Hermès

Sept Hermès ont apporté aux intelligences altérées une boisson de lumière, depuis Hermès le constructeur de la Grande Pyramide jusqu’au sage contemporain du Christ et qui écrivit les livres du Trismégiste, trésor d’initiatiques inspirations. 

François Brousse

Les Secrets kabbalistiques de Victor Hugo, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1985, p. 59

 

 

Hermès Thot et Trismégiste

Un géant intellectuel se lève pour les occultistes, à l’horizon de la sagesse égyptienne. Il est le révélateur de l’alchimie, de l’astrologie, de toutes les sciences secrètes révérées par la fabuleuse terre de Misraïm. On le nommait tantôt Hermès Thot, tantôt Hermès Trismégiste. Ces deux noms représentent deux incarnations du Maître des maîtres.

o   En tant qu’Hermès Thot, il est le constructeur illuminé de la Grande Pyramide, où sont cachés les savoirs de l’avenir et du passé des mondes.

o   En tant qu’Hermès Trismégiste, il apporte aux intelligences inquiètes la sérénité des vérités absolues.

François Brousse
« Les incarnations d’Hermès (29-04-1986) » dans Revue BMP N°35-36, mai-juin 1986

Hermès fut un homme atlante ayant reçu l’initiation suprême du Soleil des soleils.

Ayant eu la connaissance des cycles réglant l’incarnation des prophètes,

il en inscrivit les dates dans la Grande Pyramide.

François Brousse
Entretien, Perpignan, 1er juin 1989

 

Hermès Thot, architecte de la Grande Pyramide

Hermès était le dernier des sages atlantes.

Il vivait dans une île de 1 000 km de longueur, la dernière île engloutie et de là, il est venu avec des appareils aériens en Égypte où il a civilisé les barbares avec des lois remarquables et il a fondé la pyramide de Gizeh. Hermès se croyait l’incarnation du Soleil.

François Brousse
Entretien, Paris, 29-06-1985

L’antiquité de la Grande Pyramide est vertigineuse.
On peut néanmoins affirmer qu’elle a été pratiquement retravaillée et construite de manière définitive il y a 6 000 ans de cela par des personnages ultra-connus qui sont Isis, Osiris, et Hermès, et vous allez voir pourquoi je laisse de côté Horus.

L’Atlantide a subi toute une série de cataclysmes monstrueux dont le dernier l’avait plus ou moins scindée en deux îles énormes entourées d’un cortège d’îles secondaires. L’Ile atlante dont je vous parle existait il y a 6 000 ans. Elle avait à peu près mille kilomètres de diamètre, ce qui est la grandeur de la France. Là se trouvaient deux rois divins appelés Isis et Osiris.

Ils avaient un fils merveilleux, Horus, qui avait eu une vision transcendante sur la plus haute montagne de cette île magique, vision dans laquelle il avait entrevu tout l’avenir de l’humanité, c’est à dire la cinquième race, la nôtre, celle à laquelle nous appartenons comme des cellules appartiennent à un corps gigantesque. Il avait vu l’effondrement prochain de l’île dans laquelle il vivait. Il a communiqué ces renseignements à son père et à sa mère, Isis et Osiris. Ils se sont envolés sur des machines aériennes et se sont posés sur les bords du Nil qu’ils ont entièrement civilisés.

À la suite d’une multitude d’événements sur lesquels je passe, ils ont décidé de créer pour la cinquième race un phare de connaissance infinie qu’est la Grande Pyramide. Ces connaissances étaient d’ordre physique, astronomique, métaphysique et prophétique. […]

Horus, à la suite d’une série de méditations, avait identifié son âme avec le génie de Mercure, la planète de la connaissance et il avait repris le nom d’Hermès Thot : c’est à partir de là qu’il a construisit la Grande Pyramide avec la première des grandes loges maçonniques et rosicruciennes comprenant : Isis, Osiris et Horus-Hermès.

François Brousse
Conférence « Dans le labyrinthe secret de l’Égypte », Paris, 25 nov. 1981

Hermès Thot pénétra tous les secrets du cosmos car c’était un grand Sage.
Il fut notamment l’architecte de la Grande Pyramide, résultat de la sagesse atlante et de la sagesse égyptienne. Dans cet édifice, étant le maître des connaissances astrologiques et numérologiques, il a inclus, comme dans une bible de pierre, tous les évé­nements qui doivent se dérouler jusqu’à la fin des temps.

François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 56-57

Isis, Osiris, Hermès fondèrent, vers l’an 4000 av. Jésus-Christ, la première école maçonnique et rosicrucienne.

Leurs buts :

  • révéler les techniques du dédoublement astral, qui permet de voyager dans le monde des planètes et les sphères de l’Au-delà ;
  • connaître les grandes lois cycliques dont le rythme dévoile l’apparition des Messies comme les événements de l’histoire profane ;
  • enfin, devenir dieu en vivant les aventures narrées par les mythologies initiatiques.

Le triangle primordial bâtit la Grande Pyramide, conçue comme un document de granit pour les générations futures et un sanctuaire où, sous la direction d’un Maître, le néophyte sortait de son corps physique, en forme astrale.

François Brousse
« Isis, Osiris, Hermès, fondateurs de la Première École maçonnique et rosicrucienne » dans Revue BMP N°83, nov. 1990

 

La Grande Pyramide servit de tombeau, non à Hermès mais à la pensée d’Hermès. Il pétrifia dans ce monument énorme sa merveilleuse métaphysique. Il en fit un autel de granit élevé à la louange de l’Être existant par lui-même.  

François Brousse
Thot Hermès le Prince de l’éternité, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2010, p. 50

Le pyramidion

Hermès Thot était un sage atlante en qui se condensait toute la sagesse des mondes disparus.
Ce sage atlante avait mis, à l’intérieur de sa pyramide, un nombre mystérieux, un des nombres les plus étonnants que la Terre connaisse et qui est une des explications de l’univers. C’est le nombre 286,1.

286,1 pouces pyramidaux, on le retrouve partout et on l’appelle le facteur de déplacement Davison [1736-1809] puisque c’est lui qui l’aurait trouvé le premier. De plus, il est au-dessus de la Grande Pyramide : il y a au-dessus de la pyramide un pyramidion invisible. La Grande Pyramide n’est pas terminée, il y a une espèce d’entablement et pour la terminer, il faut imaginer une petite pyramide qui termine les lignes générales de la grande.

Ce pyramidion aurait dans son axe 286,1 pouces pyramidaux. Ce chiffre, d’après Georges Barbarin, ne peut être expliqué que par le maître qui viendra de l’Occident. On peut très bien l’expliquer par la précession des équinoxes, parce que, si vous multipliez 286,1 par 90, vous obtiendrez 25 749. Et 25 749 est un nombre extrêmement près de celui que les astrologues de 1983 donnent pour la précession des équinoxes et qui est exactement de 25 750 ans. On peut admirer la formidable sagesse des grands maîtres d’Égypte qui avaient déjà prévu cette fantastique découverte.

François Brousse
Conférence « Cycles, signes, prophéties, spiritisme », Paris, 27 mars 1984

 

La Grande Pyramide renferme dans le dédale de ses couloirs les dates futures de l’humanité. C’est une prophétie de granit qui annonce aux âges la forme de leurs destinées.

Le pyramidion invisible, qui va de la plateforme au sommet idéal, mesure 286,1 pouces pyramidaux en sa hauteur. Ce chiffre, réduit théosophiquement, donne la somme « 17 » qui, dans les Tarots, marque l’Étoile des Mages. Il scande l’apparition des prophètes qui, dans le rythme de 286 ans, viennent illuminer les intelligences. D’Hermès Thot au nouveau messie du Verseau, leur armée triomphale défile dans les constellations du rêve et de la vérité.

Le rébus 286 contient de nouveaux cheminements. Il suffit de déplacer un pilier numéral pour que brillent d’autres paysages, non moins riches en arbres et en sources. « 286 » devient facilement 628 et 826. Si l’on intègre le « 1 » décimal, nous prenons en main la date de 1862. Ces trois signes marquent immédiatement trois géants du Verbe : Mahomet, Sankara et Victor Hugo. D’autres indications fulgurent : 268, 682, 862. 1286, 1268, 1826, 1628, 1682. Elles nous livrent une nouvelle tribu de maîtres : le surhumain Plotin, la bouddhiste Tara, le subtil Scott Érigène, l’immense Dante Alighieri, le profond poète Roumi, Descartes le mal connu, Leibniz le père des monades, le puissant Hegel. Les cordes de la lyre universelle vibrent sous les mains du sage des pyramides. De Plotin à Victor Hugo, les visages de Dieu resplendissent. […]

Qui a posé la pierre angulaire, le pyramidion invisible, toujours renaissant comme l’oiseau Phénix ? Les premiers sages, la triade sacrée Osiris, Isis, Hermès, l’Amour, la Beauté, la Sagesse, venus des horizons de l’Atlantide. Les étoiles du matin et les fils de Dieu représentent les prophètes et les messies dont les destinées sont encloses dans le nombre 286,1 et dans les couloirs du monu­ment sacré. […]

Terminons par une citation de Georges Barbarin, prise à son livre L’Énigme du grand Sphinx : – Tant qu’on n’aura pas découvert la signification de ces 286,1 pouces, il sera impossible de calculer exactement l’épaisseur du malentendu qui existe entre l’Homme et Dieu.

François Brousse
« Le mystère des trois pyramides et des nombres sacrés » dans Revue BMP, N°31, janv. 1986

Hermès, c’est tout simplement le dieu des sciences hermétiques, des sciences secrètes, le dieu des théosophes, des alchimistes, des kabbalistes et des rosicruciens. Il était le dieu de la sagesse et il apprenait des paroles ineffables aux morts qui commençaient leur immense voyage dans l’inconnu.

François Brousse
Conférence « La prophétie des papes », Avignon, 6 juill. 1985

Hermès est le dieu de la magie, le dieu de la connaissance et le dieu de la prophétie ;

c’est donc un grand prophète, un grand mage et un grand connaisseur.

François Brousse

Philosophies, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2011, p. 329

Les diverses manifestations d’Hermès

Plusieurs traditions convergent sur Hermès :

La première de ces traditions le fait vivre en l’an -4000 av. J.-C., époque où il aurait fondé, avec Isis et Osiris, la première Loge maçonnique et rosicrucienne. Cette fondation se situerait en septembre de l’an -4000, date à laquelle la Terre était à la distance la plus proche du Soleil. C’est le commencement d’une immense année de 21 000 ans marquée dans ce Talmud de granit que l’on appelle la Grande Pyramide.

La seconde tradition stipule qu’Hermès a été l’initiateur d’Abraham. Il aurait donc vécu vers l’an -2000, ce qui semble mettre cette hypothèse en contradiction avec la première.

Mais ces deux traditions sont vraies : Hermès Thot s’est réincarné en Hermès Trismégiste. Hermès Thot a été le constructeur de la Grande Pyramide. Il a donné au monde une série de prophéties absolument vertigineuses.

Le second, Melchisédech, est le grand instructeur d’Abraham qui a reçu de lui et d’autres maîtres plusieurs initiations : une initiation hindoue, comme le montre d’une manière éclatante son nom Abraham qui veut dire Brahma. Il l’aurait reçue d’un grand sage dont le nom n’a pas encore été révélé, un Yogi transcendantal. Une autre initiation lui fut conférée, celle d’Hermès Trismégiste, sous le nom de Melchisédech.

Saint Paul a reçu la même. L’apôtre parle de Melchisédech, « sans père, sans mère, sans généalogie, en tout semblable au fils de Dieu » et nous avons alors une troisième apparition d’Hermès.

  • Il surgit une première fois en -4000 durant laquelle il crée la Grande Pyramide.
  • 2000 ans après, il réapparaît pour initier Abraham.
  • 2000 ans après, il revient à l’époque de Jésus pour initier saint Paul qui le reconnaît dans son Épître aux Hébreux. Il croit qu’il s’agit de Melchisédech, mais il parle en réalité d’Hermès.
  • Le Trismégiste doit revenir bientôt, aux environ de l’an 2000. Il est très difficile de savoir comment il se nommera.

François Brousse
Conférence « Commentaires du Kybalion », Paris, 2 avril 1986

Brusquement un homme, surgi de la demi‑obscurité, s’approcha de nous. Il était grand, enveloppé d’une longue cape sombre, et le regard souverain. Il nous dit :

Je suis le constructeur de Notre‑Dame de Paris, mais quand je vins pour la première fois sur la Terre, je me nommais Hermès Thot et j’ai bâti la pyramide attribuée faussement à Kheops. J’y ai inclus tous les mystères de l’avenir et les arcanes de l’Initiation majeure.

Quelques siècles plus tard, je pris la forme d’Imothep, l’architecte génial divinisé par l’adoration des lettrés et des sages. Les monuments que j’ai créés à cette époque fourmillent de symboles concernant les mondes parallèles. Notamment la pyramide de Khéphren est mon ouvrage. Pendant le Moyen Âge, ma main a partout semé les graines des vérités occultes. La vieille Angleterre possède l’église de Santa Albano, suscitée par mon génie et remplie de merveilles secrètes. J’ai dressé le temple fabuleux du Machu Picchu sur les montagnes des Andes, où sont condensées les sciences alchimiques et astrologiques. Les édifices d’Angkor au milieu des forêts indochinoises proviennent aussi de mon souffle. Ils contiennent les visages de l’avenir en relation avec les versets de la Torah. Mes pas créateurs ont fait naître sur tout le globe des tours couronnées de gloire et de mystères. Voilà pour la race cinquième à laquelle nous appartenons.

Mais j’ai de plus hautes ambitions pour la race future, la bleue, celle qui viendra quand l’atome aura détruit l’humanité actuelle. La race bleue contiendra dans sa nouvelle structure les dons parapsychologiques épars dans certains de nos contemporains : télépathie, autoguérison, téléportation, clairvoyance, clairaudience, puissance mentale sur les éléments. Elle sera digne de me comprendre. J’élèverai une pyramide atteignant mille mètres de hauteur. Les nuages y déchireront leurs fines dentelures. Cette pyramide contiendra vingt-quatre niches, chacune portant une statue de cristal qui représentera un des vingt-quatre sages de l’humanité disparue. Splendide olympe de têtes souveraines, la pyramide sera faite d’une matière unissant la transparence du verre à la dureté de l’acier. Ni l’eau ni le feu ne pourront la détruire. Elle subsistera inaltérable au fond des mers, après l’engloutissement des continents.

François Brousse
« Interiora, la pierre des cieux » dans Revue BMP, N°47-48, juin-juill. 1987

POUR INFORMATION

François Brousse affirme l’existence de plusieurs Hermès au cours des siècles. Dans certains textes, il identifie Hermès Thot et Hermès Trismégiste comme une même entité, architecte de la Grande Pyramide vers – 4000 av. J.-C. Dans d’autres écrits ou propos, Hermès Thot et Hermès Trismégiste font l’objet de deux incarnations distinctes, Hermès Thot étant antérieur au Trismégiste, qui parfois se confond avec le Septième Hermès à l’époque de Jésus. Les dates qui reviennent le plus souvent se situent aux alentours de – 4000 av. J.-C., mais dans son ouvrage Thot Hermès le prince de l’éternité, Brousse situe l’incarnation d’Hermès Thot ou Trismégiste en – 6526 avant notre ère. 

Matthieu Gany

Thot Hermès le prince de l’éternité

Thot Hermès vécut, dans le palais de ses pères, les tendres années de son enfance. Il apprit à méditer sous des ciels tantôt brillants comme le métal en fusion, tantôt brumeux comme des sourires mouillés de larmes.

Les Égyptiens aimaient beaucoup ce jeune prince, qu’environnait la double auréole de la douceur et de la méditation.

L’enfantin géant pourpre fraternisait non seulement avec les hommes mais encore avec les animaux. Il apprivoisa un babouin grimaçant et un ibis hiératique, qui le suivaient partout dans ses pérégrinations. La légende, s’emparant de ces souvenirs, fit de Thot Hermès, l’ibis divin, l’oiseau démiurge qui avait couvé l’œuf du monde. Les prêtres d’Hermopolis, lointains échos du maître, enseignaient que l’univers tout entier épousait la forme sphérique.

Ses premières années furent marquées par deux exploits de caractère différent, une espièglerie grandiose : le vol de cinquante génisses qui appartenaient aux pontifes d’Osiris ; une inspiration géniale : l’invention de la lyre.

Il emmena ses cinquante génisses dans une caverne mugissante, où les serviteurs des prêtres finirent par les découvrir. Ses parents morigénèrent le turbulent gamin qui, prit de remords (car il avait offensé Osiris, le dieu des résurrections) se fabriqua un instrument de musique pour y chanter des hymnes expiatoires. L’écaille d’une tortue morte et sept cordes fabriquées avec des fibres végétales, rendirent sous la main de l’enfant sublime des sons harmonieux. Dans sa pensée profonde, il consacra les sept cordes aux sept planètes qui brillent à travers l’ampleur du ciel, le Soleil resplendissant, la Lune rêveuse, Mars d’un éclat de rubis, Mercure le rapide, Jupiter au diamant dominateur, Vénus aux perles souriantes et le roi des siècles : le sombre Saturne. La lyre de Thot Hermès engendra d’abord tous les instruments de musique religieuse, puis l’innombrable armée des artifices vibra­toires où s’emprisonnent les orchestrations du cosmos.

François Brousse
Thot Hermès le Prince de l’éternité
, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2010, p. 26-27

Les Tarots, le livre de Thot Hermès, reflètent dans leur mouvant miroir de mouvantes images,

détachées de la sphère du futur.

Par la méditation et l’étude des lois cycliques, le Grand Initié sut donner aux arcanes majeurs le visage des prophètes à venir. Chacun y retrouve sa silhouette puissante ou sa doctrine profonde. Les principales religions du monde penchent rêveusement leur front sur ces lames prémonitoires.

Thot Hermès lui-même s’est dépeint dans l’Arcane I, le Mage, dont le sceptre commande aux génies de l’air.

Akh-en-Aton et Moïse montrent aussi leur crâne de géants.

François Brousse

« DIEU » (article) dans Revue BMP N°262-264, janv.-mars 2007

Les hiéroglyphes primordiaux

Thot Hermès voulut arracher les hommes primitifs aux carcans de l’ignorance, déployer devant leurs yeux émerveillés les trésors de la Gnose. Et d’abord remplacer la tradition orale, faible, susceptible d’embellissements ou de déchéances, par un granit stable : l’écriture !

Ainsi les humains auraient une mémoire inaltérable, gravée sur la pierre et qu’enrichiraient à chaque génération, des connaissances nouvelles.

Thot Hermès rendit à l’Occident le service inestimable d’inventer les hiéroglyphes égyptiens, d’où sortirent plus tard, par des métamorphoses savantes, les alphabets phénicien, grec et latin. Il déposa dans le sol de l’intelligence humaine la graine des paroles écrites d’où naquit l’arbre innombrable des livres, où pleurent et chantent les vents de l’esprit.

Comment s’effectua cette invention capitale, la seconde après l’invention du feu ? Dans les métropoles philosophiques de l’Himalaya, les yogis suprêmes avaient montré à Thot Hermès les symboles inscrits sur des plaques métalliques, la dévanâgarî, l’écriture des dieux, l’héritage de l’Atlantide. Mais l’écriture des dieux servait aux dieux, c’est-à-dire au cercle restreint des initiés. Le peuple l’ignorait encore. Hermès Thot, comme tous les réformateurs soulevés par la vague de

L’amour, décida de révéler aux peuples de l’univers la science secrète.

Un obstacle crucial se présentait. L’écriture des dieux, traduisant les nuances périlleuses de la métaphysique, pullulait comme une forêt équatoriale. Il fallait d’abord discipliner cette vie sans bornes, qui réclamait des études sans fin.

Par un éclair de génie, Thot Hermès réduisit à vingt-deux hiéroglyphes les modulations infinies de l’écriture initiatique. […]

Ces signes radicaux furent codifiés par Thot Hermès, que les traditions égyptiennes révèrent comme le maître des paroles divines. Il les mit en relation avec les signes du zodiaque, les sept planètes et trois constellations majestueuses. Il fonda le Tarot, la première des écritures, le plus ancien des manuscrits.

Ses vingt-deux arcanes majeurs, dont les reflets étincellent dans Le Livre des Morts et dans les monuments de l’Égypte, furent les hiéroglyphes primordiaux.

François Brousse
Thot Hermès le Prince de l’éternité, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2010, p. 35-36

Les Arcanes suivants désignent la complexe architecture des initiations et des vérités cosmosophiques. Je vais d’abord leur donner un sens, dans le message chiffré que Thot Hermès adresse à toute la planète :

I – II – III :
Moi, Thot Hermès, j’ose révéler le secret des initiations divines à tous les peuples de la Terre.

IV :
J’ai enfermé ce secret dans la Pierre Cubique, la Montagne construite par l’homme, la Grande Pyramide.

V :
Elle renferme l’union des forces de ténèbres et des forces de lumière qui obéissent à la puissance du Verbe, au maître des mystères.

VI :
L’histoire de l’avenir y est inscrite avec ses deux routes fondamentales, les énergies matérielles et les énergies idéales qui rythment la marche des évènements.

VII :
En plus de ces deux énergies, fulgurent de loin en loin les prophètes du Soleil, les nouveaux Osiris, les initiateurs de l’univers.

 

VIII :
Ils annoncent la vérité suprême : la loi du karma ou de la justice absolue, qui fait de chacun des humains son propre juge, son propre bourreau, son propre rédempteur.

IX :
Ils annoncent aussi la loi des réincarnations qui mène l’esprit à travers la nuit des existences successives, de monde en monde.

X :
J’ai symbolisé le destin de l’humanité dans la statue énigmatique par excellence, le Sphinx, qui contient les révolutions zodiacales.

XI :
Elle dit aux hommes que les chemins pour s’arracher au lion de l’animalité passent par les songes, la méditation métaphysique et l’art créateur.

XII :
Dans les songes, l’esprit humain se retourne et, délaissant la conscience, plonge dans les zones fécondatrices du subconscient et du surconscient.

XIII :
Par la méditation métaphysique, l’humain découvre les profondeurs de la mort et les techniques du dédoublement qui permet de connaître le grand mystère.

XIV :
L’art créateur, par le mélange du travail conscient et de l’inspiration céleste, nous hisse graduellement vers la conscience cosmique.

XV :
Il faut éviter la sorcellerie qui nous met en rapport avec les zones basses de l’astral universel et transforme le fils de Dieu en esclave.

XVI :
Il faut éviter aussi la science matérialiste qui, ayant libéré les puissances de l’atome, ne saura que détruire les civilisations.

XVII :
À travers les siècles, les mages apportent la vraie connaissance de l’homme, composé d’un corps physique, d’une âme mortelle et d’un esprit éternel.

XVIII :
L’âme mortelle est en rapport avec la Lune, la dualité, la souffrance, les passions tumultueuses et la superstition aux faces d’épouvante.

XIX :
L’esprit éternel est en rapport avec le Soleil, l’unité, la joie, l’amour, la vérité. Par l’imagination et l’intuition, il communique avec le Verbe.

XX :
À la mort, c’est le réveil de la vie véritable. Les trois parties de l’être humain, corps, âme, esprit, se séparent pour suivre une destinée différente.

XXI :
L’esprit éternel, dépouillé des voiles inférieurs, contemplant la vérité absolue, devient le maître de la matière, de l’énergie, du temps et de l’espace.

XXII :
L’âme mortelle, chargée de désirs terrestres, va lentement vers la destruction qui peut être plus ou moins douloureuse suivant l’intensité de ses désirs.

Tel, dans sa noblesse, apparaît le message chiffré d’Hermès Trismégiste. Ce message, non seulement nous remet en mémoire les lois primordiales qui brassent les atomes, les galaxies et les âmes, mais encore nous dévoile quel fut l’architecte illuminé du Sphinx de Gizeh comme de la Grande Pyramide. C’est Thot Hermès, le maître des paroles divines.

 

François Brousse
Thot Hermès le Prince de l’éternité
, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2010, p. 40-42

Les vingt-deux lois de la volonté

selon Hermès Thot

1) La vie, avec ses épreuves innombrables, a pour but, dans l’ordre de la Sagesse éternelle, l’éducation de la volonté. Ne point vouloir et ne point agir est aussi funeste à l’homme que de faire le mal. L’homme doit, comme Dieu, être sans cesse agissant.

2) C’est par la volonté que l’intelligence voit se dé­rouler les phases de la vie. Si la volonté est sai­ne, la vie est juste.

3) Affirmer ce qui est vrai et vouloir ce qui est juste, c’est créer. Affirmer et vouloir le contraire, c’est détruire.

4) Lorsque l’homme a découvert la Vérité et veut opérer la justice, rien ne lui résiste.

5) Afin d’affirmer qu’un homme est ou a été heureux ou malheureux, sachez la direction qu’a suivie sa volonté.

6) Une chaîne de fleurs est plus difficile à briser qu’une chaîne de fer.

7) La volonté de l’homme juste est l’image de la volonté de Dieu, et à mesure qu’elle se fortifie, elle commande aux événements.

8) Les intelligences dont la volonté ne s’équilibre point sont comme des astres avortés.

9) Acceptez le mal relatif comme un moyen d’arriver au bien absolu, mais ne le veuillez ni ne le commettez jamais.

10) Pour acquérir le droit de posséder toujours, il faut vouloir patiemment et longtemps.

11) Bravez le lion, et le lion vous craindra. Sachez commander à la douleur, et la douleur se changera en bonheur.

12) Aller au devant de la mort par dévouement n’est pas un suicide, c’est l’apothéose d’une sublime volonté, et la prise de possession de la vie éternelle.

13) Passer sa vie à vouloir et poursuivre des biens périssables, c’est se vouer au carcan de la mort.

14) Vouloir le bien avec violence est aussi injuste que vou­loir le mal. La violence crée le désordre et le désor­dre est le principe de tout mal.

15) Vouloir le mal, c’est s’asservir à la mort. Une volonté perverse est un commencement de suicide.

16) Souffrir, c’est travailler. Toute douleur acceptée avec obéissance et résignation est un progrès accompli.

17) Plus la volonté surmonte d’obstacles, plus elle grandit en puissance. L’espérance doit donc s’unir sans cesse à la foi.

18) La peur n’est qu’une paresse de la volonté. Les périls n’épouvantent que les natures avortées.

19) La lumière est un feu mis par la nature au service de la volonté. Elle éclaire ceux qui savent en user ; elle foudroie ceux qui en abusent.

20) Toute volonté qui lutte contre les décrets divins est réprouvée par l’éternelle Raison.

21) Lorsqu’on se crée des fantômes, on enfante des vampires. Quiconque se livre à l’erreur devient sa proie.

22) L’empire du monde appartient à l’empire de la lumière, et l’empire de la lumière est le trône de la volonté.

Hermès Thot
« Les vingt-deux lois de la volonté selon Hermès-Thoth » dans Revue Agni n°10, hiver 1955, Le coin de l’ésotériste

 

L’hermétisme nous permet de connaître tous les secrets symboliques de toutes les religions et de connaître en nous tout ce qu’il y a de secret et de parfait.

François Brousse
Entretien, Clamart, 1er janv. 1989

La Table d’émeraude

La Table d’Émeraude a été trouvée – d’après la légende – dans le cercueil d’Alexandre le Grand, gravée précisément sur une émeraude et elle contient la sagesse d’Hermès Trismégiste.

Hermès Trismégiste nous affirme essentiellement que « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas pour former les miracles d’une même unité. »

François Brousse
Conférence « La Table d’émeraude », Prades, 15 juin 1972

D’après la tradition, sur un livre aux pages d’or, des mots formés d’émeraudes traçaient les treize propositions suivantes.

Ce livre émanait d’Hermès Trismégiste – cette appellation symbolique désignant à la fois la planète Mercure, le prophète Hermès et le grand centre initiatique de l’Égypte ancienne :

I – Ceci est vrai, sans mensonges, très véritable.

II – Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.

III – Pour faire le miracle de l’Unité.

IV – Et comme toutes choses sont venues de l’Un, elles en sont venues par adaptation.

V – Le Soleil est son Père. La Lune est sa Mère. Le Vent l’a porté dans son ventre. La Terre est sa nourrice.

VI – Le Père de Tout, le Télesme du monde entier est ici.

VII – Sa force est entière si elle est convertie en Terre.

VIII – Tu sépareras la Terre du Feu, le Subtil de l’Epais, doucement, avec adresse.

IX – Il monte de la Terre au Ciel, et derechef redescend en Terre, et il reçoit la force des choses supérieures et inférieures.

X – Ainsi tu verras la gloire du Monde et l’obscurité s’éloignera de toi.

XI – C’est la force forte de toute force ; elle vaincra toute chose subtile et pénètrera toute chose solide.

XII – Ainsi fut créé le Monde.

XIII – De ceci sortiront d’innombrables adaptations dont le moyen est ici.

Hermès Trismégiste
« La table d’émeraude » dans Revue Agni n°16 & 17, été – automne 1957, Le coin de l’ésotériste

Aegyptis

Les cycles primitifs épouvantent l’aura,

Isis est ce qui est, qui fut et qui sera.

Une lumière rose enchante les iris

Et l’œil de Dieu flamboie sur le front d’Osiris.

Horus, multipliant d’effrayants coups d’épée,

Pourchasse les démons à travers les cépées,

Mais Hermès de sa lyre envoûtant les humains

Pour conquérir le Ciel nous ouvre les chemins.

Vieille Égypte, maîtresse et fille des prophètes

Ton étoile farouche illumine nos faites !

27 janvier 1988

François Brousse
Le Graal d’or aux mille soleils, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1989, p. 144

La sagesse d’Hermès

La pensée transcendantale, qui aboutit à la haute métaphysique, respire sous le signe d’Hermès.

Magnifique, puissante, triomphale, elle connaît les secrets essentiels du cosmos. D’autre part, se plie et se replie la démarche purement dialectique, livrée à elle‑même.

La sagesse d’Hermès, c’est la raison plus l’intuition. La dialectique, dépourvue d’intuition, prend un inquiétant visage. Elle se perd dans la recherche d’une vérité froide, ignorant les échos d’ordre moral. La fleur empoisonnée de Mercure, c’est la science inférieure, inhumaine, qui ne connaît ni le bien ni le mal. Cette neutralité apparente se traduit par des résultats effroyables comme la vivisection.

Chaque année, 80 millions d’animaux sont massacrés, rien qu’en Europe, au nom d’une science destructrice et féroce. Elle qui se prétend hors du bien et du mal est, en réalité, enfoncée dans un mal terrifiant. La science se met au service des passions, des caprices, des folies de l’humanité. La conséquence de cet axiome nous mène sur les chemins de la pollution et des bombes nucléaires qui, amassées dans des arsenaux lointains, menacent les vivants d’une destruction totale. […] La Terre pourrait, après tout, suivre la voie d’Hermès au lieu d’arpenter celle du Mercure terrestre. 

François Brousse
Le Livre des révélations – Tome 2, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 79-80

Fondateurs de religion

Quant aux religions elles‑mêmes, je parle des grandes religions conquérantes, aux formes nettes, aux enseignements précis, aux arêtes tranchantes, elles sortent d’êtres exceptionnels et formidables engendrés par le labeur continu de plusieurs siècles, êtres souverains qui fondent en leur cœur géant un génie de feu, une volonté de fer et d’inconcevables énergies supranormales.

Ce sont les vastes fondateurs des cultes, les prophètes plasmateurs d’idées et de nations, les maîtres superbes qui imposent au monde bouillonnant la forme de leur âme ! Ils refont les cerveaux et pétrissent les peuples. Ils s’appellent Ram, Krishna, Orphée, Hermès, Zoroastre, Moïse, Bouddha, Jésus, Manès, Mahomet, colonnade de colosses azurés qui soutiennent dans l’abîme le fronton sidéral de la Vérité.

François Brousse
« Fondateurs de religion » dans Revue BMP N°179, juill. 1999

L’Avatar

Tous les six cents ans – rythme approximatif et réel – l’Avatar s’incarne, non dans une personne mais dans cinq, qui apparaissent à un siècle d’intervalle. Par exemple Jésus, Apollonius de Tyane, le Maître de Justice, Patanjali et le septième Hermès forment le multiple Avatar de notre ère, les cinq visages du Dieu ineffable.

François Brousse
La Trinosophie de l’étoile Polaire, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 22

 

Cinq maîtres

Pour connaître la révélation de l’époque de Jésus, il faudrait connaître la révélation des cinq maîtres de celle-ci.

  • Il y a Jésus de Nazareth, qui a répandu à travers toute la Terre – et plus tard ses disciples – la doctrine de l’amour universel.
  • Il y a aussi le Maître de Justice, un demi-siècle avant Jésus, qui fut son prédécesseur et qui a apporté une rénovation dans l’ordre des esséniens et des nazoréens. C’était un être basé surtout sur la pureté, la justice et le goût de perfection.
  • À côté de ces deux grands maîtres, il y en a un troisième, d’une taille colossale, un certain Apollonius de Tyane. […] Sa vie merveilleuse a été décrite par Philostrate et parut en France en langue française sous la signature de Mario Meunier, Apollonius de Tyane ou le Séjour d’un dieu parmi les hommes […].
  • Après nous avons Patanjali qui est évidemment le maître des aphorismes et à la base même de tout le yoga universel. Il est à peu près de cette époque.
  • Enfin, nous avons le Septième Hermès, celui qui a écrit les livres gnostiques d’Égypte et aussi les livres d’Hermès Trismégiste, lesquels ont créé une véritable religion aussi belle et aussi noble que celle du Christ.

Pour connaître la pensée religieuse ou plus exactement métaphysique et surtout ésotérique d’une grande époque de révélations, il faut non pas un, mais cinq maîtres. 

François Brousse
Conférence, 2 mai 1974, Perpignan, « Victor Hugo

Nous avions, aux premiers âges du christianisme, une multitude de maîtres en même temps que Jésus.
Il y avait Jésus, Apollonius de Tyane, Patanjali, Simon le Mage et le Septième Hermès, pour ne parler que de ceux-là ! Et nous retrouvons cette loi, c’est-à-dire que l’avatar s’incarne ou adombre plusieurs maîtres et non pas un seul.

Si cette loi était mieux connue, on aurait évité les absurdités du christianisme. On aurait su qu’il y avait Jésus, et aussi Apollonius de Tyane, et aussi Hermès Trismégiste. Rien que ces trois auraient transformé l’image du christianisme qui apparaît assez triste aux yeux du métaphysicien et aux yeux de l’ésotériste, et nous aurions probablement évité les inquisitions, les croisades, l’extermination des vaudois et la croisade des albigeois. Il semble qu’à ce moment-là, plus de force et plus d’amour se serait répandus à travers la Terre. Il faut voir dans l’Avatar, non pas une tête, mais habituellement cinq têtes : il y en a une qui réussit et les autres sont occultées, mais elles sont aussi importantes.

Je vous ai parlé d’Apollonius de Tyane, eh bien, pendant trois cents ans, le monde a hésité entre Jésus et Apollonius, et je dirai, « malheureusement », que c’est Jésus qui l’a emporté. Si cela avait été Apollonius, Jésus aurait triomphé quand même, mais sa religion n’aurait pas été persécutrice, et elle aurait connu au moins le végétarisme d’un côté, et la réincarnation de l’autre, choses qu’elle ignore ou qu’elle paraît ignorer.

François Brousse
Conférence « Les Maîtres de l’Aggartha », Paris, 29 nov. 1983

 

Le Septième Hermès

Le Septième Hermès a révélé toute une série d’initiations et de connaissances dans les livres secrets des gnostiques égyptiens et aussi dans les livres d’Hermès Trismégiste qui datent, semble‑t‑il, de cette époque parmi lesquels on trouve La Vierge du Monde, La Coupe et toute une série d’ouvrages d’une étonnante et fulgurante beauté. On y trouve des prophéties surprenantes sur notre époque ; elles tombent merveilleusement justes sur tout ce qui arrive actuellement. 

François Brousse
Conférence « Les Maîtres », Prades, 20 janv. 1977

 

Tant attendu ne reviendra jamais,

Dedans l’Europe en Asie apparaîtra

Un de la ligue issu du Grand Hermès

Et sur tous rois des Orients croîtra.

Nostradamus, Centurie X-75

Le second avènement du Christ, que l’on attendait tant, ne reviendra jamais. Dans un pays à la fois européen et asiatique (la Russie) apparaîtra un prophète de la lignée du grand Hermès et sa renommée croîtra dans toutes les contrées d’Orient. Le grand Hermès, Hermès Trismégiste (le trois fois grand) est le législateur illuminé de l’antique Égypte. Il devint le dieu

de la Magie, le Maître des mystères, le possesseur de la sagesse éternelle. Ses livres renferment les secrets les plus transcendants de l’âme. Le nouvel Hermès sera donc un Révélateur Divin.

Pour qu’il puisse surgir dans la puissante Russie, une évolu­tion du Bolchevisme est nécessaire. Cette doctrine matérialiste, ou bien disparaîtra, ou bien se pénétrera de tolérance universelle. Les églises, actuellement rouvertes dans l’empire stalinien, indiquent un progrès. Cela d’ailleurs, fortifierait le Communisme dont les théories économiques ne manquent ni de justesse, ni de justice.

François Brousse
La Prophétie des papes (publication par Revue Sources et Flammes), Imprimerie Buro-Services, Perpignan, 1981, p. 28

ALDEBARAN

La Grande Pyramide

Créée par Thot Hermès

Dans l’ouragan numide

Se dresse pour jamais.

Son éternel sommet

Cherche les cieux humides

Où les claires chlamydes

Et le turban s’aimaient.

Sur le couchant où rôde

La perverse émeraude,

Le cheval délirant

Jette au vent sa crinière

Dont la splendeur dernière

Embrasse Aldébaran.

François Brousse
Les Miroitements de l’infini, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 122

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