La revue Astrosophie
Madeloc est une revue littéraire et artistique perpignanaise lancée en 1949 sous le patronage de Just Calveyrach.
Albert Janicot, directeur et rédacteur en chef, la présente baignée de clarté méditerranéenne :
« Notre classicisme recherche les audaces, mais les audaces qui chantent ! Il se réclame de Valéry le Sétois, de Moréas l’Hellène, de Maillol le Catalan, mais aussi de Picasso l’Ibère et d’Apollinaire le Monégasque. De maillon en maillon, ainsi, il remonte jusqu’à Virgile, Phidias, Homère… […] Madeloc n’est pas le Parthénon ; mais il nous plaît de porter le nom de cette humble et fière tour à signaux qui, du haut des Albères, appelait avec des bras flamboyants les navires venus de toute la Méditerranée. »
« En général je dors bien le soir après la lecture de deux poèmes d’Orliac, avec Brousse un seul me suffit pour obtenir un sommeil réparateur. »
Albert Janicot
La revue Madeloc
Madeloc est une revue littéraire et artistique perpignanaise lancée en 1949 sous le patronage de Just Calveyrach.
Albert Janicot, directeur et rédacteur en chef, la présente baignée de clarté méditerranéenne :
« Notre classicisme recherche les audaces, mais les audaces qui chantent ! Il se réclame de Valéry le Sétois, de Moréas l’Hellène, de Maillol le Catalan, mais aussi de Picasso l’Ibère et d’Apollinaire le Monégasque. De maillon en maillon, ainsi, il remonte jusqu’à Virgile, Phidias, Homère… […] Madeloc n’est pas le Parthénon ; mais il nous plaît de porter le nom de cette humble et fière tour à signaux qui, du haut des Albères, appelait avec des bras flamboyants les navires venus de toute la Méditerranée. »
« En général je dors bien le soir après la lecture de deux poèmes d’Orliac, avec Brousse un seul me suffit pour obtenir un sommeil réparateur. »
Albert Janicot
Très rapidement Madeloc soutenue par d’autres personnalités paraît bimestriellement et comporte une quinzaine de pages avec des poèmes de Just Calveyrach, Carles Grando, Albert Janicot, Gabriel Blanc etc., avec des articles historiques et les actualités de la vie littéraire et artistique : nouvelles publications, expositions, conférences.
Dès mars 1951, par l’intermédiaire d’amis communs comme Marcel Pic, professeur d’anglais au lycée Arago [Perpignan], et comme l’écrivain Ludovic Massé, une sympathie humaine et littéraire réciproque s’établit entre François et Albert, l’homme au béret. Cette collaboration féconde ne s’éteindra qu’en 1956 avec le décès d’Albert.
Au cours de ses quarante-neuf numéros, Madeloc publie plus de quarante poèmes et une douzaine de présentations de livres de F.B.
Il y a là un centre littéraire auquel participent notamment Lucien Vilar, Antoine Orliac et Pierre Cusin dont François [Brousse] apprécie l’exceptionnelle qualité de poèmes.
Jean-Pierre Wenger
François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 179-181
