Revue Sources Vives N°30

Perpignan, avril 1964

Sub Rosa – Pensées sans entraves (Extraits)

Animus est, pour la femme, l’image sublimée du père, qui conditionnera le choix de l’époux futur. Anima est, pour l’homme, l’image transfigurée de la mère, qui déterminera l’élection de la future épouse. Telle, réduite à sa plus simple expression, apparaît la théorie de Jung. A nos yeux, Animus et Anima constituent le souvenir douloureux mais ébloui de notre moitié divine. Avant de descendre sur les planètes, l’homme et la femme, dans les hauteurs de la sphère métaphysique, ne formaient qu’un Androgyne débordant de bonheur. Après la rupture, l’homme et la femme ont conservé, au fond de leur subconscience, l’empreinte brûlante de leur complément. Animus recherche Anima et Anima recherche Animus. Dans cette aventure perpétuelle, qui nous transporte de monde en monde, on commet de nombreuses erreurs. De là, viennent les unions imparfaites. Mais quand Animus retrouve Anima, l’Androgyne primordial reconstitué s’assied à nouveau sur le trône de joie et de lumière.

***

La souffrance n’est bonne qu’à brûler nos résultats karmiques. Mais si l’on n’enfante que des pensées hautes et des sentiments fraternels, la souffrance devient inutile. L’être, arrive à ce degré sublime, continue sa croissance dans la pleine lumière et la pleine joie.

François Brousse

Revue Sources Vives N°30, Perpignan, Avril 1964

Sub Rosa – Pensées sans entraves (Extraits)

Animus est, pour la femme, l’image sublimée du père, qui conditionnera le choix de l’époux futur. Anima est, pour l’homme, l’image transfigurée de la mère, qui déterminera l’élection de la future épouse. Telle, réduite à sa plus simple expression, apparaît la théorie de Jung. A nos yeux, Animus et Anima constituent le souvenir douloureux mais ébloui de notre moitié divine. Avant de descendre sur les planètes, l’homme et la femme, dans les hauteurs de la sphère métaphysique, ne formaient qu’un Androgyne débordant de bonheur. Après la rupture, l’homme et la femme ont conservé, au fond de leur subconscience, l’empreinte brûlante de leur complément. Animus recherche Anima et Anima recherche Animus. Dans cette aventure perpétuelle, qui nous transporte de monde en monde, on commet de nombreuses erreurs. De là, viennent les unions imparfaites. Mais quand Animus retrouve Anima, l’Androgyne primordial reconstitué s’assied à nouveau sur le trône de joie et de lumière.

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La souffrance n’est bonne qu’à brûler nos résultats karmiques. Mais si l’on n’enfante que des pensées hautes et des sentiments fraternels, la souffrance devient inutile. L’être, arrive à ce degré sublime, continue sa croissance dans la pleine lumière et la pleine joie.

François Brousse

Revue Sources Vives N°30, Perpignan, Avril 1964