Lettre d’information
Lettre mensuelle – Décembre 2021
François Brousse
Un sage de bonne compagnie
Thème du mois : L’ANDROGYNAT
D’après Swedenborg, nous avons tous une âme androgyne que nous devons retrouver à travers les réincarnations et quand cette rencontre aura lieu, nous composerons un androgyne parfait, un dieu, et nous n’aurons plus besoin de nous réincarner sur la Terre.
ENTRETIEN (Extrait)
François Brousse
Entretien, 21 sept. 1991, Revue BMP N°167, juill. 1998
NOUVEAU
Simon le Mage (Ier siècle)
Simon le Mage a été affreusement calomnié par les chrétiens. Il a vécu à la même époque que Jésus le Nazoréen et se présentait comme « la Vertu de Dieu ».
Il répandait d’effrayants miracles, tous plus étonnants les uns que les autres, ce qui fait qu’on l’a parfois confondu avec saint Paul. Certains ont prétendu qu’il n’existait pas. Mais le témoignage d’Abdias nous permet d’affirmer authentiquement son existence. Il a laissé un évangile, le premier sans doute des évangiles connus, qui parle de la descente de l’Esprit divin dans un corps terrestre.
Quand je dis le premier évangile connu, non, parce qu’il est inconnu. On sait que Simon prétendait avoir rencontré la Sagesse parfaite, Epinoïa, et qu’il l’avait retrouvée au fond d’un bouge de Tyr, c’était Hélène. Lors de l’union de la Sagesse parfaite et de la Vertu de Dieu, c’est‑a‑dire Hélène et Simon le Mage, une extraordinaire clarté se serait répandue sur l’univers.
François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 15
À l’origine
Primitivement, en effet, l’humanité se composait d’androgynes, pouvant se féconder et se reproduire eux‑mêmes, possédant quatre yeux, quatre bras, et des ailes splendides. Leur cerveau, deux fois plus vaste que le nôtre, avait la force de comprendre les merveilles inconnues de l’univers. Ils vivaient heureux dans l’amour, la beauté, l’intelligence, la justice, et se mouvaient dans un monde aux vibrations éclatantes, où la Nature obéissait à leur pensée.
Ces enfants de Dieu ne connaissaient pas la haine. Quand elle parut comme un sombre nuage dans le firmament clair de leur âme, ils sentirent l’ivresse de l’orgueil et des violences. Ils luttèrent pour la domination, et leur pensée terrible bouleversa l’ordre des éléments.
François Brousse
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Poème
LOIN ET PRÈS
François Brousse
L’Aigle blanc d’Altaïr, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 102