Rama

Inde, ~– 8000 av. J.C. (Selon plusieurs écrits de F. Brousse)

 

Rama, lointain fondateur de la sagesse hindoue, vécut dans les profondeurs de la proto‑histoire, dans un passé datant de dix mille années.

Druide venu de la Scandi­navie, il s’empare de l’Inde et de Ceylan, à travers une série d’exploits civilisa­teurs, contés par la voix grandiose de Valmiki. Son Ramayana, la plus ancienne épopée de l’humanité, chante les gestes éblouis de l’Homme‑Dieu envoyé du Ciel sur la Terre pour apporter la connaissance.

Il fit du Tibet primitif la métropole de toutes les sciences sacrées : astrologie, alchimie, thaumaturgie, arts divinatoires.

 François Brousse
« Trois prophètes : Rama – Akh-en-Aton – Moïse » dans Revue BMP N°10, avr. 1984

EXTRAIT (Suite)

Le souvenir de son nom

Le souvenir de son nom brille sur la Chaldée aux pâtres mystiques, sur l’Égypte aux prêtres magiciens, sur Rome maîtresse des peuples. En Chaldée on adorait Rama, le dieu des tempêtes dont les ailes foudroyantes terrassent les édifices érigés sur les cimes par l’orgueil des humains.

En Égypte, les temples essentiels du savoir et de l’adoration, les Pyramides, portent le feu de Rama. (« Pyr », en Grec : « feu », et « ramide » qui signifie : « émané de Ram »). Le nom ancien de l’Égypte « Misraïm » contient dans une synthèse kabbalistique les mots prestigieux d’Isis et de Rama.

Quant à Rome, elle fut fondée par un partisan des révélations de Rama, un certain Romulus, ombre du maître aux regards d’aurore. On peut même ajouter que les Bohémiens issus de l’Inde contiennent, dans leur appellation de « Romanichels », l’image affaiblie de l’Homme‑Dieu.

Israël lui‑même enferme dans la ville de Rama, fameuse par le sanglot des mères, l’empreinte sacrée du prophète de l’Inde pri­mordiale.

Quel message apportait‑il au monde ?

Trois révélations, dont chacune rend un son transfigurateur. Je les résume en propositions condensées :

  1. L’univers est vivant, de l’atome à l’étoile. C’est Dieu lui‑même, dans son corps, son âme et son esprit.
  2. Le devoir, c’est‑à‑dire la volonté mise au service d’un idéal de justice, peut conduire l’homme à l’illumination.
  3. Les devenirs de l’âme humaine ne connaissent aucune limite : endormie dans le rocher, rêvant dans la plante, à demi‑réveillée dans l’animal, ouvrant les yeux dans l’humain, l’âme indestructible voit se dessiner devant elle des lendemains vertigineux. L’homme deviendra surhomme, le surhomme Dieu, le Dieu sur-Dieu, esprit cosmique. Et ainsi de suite, à l’infini… […]

La résurection de Rama

La vie de Rama contient un épisode extraordinaire qui fait du héros hindou et scandinave le précurseur miraculeux du Christ : sa résurrection ! Je la résume d’après les strophes embrasantes du Ramayana : Le héros invincible allait moissonnant les victoires sur le champ de bataille, et les géants s’enfuyaient devant lui, quand il se heurta à la magie d’un Yoghi terrible : « Indragit ».

Ce formidable sorcier suscita des serpents de feu qui se ruèrent contre le guerrier victorieux, et se logèrent dans son corps, traversé comme par des flammes vivantes. Rama tomba mort. Les assises de l’univers en tremblèrent d’épouvante.

Mais les Dieux refusèrent le triomphe du mal, les Dieux ordonnateurs des Cieux, du Soleil, de la Lune et des Étoiles. Ils commandèrent à Garouda, leur Messager, l’Aigle à tête humaine, de prendre en ses serres fulgurantes le haut de la montagne sacrée où poussent les fleurs d’immortelle vie. L’Aigle humain obéit. Il transporta ce Triangle d’éternité multicolore pris au zénith, jusqu’au champ de bataille, comblé de cadavres et de mourants.

Quand Rama, le Dieu terrassé, sentit monter en lui les parfums d’immortalité ravis à la montagne des Dieux, il ouvrit ses yeux d’insondable azur, son cœur se remit à battre une puissante chamade, et le ressuscité se dressa sous le joyeux soleil ! La guerre primordiale fut gagnée par le génie et la providence.

 

François Brousse
« Trois prophètes : Rama – Akh-en-Aton – Moïse » dans Revue BMP N°10, avr. 1984

Rama aux yeux de lotus bleu, le plus ancien prophète de l’humanité actuelle, a vécu vers 8000 avant Jésus-Christ.
Il apporta sur Terre l’exemple de la fidélité, de la véracité et du courage intrépide.
Il fut tué par un magicien et ressuscité par un aigle divin.
Son épouse Sita représente le dévouement absolu que le disciple ou la disciple consacre à son gourou.
La magie mortelle était figurée par des serpents de feu et la puissance de résurrection par un aigle de lumière.

François Brousse
« Réflexions sur les sept sauveurs de l’humanité (avril 1988) » dans Revue BMP N°56, avr. 1988

Le Ramayana

L’incarnation de Rama a été faite surtout pour apporter le bonheur aux peuples innombrables de son empire, pour briser la puissance du tyran Ravana, pour donner au monde un fécond exemple d’héroïsme et de piété. Sa légende harmonieuse attire les adorations des multitudes hindoues. Les principaux épisodes sont revécus par des milliers de cœurs. C’est l’arc de Siva, arme colossale que mille soldats pouvaient à peine traîner et que Rama, seul entre tous les chefs, eut la force de ployer. C’est l’exil de Rama avec Sita, la plus belle des vierges, au fond des forêts merveilleuses parmi les éléphants amicaux, les lions bienveillants et les singes moqueurs. C’est l’enlèvement de Sita sur un char de feu par le démon Ravana qu’avait séduit le sourire radieux de l’épouse. C’est la colère de Rama contre le roi des Océans qui refuse de répondre à ses invocations mais qui, dompté par les flèches du héros, apparaît dans sa majesté terrible sur les eaux pleines de lamentations. C’est l’alliance de Rama avec Sugriva le roi des singes‑dieux, la construction d’un énorme pont de granit et de chêne sur l’immensité des océans pour atteindre Lanka, la forteresse de Ravana, le maudit. C’est la fuite des singes‑dieux contre les démons, les exploits incroyables du chef, la bataille entre Ravana aux dix têtes et Rama auquel Brahma a prêté sa foudre, l’effondrement du noir magicien sur le monde tremblant et la libération de la belle Sita. C’est l’épouse divine, outragée par un soupçon, qui demande l’épreuve du feu, monte fièrement sur le bûcher, et sourit, lumière incorruptible, au milieu des flammes. C’est la résurrection des singes‑dieux morts en combattant, par Indra, le roi du Soleil, et la rentrée de Rama, à la tête de cette légion de ressuscités, dans Ayodhya, impératrice des villes, la capitale du monde

François Brousse
La Coupe d’Ogmios, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1993, p. 80-81

Rama aux Yeux de Lotus Bleu

Rama aux Yeux de Lotus Bleu est un résumé du Ramayana, l’une des plus grandes épopées de tous les temps qui a fait l’enchantement de millions de personnes dans l’Inde et qui est encore l’un des livres fondamentaux de ce continent.

Je vous rappelle très rapidement l’histoire de Rama : Rama était le fils de Daçaratha, le grand maître, le grand roi qui était le maître de l’Inde, et il avait comme maître inspiré, le grand sage Viçvamitra dont il apprit tous les secrets d’un hyper yoga et d’une hyper sagesse. Malheureusement, son vieux père Daçaratha avait une femme terriblement insignifiante et extrêmement jalouse de Rama. Elle obtint que Rama soit banni pendant douze ans au fond des forêts. Comme Rama était l’image parfaite du fils, il s’inclina devant la volonté de son père, quelque injuste qu’elle fut et il allât au fond des forêts accompagné de Sita, sa femme.

Sita déclara qu’elle ne pourrait pas vivre sans lui et, pendant douze ans, elle le suivit. Mais au milieu de ses aventures sous les arbres en fleurs de la grande forêt hindoue, il y eut une fâcheuse transformation. Le roi des démons Ravana devint amoureux de Sita et l’enleva, puis il la transporta à Lanka, c’est-à-dire à Ceylan dans une forteresse imprenable, sur une île imprenable. Elle était gardée par les poutanas, c’est-à-dire des ogresses à corps d’hippopotame ou à corps de crocodile, d’une férocité de tigresse, tout à fait ce qu’il faut pour plaire à tous les êtres humains. La malheureuse Sita se lamentait, mais son époux, Rama, lui envoya, à travers l’espace, un anneau magique, un anneau d’or. Grâce à Sugriva, le singe magicien et grâce à cet anneau d’or, elle sut que son époux était à sa recherche. C’est effectivement ce qu’il fit. Mais, il fallait pour cela franchir l’espace entre l’Inde et Ceylan. Rama ne fut pas embarrassé pour si peu. Il démolit une montagne, et lança des blocs énormes dans la mer et, à l’aide de ces blocs énormes, il arriva jusqu’à Ceylan.

Ce fut naturellement la victoire de Rama, avec diverses péripéties tout de même. La plus nette de ces péripéties, c’est que Rama fut tué : des serpents magiques pénétrèrent en lui et il tomba mort. C’est alors que Garouda, le dieu des immortels, s’empara de la hauteur de l’Himalaya, laquelle était remplie de plantes qui donnaient l’immortalité et il vint promener cette cime odorante devant Rama. Rama, pénétré par ce parfum de résurrection, ressuscita. Il fut le premier ressuscité car son épopée date probablement de 8000 ans avant Jésus-Christ, par conséquent, il est le premier ressuscité de tous les sauveurs. Ensuite, Rama vainquit tous ses ennemis, et cela se termine fort bien. Les hindous sont terribles mais ils ne sont pas sauvages : tout le monde étant mort – il y avait au moins dix morts du côté des amis de Ravana. Indra les ressuscita et tous devinrent des adorateurs de Rama.

[…] Ensuite, voilà Rama méditatif devant Sita. Elle est restée plusieurs mois, plus de sept mois entre les mains de Ravana. Est-ce que Ravana a réussi à abuser d’elle ? Problème inquiétant !

Sita outragée demanda le jugement de Dieu, c’est-à-dire que l’on dressa un bûcher énorme, on y mit le feu et Sita monta héroïquement au milieu des flammes. À ce moment-là on vit le dieu du feu, Agni, dans un vêtement de pierreries, qui prenait Sita dans ses bras et la portait intacte et souriante, aux pieds de son époux. La preuve était faite que Sita était parfaitement intacte. Après, cela se termine par la montée au ciel des deux époux, c’est-à-dire Rama et Sita qui montèrent sur un disque volant, un disque flamboyant et qui disparurent dans les hauteurs du ciel étoilé. On déclare qu’ils reviendraient bientôt, enfin bientôt, c’est peut-être dans quelques millions d’années.

Rama représente l’image de l’être presque parfait : bon fils, bon époux, si l’on veut, héroïque combattant, et enfin, illuminateur de toute la Terre.

François Brousse
« Discours de François Brousse au Banquet OOOO (Perpignan, 30-10-1983) » dans Revue BMP N°262-264, janv.-mars 2007

 

Ravana, l’ennemi de Rama

Ravana était dans le Ramayana l’ennemi de Rama. Ce démon avait sept têtes terrifiantes, parce que chaque fois que l’une d’entre elles était coupée, comme pour l’hydre de Lerne, il en repoussait deux autres. Monstre pratiquement indestructible, il se proclamait l’ennemi permanent de Rama qui n’était pas l’incarnation totale mais l’incarnation aux trois quarts du grand Vishnou. Rama brandit l’arc de Siva, un arc vaste comme la mer et que douze jougs de bœufs n’arriveraient pas à bander. Mais, grâce à sa puissance prodigieuse, une flèche, lourde comme une montagne, brillante comme le soleil, a pénétré dans le cœur de Ravana et le démon s’écroula. Une fois détruit, un extraordinaire éclat de rire secoua les trois mondes. Cet éclat de rire, c’était l’ennemi de Rama qui l’avait jeté dans l’univers. Car le fait d’être tué par Rama avait sauvé le démon Ravana. […]

François Brousse
Le Livre des révélations, t. I, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, page 48-49

Rama et Ravana

Ravana, déployant ses dix têtes immondes,

Lutte contre Rama, par les plaines profondes.

D’un déluge de dards, farouches, ils s’inondent.

 

Ils se battent, le dieu terrible et le démon,

Coursiers contre coursiers, timon contre timon,

Ainsi que deux nuées grondant parmi les monts.

 

Sept jours, ils ont heurté leur puissant diadème,

Sans que jamais une aube, une heure, un instant même,

Marquât le moindre arrêt dans la joute suprême.

François Brousse
Rama aux yeux de lotus bleu, Paris, La Licorne AIlée, 2023

L’empire spirituel de Rama 

Le cycle de l’Agneau et du Bélier porte les traces flam­boyantes d’un âpre génie, qui conquit l’Inde à la fois par le glaive et par le Verbe. Le Ramayana chante ses exploits fabuleux. Quand il fut le maître de cet énorme continent, il y établit sa religion nouvelle, merveil­leuse pyramide de lumière, dont on retrouve le reflet dans les traditions brahmaniques. Elle présentait deux aspects : les grands mythes populaires, centrées sur la légende de l’Agneau mystique, et l’initiation savante, aux infimes profondeurs, couvrant toutes les sciences, toutes les philosophies, normales et paranormales, sous le symbole du Bélier qui se précipite audacieusement vers l’immensité.

L’empire spirituel de Rama jeta ses semences à la planète entière. Les missionnaires de l’Agneau et du Bélier fécondèrent l’Égypte (le dieu­ soleil Ra), la Mésopotamie (Raman, dieu des tempêtes), la Syrie (Môt, le dieu‑agneau), la Perse (Mith‑Ra, le dieu médiateur). De même, le conte du Bélier, dieu de la Toison d’Or, plane sur la Grèce primitive.

J’ajoute que l’épouse de Rama, Sita, la Science divine, a laissé les images de son visage adorable dans la magicienne Isis, dans l’étoile Ishtar, dans la fille des écumes Astarté, dans l’Excellente Justice Asha Vahista, enfin dans Cybèle, la mère universelle.

À Rome, le nom du fondateur de la Ville, Romulus, rappelle curieu­sement Rama, et les Sibylles inspirées semblent descendre de Sita la mystérieuse.

François Brousse
Une torche aux astres allumée, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1989, p. 98

La prière de Sita

Noble fils de Raghus, ô mon soleil suprême,

Sans toi je ne veux plus habiter le ciel même,

N’es‑tu pas mon seigneur et le guide que j’aime ?

Mon âme roule au flot vivant de ton regard,

Notre mystique amour réclame tes égards ;

Je t’accompagnerai parmi les bois hagards !

Oui, j’irai me nourrir de racines sauvages !

J’aspire à contempler le fleuve et ses rivages,

J’aurai pour défenseur ton radieux visage !

L’épouse qui d’un cœur invinciblement doux

Comme une ombre obstinée suit l’ombre de l’époux,

Bravera le sépulcre et ses vols de hiboux !

Comme deux feux vermeils dans un brasier s’unissent,

Nous nous fondrons, broyant les nuées corruptrices,

Dans les temples hypercosmiques des Délices.

Ta présence est le ciel, ton absence l’enfer,

Je ne forme avec toi qu’un seul glaive de fer ;

Dans tes yeux infinis, le bonheur m’est offert !

François Brousse

Rama aux yeux de lotus bleu, Paris, La Licorne AIlée, 2023

Le secret d’Israël

Le vocable mystique Israël renferme en son coffret précieux la perle de la religion fondamentale, de l’unité des croyances humaines, de la foi universelle. Il suffit de la décomposer kabbalistiquement. Trois religions surgissent alors au cœur même d’Israël. Trois religions vivantes qui résumaient l’inspiration cosmique, les trois colonnes de l’unique vérité.

   IS c’est ISLAM.

   RA c’est RAMA.

   EL c’est ELOHIM.

En clair, la religion mahométane, l’hindoue et la juive bâtissent la pyramide de l’universalisme. Chacune des faces mire avec éclat un des aspects de la métaphysique éternelle. Il n’existe qu’une vérité dont toutes les religions tressent les vêtements symboliques. Sous les radieux atours, respire et sourit la Conscience divine. L’éternité s’impose comme un diamant aux millions de facettes, dont le rayonnement emplit l’infini. Les croyances qui fascinent les cœurs se confondent avec les facettes du diamant total. Il s’agit de trouver le fil qui nous mène au centre embrasé de la Pierre flamboyante. Alors le croyant, devenu théosophe, appartient en même temps à toutes les religions de la planète. Il savoure la vérité absolue et rayonne la tolérance universelle.

François Brousse
« Isaïe, Mahomet et Victor Hugo (18-07-1967) » dans Revue BMP N°78, mai 1990

Dieu présente trois faces

Selon la sagesse hindouiste, Dieu présente trois faces: Brahma, Vishnou et Shiva.Si Vishnou inspire les fondateurs de religions, Brahma s’incarne dans les grands poètes.

Dans le Ramayana, le héros Rama incarne Vishnou, mais l’immense Brahma lui‑même se manifeste dans le poète Valmiki, auteur de cette splendide épopée.

On peut également dire que les philosophes majeurs traduisent l’âme destructrice et créatrice de Shiva aux trois yeux. Ainsi la véritable tradition couvre tous les aspects du génie humain et divin

François Brousse
Revue BMP N°19, janv. 1985

Ram, avatar de Vishnou

Ram, avatar de Vishnou, le Verbe éternel, a chassé de la Terre les tyrannies infernales. Dans sa lutte contre Ravana, les serpents du magicien Indrajit tuèrent le héros mais l’aigle des dieux [Garouda] le ressuscita en lui portant les parfums de l’immortalité.

Ram nous brandit l’image du maître des résurrections, du sage, dont le corps astral, transfiguré, peut à volonté recréer un corps physique. Cette puissance de matérialisation sera donnée aux humains vers le crépuscule des temps, vers la fin de l’actuel cycle cosmique. Plus de maladie, ni plus de mort. Dans la pleine conscience de soi, les hommes passeront d’un organisme planétaire à un autre organisme planétaire. Mais leur véritable demeure dressera ses colonnes dans le Soleil, centre et cœur de notre système.

Voilà quelles perspectives nous dévoile, sous la gemme de la Kabbale, ce nom, vrai ou supposé, de l’Architecte du Temple.

François Brousse
« L’arche » dans Revue BMP N°253-257, mars-juill. 2006

 

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