK

 

 Le Wesak est une grande nuit cosmique s’étendant du 7 au 29 mai de chaque année et dans laquelle le temps est aboli. Les initiés peuvent, à n’importe quelle nuit terrestre de cette nuit cosmique, visiter les grands maîtres et contempler l’intemporel cérémonial.
  François Brousse 
Revue BMP, N°218-222, janv.-mai 2003

Que se passe-t-il dans cette nuit initiatique qui est la nuit de la naissance, de la renaissance et de l’illumination du Bouddha, autrement dit la nuit du Wesak ? Eh bien, les initiés de l’univers se présentent.

Il y a trois espèces d’initiés : les morts, les vivants et les morts-vivants.
Les morts sont ceux qui sont passés dans l’ineffable abîme ; les vivants sont ceux qui continuent, dans leur corps de chair, à parcourir la Terre ; et les morts-vivants sont les vivants qui peuvent sortir pratiquement à volonté de leur corps physique et qui errent en corps astral dans les immensités du cosmos. […]

Chaque Wesak, le Grand Maître, le Bouddha, l’éternel dieu, promulgue un oracle qu’il faut capter, écouter avec sa troisième oreille et transmettre, non pas à l’humanité, mais simplement aux quelques cercles d’initiés qui sont capables de le comprendre et de le vivre.

 
François Brousse
Conf. « La nuit du Wesak 1982 – Le Baptême du duc de Bordeaux », Paris, 17 mai 1982

Maître à l’honneur ce mois-ci

AMIDA BOUDDHA

L’infinie lumière et la compassion illi­mitée 

 

Amida, le Dieu essentiel du Tibet, a prononcé le vœu suprême : il a refusé de rentrer dans le Nirvana tant que tous les êtres, de l’atome au déva, ne seront pas sauvés.

Il reste par conséquent dans le monde relatif et s’incarne régulièrement. À travers les bouleversements, les tristesses, les horreurs, toujours une force d’Amida se manifeste parmi les peuples et permet aux âmes de bonne volonté de tracer leur chemin vers l’Étoile éternelle.

François Brousse
Le Livre des révélations, t. 1, Clamart, 3e éd., La Licorne Ailée, 1992, p. 10

Nous savons que, dans le Wesak, il se produit un phénomène assez extraordinaire : Amida Bouddha apparaît et il répand immédiatement une bénédiction sur tous les êtres, c’est-à-dire que, pendant cette nuit du Wesak, tous les êtres sont illuminés d’une manière quelconque.
Il a une espèce de sceptre dans lequel est condensée la force universelle. Ce sceptre, lorsqu’il répand cette force sur le monde, nous communique des rêves absolument effarants et nous permet de communiquer avec l’éternel, l’infini et l’absolu.
Voilà en quoi consiste le Wesak : c’est la communication entre l’homme et Dieu et la connaissance de ce que l’homme n’est que le reflet de Dieu.

François Brousse
Entretien, Revue BMP, N°198-202, mars-juill. 2001

La nuit du Wesak, tous les initiés de la Terre se réunissent.

Une grande partie des initiés d’Asie viennent en chair et en os. Ceux‑là peuvent se déplacer bien qu’il soit très difficile de se déplacer au Tibet, étant donné que les hélicoptères chinois surveillent toutes les manifestations de ce genre et sont prêts à intervenir d’une manière brutale et négative.

À côté d’eux, existent les initiés en corps physique, qui ne peuvent pas se déplacer physiquement et qui, par la puissance de leur pensée, se détachent de leur corps et viennent assister à la renaissance du bouddhisme éternel. Il y en a qui viennent de tous les coins du monde. J’ai pu constater qu’il y en avait à peu près une cinquantaine. Cette assistance n’est donc pas extraordinairement nombreuse.

 

François Brousse
Revue BMP, N°218-222, janv.-mai 2003, « Wesak 1982 »

LE WESAK
Fête où participent tous les grands maîtres qui envoient à l’humanité des pensées de sagesse, des pensées d’amour, des pensées de beauté, des pensées de force, des pensées de justice et des pensées de clémence pour essayer de faire évoluer toutes les âmes.

François Brousse
Entretien, Clamart, 17 oct. 1989

Récit du Wesak 1980 par François Brousse (Extrait)

Le rite se passe sur l’un des plateaux de l’Himalaya. […] Ce n’est plus le même plateau qui, depuis de très nombreux siècles, voyait se dérouler le même curieux cérémonial. Il se pratique de deux manières, sur Terre et dans la hauteur du firma­ment. Sur Terre, arrivent des initiés en chair et en os, vêtus de longues cagoules blanches. Ils se sont purifiés par un jeûne de trois jours et décrivent, sur le haut pla­teau du Tibet, une figure fantastique, comme une sorte de ballet. Jusqu’alors, ils dessinaient une étoile à cinq branches, la fameuse étoile qui brille à l’intérieur de certaines loges et que l’on appelle l’étoile flamboyante. C’est l’astre de Pythagore. Cette année, il y eut quelque chose de complètement transformé, ce qui semblerait noter un phénomène d’importance exceptionnelle. La figure tracée n’était plus une figure yang, c’était une figure yin, un trèfle à quatre feuilles, sans le moindre élément angulaire. Pendant que les initiés déambulaient mystiquement, au‑dessus d’eux tournait la couronne des mages, une multitude d’êtres en corps astral, sortis de leur enveloppe physique, venus rendre hommage au grand maître Adi Bouddha ou Amida Bouddha.

Plus haut, jaillit alors un soleil violet d’une extraordinaire splendeur, invraisemblable, colossal. Au milieu de ce soleil, la figure du Bouddha éternel. Ce n’est pas uniquement une imagerie, mais aussi un phénomène magique. Je décris la cérémonie, elle est saisissante. Nous voyons, au‑dessus du plateau, deux énormes menhirs d’environ dix mètres de haut, tous deux verts, mais l’un beaucoup plus foncé que l’autre. Entre les deux, méditait, assis en lotus, le Maître des maîtres, celui que l’on appelle le Roi du monde ou Babaji. Il a brusquement levé les bras vers les cieux et, de ses bras, sont sortis deux rayons violets qui ont allumé un soleil violet d’un resplendissement prodi­gieux au fond du ciel. À ce moment‑là, est apparue la face de l’éternel Bouddha. De ses yeux fulgurants ont jailli des rayonnements qui traversèrent la ronde des corps astraux et se transformèrent en une vaste nappe mauve qui recouvrit tout l’univers. Elle roulait un élément de compassion, de force et de magnétisme universel. C’était, je crois, pour empêcher la guerre de dévorer la Terre cette année et aussi pour susciter l’amour, l’enthousiasme et l’éveil à travers toutes les nations. Également, des langues de feu descendant de la ronde aérienne des mages se posèrent sur la tête des initiés dont la déambulation mystique produisait un trèfle à quatre feuilles, image de la Croix et du Soleil. Les Anciens symbolisaient le Soleil sous la forme d’un cercle avec une croix au centre qui représentait les quatre initiations et l’expansion des forces divines.

François Brousse

Conf., Perpignan, 3 juin 1980, L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p.146-149

Message d’Amida Bouddha au Wesak 1986 (Extrait)

Pour que l’humain parvienne au divin, il doit traverser l’étape de la mémoire primordiale. La réalisation de soi impose une lucidité totale. On doit donc connaître toutes ses existences antérieures, aussi bien sur cette Terre que dans les terres du ciel, afin de conquérir la conscience totale de soi, donc l’illumination. Les avatars de l’infini ont le pouvoir de communiquer cette suprême connaissance par la dimension qui rayonne au‑delà du temps et de l’espace.
Ô disciples pleins d’amour, veillez et aspirez sans cesse à la Libération. Elle viendra inévitablement, car vos souhaits se réaliseront dans l’intemporel.
 
François Brousse
« Wesak 1986 », dans Revue BMP N°35-36 mai, juin 1986

 

Le Wesak continuera toujours, même après la fin de cette humanité.

Le Wesak est la fête de tous les maîtres qui ont atteint l’Illumination complète et l’immortalité dans leur corps éthérique. Ils sont éternels.
L’humanité bleue qui succédera à la nôtre aura un Wesak pratiquement à la même période, et il y aura aussi un Wesak pour l’humanité violette, ce sera une fête grandiose […].
 
François Brousse
Entretien, Clamart, 27 juin 1987
 

Le message du Wesak est valable pour toute la Terre et tout le système solaire ;
mais chaque maître et chaque disciple reçoit le message d’une manière particulière. 
François Brousse
Entretien, Lobsann (Bas-Rhin), 7 juin 1987

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Qui est François Brousse ?

François Brousse (1913-1995) amorce dès son plus jeune âge une créativité poétique hors du commun et laisse à la postérité plus de cinq mille poèmes.
Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays. Doté d’un esprit encyclopédique, il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages : poèmes, romans, contes et essais (exégèse, histoire, astronomie, métaphysique, ésotérisme). Humaniste d’une profonde culture, il montre un intérêt insatiable pour l’art et la philosophie.

Présentation Wikipédia

Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays.

Auteur d’une centaine d’ouvrages publiés à partir de 1938 : poésie, essais (métaphysiques, astronomiques, historiques, ésotériques), romans, théâtre et contes. Il est un précurseur des cafés philosophiques qui surgiront un peu partout en France à la fin du XXe siècle.

Poème

LES DIEUX AÉRIENS
Pour Alexandra DAVID‑NÉEL
Parfois, en traversant l’Himalaya désert,
On entend dans l’azur magique des concerts
Que des lueurs de rêve et des feux accompagnent :
Les dieux aériens chantent dans la montagne.
Les sommets qu’ont blanchis d’effroyables frimas,
Les lacs qu’ont mordorés les yeux morts des lamas,
Tressaillent – pénétrés d’une sainte épouvante
Les dieux aériens dans la montagne chantent.
Ainsi, quand on parcourt la chaîne des Idées,
Vierges de granit noir par l’éclair fécondées,
Sur les chemins pierreux s’ouvrant en précipices,
Parmi les rocs vivants qu’habitent les démons,
On entend – et les cieux farouches en frémissent –
Les dieux aériens qui chantent sur les monts.

François Brousse

Voltiges et Vertiges, dans Œuvres poétiques, t. II., Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1988, p. 180

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