Revue France-Inde N°57

Pierrefitte-sur-Seine, hiver 1965

France-Inde de Perpignan

L’année 1964 a vu fleurir, pour le Comité France-Inde de Perpignan, des activités multiples. Les réunions mensuelles se sont poursuivies dans une atmosphère d’amitié et de spiritualité.

Le Maître François Brousse a fait paraître Lamennais ou le Christianisme universel où le sens inné de l’infini est exposé comme étant la racine de toutes les religions. Puis ce fut Sub Rosa, somptueuse plaquette de pensées originales et profondes, toutes baignées de connaissances transcendantes. Enfin L’Hymne à la joie dont la puissance et l’ampleur rappellent sans faiblir les ouragans du génie beethovénien.

De son côté, notre secrétaire Claude Van Dyck exposa dans une très remarquable conférence les rapports existant entre l’Inde et ces mystérieux nomades que l’on appelle aujourd’hui gitans et tziganes. Claude Van Dyck donna aussi une causerie radiophonique qui célébrait avec enthousiasme et science le bicentenaire de la mort de l’illustre compositeur Jean-Philippe Rameau.

À notre dernière réunion, le Groupe France-Inde de Perpignan décida à l’unanimité d’adresser ses chaleureuses félicitations à notre cher président, le Docteur Samboo, pour avoir obtenu le titre de « Lauréat de l’Académie » et le prix « Docteur Burgkly » pour son livre La Médecine de l’Inde, hier et aujourd’hui.

En résumé 1964 reste pour le Groupe de Perpignan une année fructueuse où la flamme de l’hindouisme non seulement se maintient, mais encore jette un éclat de plus en plus vif.

Le Comité

Au cours d’une intéressante conférence, Claude Van Dyck a parlé des « Gitans et Tziganes »

Fait unique dans l’histoire de Perpignan, des gitans en assez grand nombre se trouvaient réunis, salle Arago, aux côtés de hauts fonctionnaires, pour écouter, dans la même harmonie, l’exposé de M. le Conseiller d’État Join-Lambert, et la conférence de Claude Van Dyck, fort connu dans notre ville par ses nombreuses conférences qui vont des grands compositeurs aux grands poètes en passant par l’Inde et l’astronomie.

Cette fois-ci il a abordé avec enthousiasme tous les aspects de ce peuple gitan dont « le sens invincible de la liberté fait leur noblesse et leur grandeur », comme il l’a déclaré lui-même en commençant sa conférence.

Un grand nombre de personnalités étaient présentes à cette brillante soirée.

Nous avons remarqué à la table de la présidence, autour de M. Join-Lambert :

  • Got, représentant le préfet ;
  • Fourcade, directeur de la population ;
  • Neurisse, trésorier-payeur général ;
  • Me Sacase, représentant le maire,

et dans l’assistance :

  • le commandant Godart, représentant le général Foque ;
  • le juge d’instruction Couzin, représentant le président du tribunal de grande instance ;
  • le commissaire divisionnaire Pelouse, chef des services de police ;
  • le vicaire général Capdet ;
  • le directeur de la protection civile ;
  • Quintin et Madame ;
  • le proviseur du lycée Arago ;
  • Vouzelaud et Madame ;
  • le directeur des contributions directes ;
  • Borie et Madame ;
  • le commandant Ciavaldini, représentant le colonel Galey, du camp de Rivesaltes ;
  • le général Méry, président de « Rhin et Danube ;
  • le marquis de Villelume président des « Vieilles Maisons de France » ;
  • Gigot, directeur des archives et Madame ;
  • Aziza, président de la communauté israélite ;
  • Riols, conseiller municipal ;
  • Marty, directeur adjoint de l’enregistrement ;
  • le receveur principal de la poste ;
  • Rondière et Madame ;
  • l’ancien maire de Perpignan, M. Depardon ;
  • le conservateur du musée du Castillet, M. Deloncle ;
  • de Villemandy, chef de service du tribunal de grande instance,
  • et de nombreuses autres personnalités.

Revue France-Inde N°57, hiver 1965

France-Inde de Perpignan

L’année 1964 a vu fleurir, pour le Comité France-Inde de Perpignan, des activités multiples. Les réunions mensuelles se sont poursuivies dans une atmosphère d’amitié et de spiritualité.

Le Maître François Brousse a fait paraître Lamennais ou le Christianisme universel où le sens inné de l’infini est exposé comme étant la racine de toutes les religions. Puis ce fut Sub Rosa, somptueuse plaquette de pensées originales et profondes, toutes baignées de connaissances transcendantes. Enfin L’Hymne à la joie dont la puissance et l’ampleur rappellent sans faiblir les ouragans du génie beethovénien.

De son côté, notre secrétaire Claude Van Dyck exposa dans une très remarquable conférence les rapports existant entre l’Inde et ces mystérieux nomades que l’on appelle aujourd’hui gitans et tziganes. Claude Van Dyck donna aussi une causerie radiophonique qui célébrait avec enthousiasme et science le bicentenaire de la mort de l’illustre compositeur Jean-Philippe Rameau.

À notre dernière réunion, le Groupe France-Inde de Perpignan décida à l’unanimité d’adresser ses chaleureuses félicitations à notre cher président, le Docteur Samboo, pour avoir obtenu le titre de « Lauréat de l’Académie » et le prix « Docteur Burgkly » pour son livre La Médecine de l’Inde, hier et aujourd’hui.

En résumé 1964 reste pour le Groupe de Perpignan une année fructueuse où la flamme de l’hindouisme non seulement se maintient, mais encore jette un éclat de plus en plus vif.

Le Comité

Au cours d’une intéressante conférence, Claude Van Dyck a parlé des « Gitans et Tziganes »

Fait unique dans l’histoire de Perpignan, des gitans en assez grand nombre se trouvaient réunis, salle Arago, aux côtés de hauts fonctionnaires, pour écouter, dans la même harmonie, l’exposé de M. le Conseiller d’État Join-Lambert, et la conférence de Claude Van Dyck, fort connu dans notre ville par ses nombreuses conférences qui vont des grands compositeurs aux grands poètes en passant par l’Inde et l’astronomie.

Cette fois-ci il a abordé avec enthousiasme tous les aspects de ce peuple gitan dont « le sens invincible de la liberté fait leur noblesse et leur grandeur », comme il l’a déclaré lui-même en commençant sa conférence.

Un grand nombre de personnalités étaient présentes à cette brillante soirée.

Nous avons remarqué à la table de la présidence, autour de M. Join-Lambert :

  • Got, représentant le préfet ;
  • Fourcade, directeur de la population ;
  • Neurisse, trésorier-payeur général ;
  • Me Sacase, représentant le maire,

et dans l’assistance :

  • le commandant Godart, représentant le général Foque ;
  • le juge d’instruction Couzin, représentant le président du tribunal de grande instance ;
  • le commissaire divisionnaire Pelouse, chef des services de police ;
  • le vicaire général Capdet ;
  • le directeur de la protection civile ;
  • Quintin et Madame ;
  • le proviseur du lycée Arago ;
  • Vouzelaud et Madame ;
  • le directeur des contributions directes ;
  • Borie et Madame ;
  • le commandant Ciavaldini, représentant le colonel Galey, du camp de Rivesaltes ;
  • le général Méry, président de « Rhin et Danube ;
  • le marquis de Villelume président des « Vieilles Maisons de France » ;
  • Gigot, directeur des archives et Madame ;
  • Aziza, président de la communauté israélite ;
  • Riols, conseiller municipal ;
  • Marty, directeur adjoint de l’enregistrement ;
  • le receveur principal de la poste ;
  • Rondière et Madame ;
  • l’ancien maire de Perpignan, M. Depardon ;
  • le conservateur du musée du Castillet, M. Deloncle ;
  • de Villemandy, chef de service du tribunal de grande instance,
  • et de nombreuses autres personnalités.

Revue France-Inde N°57, hiver 1965