Les maîtres de l’Aggartha

Au-delà de l’espèce surhumaine, les hommes de génie, s’élève quelque chose d’encore plus formidable, le royaume des maîtres.

Ils formeraient l’espèce la plus haute où puisse parvenir l’évolution universelle.

On a prétendu qu’ils vivaient dans une sorte de retraite que les uns appellent Shambala et que les autres appellent Aggartha.  

François Brousse

Conf. FB, « Les maîtres de l’Aggartha », Perpignan, 31 oct. 1983

Les maîtres de l’Aggartha

Après Shambala, nous arrivons au sublime collège initiatique appelé l’Aggartha. C’est le point le plus haut et le degré le plus parfait que l’on puisse parvenir. L’Aggartha comprend vingt-deux grands maîtres, ceux qui ont atteint la conscience cosmique et l’illumination permanente. Ils sont à la fois volontaires comme Napoléon, intelligents comme Einstein, créateurs comme Victor Hugo et saints comme Jésus-Christ. Ces vingt-deux grands sages sont les points de convergence de l’humanité tout entière. En l’Aggartha, il y a la puissance, l’amour, la sagesse et la création de la beauté, ce qui fait que l’homme devient semblable à Dieu, Dieu qui est à la fois le grand poète, le grand géomètre et le grand amoureux éternel. Ce collège initiatique se nomme aussi la Grande Fraternité blanche qui domine le monde. Ces maîtres ont atteint l’immortalité du corps éthérique. L’Aggartha a une autre fonction : elle représente Dieu présent dans tout le système solaire. Shambala et l’Aggartha envoient des pensées d’amour, de sagesse et de beauté à travers le monde.

François Brousse

« Hiérarchie planétaire », Revue Fontaine des lumières, Haguenau, N°2, sept. 1985

Les maîtres de l’Aggartha

Après Shambhala, nous arrivons au sublime collège initiatique appelé l’Aggartha. C’est le point le plus haut et le degré le plus parfait que l’on puisse parvenir. L’Aggartha comprend vingt-deux grands maîtres, ceux qui ont atteint la conscience cosmique et l’illumination permanente. Ils sont à la fois volontaires comme Napoléon, intelligents comme Einstein, créateurs comme Victor Hugo et saints comme Jésus-Christ. Ces vingt-deux grands sages sont les points de convergence de l’humanité tout entière. En l’Aggartha, il y a la puissance, l’amour, la sagesse et la création de la beauté, ce qui fait que l’homme devient semblable à Dieu, Dieu qui est à la fois le grand poète, le grand géomètre et le grand amoureux éternel. Ce collège initiatique se nomme aussi la Grande Fraternité blanche qui domine le monde. Ces maîtres ont atteint l’immortalité du corps éthérique. L’Aggartha a une autre fonction : elle représente Dieu présent dans tout le système solaire. Shambala et l’Aggartha envoient des pensées d’amour, de sagesse et de beauté à travers le monde.

François Brousse

« Hiérarchie planétaire », Revue Fontaine des lumières, Haguenau, N°2, sept. 1985

On peut dire que tous les grands courants d’amour qui traversent le monde proviennent des maîtres et ces maîtres forment le cercle que l’on appelle l’Aggartha ou Shambala.

Il y a quand même une différence à faire entre les deux.

Shambala est le premier cercle et l’Aggartha est le deuxième, le plus haut, le plus puissant, le plus divin si l’on peut dire.

L’Aggartha est en train de régenter l’évolution spirituelle et morale de tout le système solaire tandis que Shambala s’occupe exclusivement de la Terre.

François Brousse

Conf. FB, « Les maîtres de l’Aggartha », Perpignan, 31 oct. 1983 

Je crois qu’il y a trois ou quatre degrés à franchir:

  • Le premier degré, c’est la sainteté ;
  • Le deuxième degré, c’est le comité des Neuf ;
  • Le troisième degré, c’est Shambala ;
  • Et le quatrième serait l’Aggartha.

Alors sur la chaîne – car c’est une chaîne – qui peut mener à la connaissance intégrale et absolue, il faut commencer par être un saint. Or, la sainteté, c’est extrêmement simple : si vous arrivez à aimer vos ennemis, vous êtes un saint. C’est terriblement difficile et c’est terriblement facile. Enfin, c’est plutôt difficile que facile, c’est un pas terrible à franchir. Vous êtes saint et à ce moment-là vous passez au comité des Neuf dont Jacques Bergier, un des auteurs du Matin des magiciens[1], a essayé de percer le secret.

[1] BERGIER Jacques (1912-1978) & PAUWELS Louis (1920-1997), Le Matin des magiciens – Introduction au réalisme fantastique, Éd. Gallimard, Paris, 1960

François Brousse
Conf. FB, « Les Messies de l’Occident », Bordeaux, 15 oct. 1988 

 

Les Neufs Inconnus
Leur origine remonte à l’empereur hindou Asoka qui vécut vers 250 av. J.-C. Ils forment une série de philosophes et de savants qui demeurent habituellement inconnus. Ils sont capables de transformer le monde à travers leur savoir car ils possèdent de très hautes connaissances scientifiques. Ils mesurent le monde dans sa profondeur ; ils ont découvert la pierre philosophale ; ils possèdent le moyen de régénérer les cellules vivantes ; ils savent produire des tremblements de terre et ont le pouvoir de changer le climat ; ils connaissent le moyen de bouleverser les forces de l’éther ; ils ont trouvé la quadrature du cercle, ce qui leur permet de passer d’une dimension à une autre et de se rendre notamment invisible ; ils possèdent le secret du mouvement perpétuel ; ils ont trouvé les énigmes de la couleur ; ils ont découvert aussi la manière de créer des êtres vivants ; ils ont la puissance d’endormir n’importe quel homme à travers toute la Terre ; ils appartiennent à toutes les catégories de l’humanité.

Ils pourraient être les maîtres les plus absolus de la planète, mais ils refusent bien entendu d’utiliser leurs connaissances qu’ils gardent pour eux en protégeant ainsi l’humanité. Il leur faut une certaine force d’amour au service de cet idéal. Pour atteindre cette loge il existe une sorte de porte d’entrée, on ne peut la franchir que si l’on a au fond de son cœur l’amour de l’humanité.

François Brousse
« Hiérarchie planétaire », Revue Fontaine des lumières, Haguenau, N°2, sept. 1985

Passons maintenant à la loge suivante dans la hiérarchie planétaire : on la nomme Shambala. […] Les maîtres de Shambala ont une intelligence remarquable, un amour infini et une puissance exceptionnelle. Cette loge est composée de soixante-douze mages. Ils ont atteint la sagesse, ils ont atteint l’amour, ils ont atteint la puissance, il leur manque la puissance de création esthétique. Quand ils l’auront atteinte, ils seront alors en conscience hypercosmique. Shambala est l’alliance de la sainteté et de la puissance et de l’intelligence. Shambala représente Dieu sur la Terre. Le maître tibétain Djwal Khul fait partie de Shambala, mais le comte de Saint-Germain, lui, fait partie de l’Aggartha qui, elle, est située à un étage supérieur. Un autre détail en ce qui concerne Shambala, c’est que tous les maîtres qui en font partie se souviennent très précisément de leurs incarnations passées.

François Brousse
(« Hiérarchie planétaire », Revue Fontaine des lumières, Haguenau, N°2, sept. 1985

« L’Aggartha » dans Magazine Soleil levant, N°192 – Janv. 2012

L’erreur élitiste

La première erreur commise par pratiquement tous les groupes initiatiques est d’affirmer qu’ils sont les seuls à être en relation avec les maîtres de la sagesse. C’est une affirmation d’une étroitesse démesurée. En réalité, les grands maîtres de la sagesse, les grands maîtres de l’Aggartha, sont des entités spirituelles qui veillent sur toute l’humanité et qui ne s’enferment pas dans les limites d’une religion ou d’une secte ou d’une fraternité rosicrucienne ou théosophique ou ce que l’on voudra.

Ils sont en dehors de tout cela et il suffit de s’adresser à eux d’un cœur pur pour que ces entités qui sont sur la Terre pour faire évoluer l’humanité prennent en considération cet appel infini et puissant, car le cœur de l’homme est le temple de Dieu si nous en croyons saint Paul.

François Brousse
Conf. FB, « La vérité sur le Wesak et la fête du feu initiatique », Paris, 24 juin 1986

L’erreur de la plupart des ésotéristes

L’erreur de la plupart des ésotéristes, trempés dans la psychanalyse, c’est de croire qu’il ne faut pas de maître. Cette idée admirable flatte l’orgueil et la vanité des humains. Ils prétendent ne pas avoir besoin de guide parce qu’ils sont, eux, suffisamment évolués pour toucher directement l’absolu. Il arrive effectivement que cela soit vrai, mais ce n’est vrai que pour une infime minorité. D’ailleurs ces êtres sont tout de même illuminés, incendiés, enflammés, transfigurés, et en fin de compte initiés par des maîtres invisibles. […]

Les véritables maîtres ne sont pas les fondateurs de religion. Les véritables maîtres sont les génies littéraires, métaphysiques et artistiques, qui, dans des vies antérieures, ont déjà connu la conscience cosmique, et qui, volontairement, se sont réincarnés pour apporter la délivrance aux hommes sous la forme de miraculeux poèmes, de musiques exaltantes ou de peintures divines.

François Brousse
« La vision de Ganeshananda – Banquet OOOO », Perpignan, 27 oct. 1984, BMP, N°299, mai 2010

L’humanité évolue, elle est en quelque sorte la dernière fleur de l’arbre animal ; nous avons été successivement à travers les siècles des plantes, des poissons, des reptiles, des amphibiens, des oiseaux, des quadrupèdes, enfin des hommes, des humains, et notre sort est de devenir des surhumains, autrement dit, des dieux.

L’Aggartha est composée de ces hommes surhumains qui sont devenus des dieux. Ils ont atteint une immortalité parfaite, en ce sens qu’ils ont un corps éthérique indestructible, grâce auquel ils peuvent refaire, quand ils le voudront, des corps physiques.

François Brousse

Conf. FB, « Wesak 1987 », Paris, 23 juin 1987 

Les 24 vieillards de l’Apocalypse

Saint-Germain à travers François Brousse (Évocation, Vernet-les-bains, 15 août 1989)

F. B. : J’ai vu le soleil s’ouvrir, il en jaillit un cavalier, c’était le comte de Saint-Germain. Il portait un manteau rouge, plus rouge que jamais, un rouge de feu et il était monté sur un cheval couleur arc-en-ciel. Je distinguais à côté de lui comme un aigle d’or aux yeux rubis ; cet aigle avait quatre ailes et l’accompagnait d’une manière permanente. Puis il s’est posé ici et m’a dit :

  • Regarde, je suis un des vingt-deux maîtres de l’Aggartha mais en réalité vingt-deux n’est qu’un chiffre approximatif, nous pouvons être vingt-deux, vingt-trois ou vingt-quatre. Nous sommes en rapport avec les vingt-quatre vieillards de l’Apocalypse et avec les vingt-quatre Tirthankaras qui sont les sages réalisés du jaïnisme. C’est pourquoi il n’y a pas vingt-deux lames dans le Tarot mais vingt-quatre.

François Brousse
WENGER J.-P., Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha, Montréal, éd. Saint-Germain-Morya, 2012, p. 316

Les Frères Aînés

Nous sommes, nous, les Frères Aînés, Koot‑Houmi, Morya, Saint‑Germain, les résultats d’une évolution prodi­gieuse. Nos êtres, plus anciens que les vôtres, plongent dans une antiquité inconcevable. Ils ont acquis la réalisation définitive.

Notre suprématie se met au service de l’ascension humaine. Par nos pensées, torrent perpétuel d’amour, de puissance, de sagesse, de beauté, de joie, nous baignons d’un flux vivifiant les multitudes et les penseurs.

Parfois, nous nous manifestons directement à quelques privilégiés.

François Brousse
Les Visiteurs des millénaires – Le Comte de Saint-Germain
, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 11-12

L’Aggartha n’est pas matérielle

Des livres, magnifiques d’ailleurs et remarquablement bien documentés, vous disent que l’Aggartha existe, qu’il existe physiquement, qu’il est à l’intérieur même de la Terre, qu’il y a à l’intérieur de la Terre une multitude de couloirs, de souterrains, tout un royaume mystérieux dans lequel habitent des sages. Vous le trouvez notamment dans La Race qui nous exterminera de Bulwer-Lytton où il montre dans la profondeur de la Terre un immense royaume, ce royaume gouverné par des sages et qui connaît le Vril, c’est-à-dire une force démesurée capable de détruire les continents. Or ce royaume existe, mais nous ne pensons pas du tout qu’il soit d’ordre matériel, nous pensons au contraire qu’il est d’ordre astral, si vous voulez éthérique, éthérique et astral en tout cas. 

François Brousse
Conf. FB, « L’ère des Poissons », Perpignan, 9 mai 1978

Répétition des noms sacrés

La méthode la plus simple pour parvenir à la réalisation consiste à répéter les uns après les autres les noms des vingt-quatre maîtres de l’Aggartha.

Lorsque vous arrivez au dernier qui s’appelle non pas Babaji mais Sanat Kumara, l’éternel adolescent aux seize printemps, imaginez que vous le touchez. Au fond c’est un travail de concentration extrêmement simple. En touchant avec votre main astrale l’illustre Maître, vous sortez de votre corps et vous recevez de lui la communication d’une énergie transcendantale.

François Brousse
« Banquet OOOO », Revue BMP, N°85, janv. 1991

L’Aggartha au Kali Yuga

L’Aggartha n’est pas toujours visible. Elle est l’axe et la cime de l’univers.

Dans les périodes d’illumination, on la voit, et on rentre en contact avec elle. Pratiquement tous les peuples connaissent alors sa puissance et sa mission. Mais lorsque l’on pénètre dans une zone de ténèbres, comme le Kali Yuga à la fin duquel nous sommes, l’image éblouissante de l’Aggartha disparaît.

Seuls des êtres prédestinés peuvent entrer en contact avec elle et répandre à travers eux son rayonnement sur la Terre.

François Brousse
« La vision de Ganeshananda – Banquet OOOO », Perpignan, 27 oct. 1984, Revue BMP, N°299, mai 2010

    La mort provient du sentiment d’agressivité qui hurle dans les abîmes de notre être. 

    Si nous parvenions à vaincre ce sentiment d’agressivité, le fondre dans la flamme de l’Amour universel, la mort disparaîtrait.

    Je ne connais guère d’exemples d’une pareille victoire.

    Les maîtres de l’Aggartha, seuls, ont pu rendre immortel non leur corps de chair mais leur double vital. 

     

    François Brousse
    « Hakem », Revue Dialogues, N°36, janv. 1983

    Après le règne humain, viendra le règne surhumain, comme l’ont proclamé solennellement le sombre Nietzsche et le resplendissant Hugo.

    Nietzsche fait du surhomme une peinture mutilée et terrible ; il aura cet ultime fruit des forces : la volonté, le courage, l’intelligence, le sens esthétique et, mal­heureusement, l’absence d’amour, la cruauté implacable. Vision absurde ! Hugo, bien avant Nietzsche, en avait donné une esquisse bien plus conforme aux lois divines. Le surhomme possédera la puissance, la sagesse, la création poétique et artistique, l’amour, l’esprit de prophétie et l’union avec l’Âme du monde. Le talisman de la bonté couronne le mage. Ces exemplaires de surhumanité existent déjà sur la Terre, ce sont les grands poètes, les grands philosophes et les grands scientifiques, triple cohorte dont le génie illu­mine l’histoire. Ils forment les germes de la race future.

    Eux‑mêmes constituent la cime du monde, ceux que les gnostiques nomment les Spirituels. Au‑dessous, la zone intermédiaire, les Psychiques, les croyants sincères d’une religion quelconque, absorbés par l’idée de leur propre salut et pratiquant plus ou moins la morale altruiste. Ils ont, parfois aussi, des rapports avec les saints, les morts et les anges, mais ces éclairs de luci­dité sont d’une rareté extrême. Au plus bas de l’échelle grouille la masse innombrable des Corporels, pour qui seule la chair existe et qui vivent uniquement de sensations, dans l’i­gnorance de l’amour et de la pensée. Certains gnostiques ont décrété que cette catégorie, attachée aux choses é­phémères, participe de leur impermanence et périra comme elles, entièrement. Une telle supposition s’avère contraire à la nature indestructible du prin­cipe pensant qui brille et palpite en nous. Il est plus normal d’admettre que le principe, l’étincelle solaire, habite d’abord des formes corporelles, ensuite des croyants psychiques, enfin des maîtres spirituels. Quand ils ont atteint cette hauteur sublime, ils ne peuvent plus retomber, et commence pour eux une hiérarchie nouvelle.

    Qu’y a‑t‑il au-delà des hommes de génie ?

    Deux vertiges surgissent : le cercle de Shamballa, la sphère de l’Aggartha, le premier terrestre, et la seconde solaire. Nous entrons alors dans le mys­tère du monde occulte, si mal compris par les ésotéristes contemporains.

    Certains semblent avoir été en contact avec des maîtres comme Morya ou Djwal Koul, mais ils ont interprété de travers leur colossal message. Hélas le se­crétaire humain ne tressaille pas toujours à l’unisson des Immortels. La voix divine parle, mais les enfants de la Terre l’entendent imparfaitement et déforment involontairement. Je suis en mesure de rectifier quelques erreurs, dont la constance étonne chez des écrivains consacrés aux grandes énigmes de la vie et de l’invisi­ble.

    Ils nous affirment que la Fraternité blanche, la hiérarchie des Frères Aînés, gouverne tous les événements qui scandent l’évolution des peuples. Ainsi les hommes‑dieux seraient responsables, aujourd’hui, des quarante guerres qui dévastent la face de notre globe, des montagnes de massacrés, des fleuves de sang écumant, de l’écrasement des faibles par des dictateurs.

    N’est‑ce pas l’aveu d’un échec sans précédent ? Non !

    Le désordre de l’humanité s’explique par le libre arbitre humain, par ce talisman qui jette tant de clartés et tant de ténèbres.

    Depuis les origi­nes, l’homme peut choisir entre le bien et le mal, entre l’Être et le néant. Mais les conséquences de son choix se déroulent implacables comme un tank de puissance irrésistible. Quand nous préférons la haine à l’amour, la sottise à l’intelligence, la vengeance au pardon, la laideur à la beauté, nous créons les guerres, les révolutions, les tyrannies, les conflits et les mas­sacres. L’humanité est pleinement responsable de ses malheurs.

    Alors, à quoi sert la Grande Fraternité blanche ?

    Elle est le phare d’où rayonnent les feux éternels de la bonté, de la sagesse et de la splendeur, triple torrent de flamme télépathiquement émis par les Frères Aînés qui veillent à la montée intellectuelle, morale et spirituelle des âmes. Ces feux éternels irradient la connaissance divine. On peut accepter ou rejeter ce don venu des cieux les plus hauts. Si on les rejette, dans la pensée aussi bien que dans les faits, on devient la proie de l’ignorance et de la folie. Si on les accepte totalement, on s’élève pas à pas vers les cimes de la divinisation. Ce niveau de super conscience inévitablement se réalisera. Mais son épiphanie peut être retardée ou accélérée par la volonté libre des hommes.

    Un nouveau problème se pose à propos de l’apparence des surhumains. Les génies supérieurs comme Valmiki ou Victor Hugo ont pris un corps de chair et de sang, maintenant devenu poussière. Mais le second cercle des surhumains, que l’on pourrait appeler animique, ouvre des spirales étonnantes. Ce cercle animique englobe Shamballa, puis l’Aggartha, enfin les entités solaires. De ces dernières, je ne dirai rien, car leur vie et leur personnalité se pla­cent au‑dessus du niveau actuel de la pensée humaine. […]

    Signalons simplement que les archanges se composent de subs­tances supramentale, atmique et bouddhique, fondues dans la supraconscience et possédant une forme de lumière éblouissante. En revanche, ils ne possèdent ni mental inférieur, ni astral, ni éthérique. Une robe de feu subtil dessine leur figure.

    Après la hiérarchie solaire, descendons sur notre planète où nous ren­controns la Grande Fraternité blanche avec, à sa tête, Sanat Kumara, l’ado­lescent éternellement vierge, le roi des Initiés.

    Il a la ressemblance d’un jeune homme de seize ans, d’une beauté indicible, et pourtant son âge dé­passerait dix‑huit millions d’années. C’est dans cette lointaine période temporelle qu’il est venu, sur un char de feu, de la planète Vénus, astre éclatant du matin, accompagné de trois assistants et d’une trentaine de maîtres. L’actuel désert de Gobi était alors une mer scintillante et vaste qui embrassait amoureusement l’île Blanche, le joyau de la Terre, comblée d’arbres, de parfums et d’oiseaux. Cette île eut l’honneur d’accueillir la fusée interplanétaire transportant le Roi du monde, son cortège d’initiés et son nombreux équipage vénusien.

    Ce dernier élément se mélangea aux grands singes anthropoïdes qui couvraient la planète et, de leur union, sortirent les puissants Lémuriens, la seconde race de la Terre. La première, la diaphane race de cristal, avait disparu. Dans la Genèse, le souvenir de cet évènement s’exprime dans les fameux ver­sets où l’on dit que les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et leur firent des enfants qui furent les géants.

    Le Roi du monde, ses trois assistants et les trente maîtres, devinrent les instructeurs de la deuxième humanité. Mais ils ne possèdent pas, comme nous, un corps physique soumis aux contraintes de la matière vivante. Sanat Kumara, tous les voyants sont d’accord sur ce point, habite un corps artificiel qui ne vieillit jamais, et qui a été formé par la puissance de l’esprit. Il en est de même de ses trois assistants : le Manou, créateur des ethnies ; le Bodhisattva, père des religions ; le Maha‑Chohan, gouverneur des civilisations. Toutefois, il faut déjà marquer une différence ; Sanat Kumara compte son âge par millions d’années, ses trois assistants se contentent d’accumuler les millénaires. Quant aux trente maîtres, ils ont diminué au cours des siècles et ne sont plus que vingt‑quatre, les vingt‑quatre vieillards dont parle l’Apocalypse. Toute cette architecture grandiose, Sanat Kumara, les trois assistants et les vingt‑quatre vieillards, compose l’Aggartha, que les kabbalistes nomment la Jérusalem céleste.

    Mais ici, j’ai besoin de dissiper une erreur extraordinaire propagée par de remarquables voyants, dont le plus étonnant est Charles Leadbeater. Ils ont commis la regrettable confusion de mêler le monde astral au monde physique. […] En effet, il faut savoir que le but de l’évolution est de fabriquer des humains immortels, non dans leur corps physique (utopie contradictoire) mais dans leur corps éthérique. Ils peuvent alors par la concentration de leur volonté, condenser des corps tangibles. La nuance est de taille !

    Ainsi le comte de Saint‑Germain et Melchisédech apparaissent‑ils d’âge en âge, avec de longues périodes d’occultation. Donc, l’explication éthérico-­créatrice illumine les mystères de l’Aggartha. Les maîtres peuvent aussi quitter leur forme éthérique et transporter leurs principes astral, mental et spirituel dans le corps charnel d’un disciple préparé à ce privilège. […]

    François Brousse
    Revue BMP, N°6, nov. 1983, « La vérité sur les maîtres de l’Aggartha » 

     

    Les divers maîtres correspondent aux différentes lames du Tarot :

    Celui du tarot numéro I est Narada, le maître éternel qui pérégrine de planètes en planètes en apportant toujours des connaissances nouvelles ; c’est également Rama qui a vécu environ huit mille ans avant notre ère et qui fut le créateur de la sagesse purement indienne et universelle.

    L’arcane II représente la papesse assise devant une porte fermée ; elle ouvre un livre où elle lit les secrets de l’infini. Cela correspond à Helena Blavatsky qui, malgré ses agitations permanentes, est devenue un des maîtres de l’Aggartha.

    La troisième est l’impératrice représentée avec un cercle de douze étoiles autour de la tête. Elle porte l’enfant-soleil à l’intérieur de son ventre. C’est Isis qui fait partie des maîtres de l’Aggartha.

    Le quatrième est Hermès, le maître de la sagesse égyptienne qu’il a répandue à travers, semble-t-il, ses deux mille livres ; il aurait éclairci tous les mystères du ciel et des abîmes secrets.

    Le cinquième est l’archiprêtre, le grand hiérarque bénissant de ses trois doigts deux êtres prosternés devant lui, un être vêtu de rouge et un être vêtu de noir. Cela représente, dans un certain sens, Jésus le Galiléen qui a réussi à vaincre d’un côté, la violence, c’est-à-dire le rouge, et de l’autre côté, le désespoir, le noir. […]

    Le VI montre Éros dirigeant sa flèche vers un être hésitant entre deux chemins ; cet arcane extraordinaire est celui de la liberté humaine ; et on peut transformer l’univers à travers l’arcane VI : il suffit d’en prendre conscience. Les deux maîtres sont Zoroastre et Manès.

    Le VII est le char d’Osiris ou de Krishna. Les deux maîtres sont donc Osiris et Krishna, qui font partie des 22 maîtres de l’Aggartha.

    Le VIII représente la justice avec une énorme balance avec un glaive. Cette lame correspond à Patanjali, le maître des yogas et des karmas. Il a étudié et décrypté tous les yogas possibles.

    Le IX représente la Lampe voilée ; un être porte une lumière sous sa mante. C’est le comte de Saint-Germain, l’immortel voyageur des âges qui fait partie des maîtres de l’Aggartha. Il apparaît environ tous les 40 ans et il donne trois initiations dans chacun des siècles.

    Le X est la roue de fortune ; cette roue est représentée par Typhon qui descend d’un côté, tandis qu’Hermanubis, resplendissant, monte de l’autre. Et au-dessus, le sphinx au regard infini domine tous les horizons. C’est Bouddha qui a fait tourner la roue de la vie et pour qui il s’agit de quitter ce samsara qui est la réincarnation permanente jusqu’au moment où cela est brisé pour monter jusqu’à l’illumination du sphinx.

    Le XI est la force : une femme, de ses frêles doigts, ouvre la gueule d’un lion rugissant. La force, je la verrai volontiers du côté de Padma Sambhava, le créateur de la religion tibétaine à coups de miracles et de prédications. Il était d’une force herculéenne ; il y a quelque chose de douteux dans sa légende, mais cela lui correspond dans un certain sens. Il lui arrivait de tuer des gens involontairement. Par exemple, il dansait sur le faîte d’un palais ; certains de ses glaives tombaient au sol en tuant de malheureux passants. Ces malheureux devenaient bienheureux parce qu’il les transportait tout de suite dans le ciel le plus haut, le ciel de Brahma. Nous voyons là le sage capable par son magnétisme, d’emmener les êtres dans l’illumination.

    Le XII correspond à un maître remarquable, Morya, capable de changer la destinée. Il est extraordinairement bouleversant ; il a eu l’audace d’adresser une lettre à Lénine en lui demandant d’unir le marxisme et la théosophie ; il l’a appelé « Mahatma Lénine ». Lénine n’a rien compris, et il fut incapable de répondre à l’attente du sage ; mais il est le sage des solutions désespérées. Par tous les moyens, même les plus invraisemblables, il essaye de faire pénétrer la sagesse théosophique dans l’humanité. À un moment donné, il y arrivera après d’incroyables échecs qui ne le rebutent en aucune manière.

    Le XIII est la mort représentée par des êtres comme les Tara, qui détruisent tout pour reconstruire – c’est terriblement desséchant en ce sens – et ce sont aussi les révélateurs de la mort parmi lesquels je placerai volontiers un certain Allan Kardec et Léon Denis qui révèlent qu’après la mort, la vie continue. Dans cet arcane, la mort fauche tous les êtres vivants et derrière elle, des mains lumineuses et des têtes de flamme jaillissent de la terre.

    Le XIV est représenté par Koot-Houmi ; c’est la tempérance ; une femme verse le contenu d’une urne d’argent dans une urne d’or, et celui de l’urne d’or dans l’urne d’argent. C’est la puissance et le mélange du Yang et du Yin ; c’est Fo-Hi qui fut l’inventeur du Zen ou le découvreur du Tao. Le mélange du Yang et du Yin compose le Tao primordial.

    Le XV est représenté par le diable situé sur une colline d’où il jette des poignées de serpents sur toute la Terre tandis qu’on voit monter la Kundalini sur son ventre sous la forme d’un caducée. Il s’agit du maître des magies Simon le Mage, et Milarépa qui a fait, lui aussi, de terribles magies. Mais Milarépa a compris qu’on ne peut tuer un être que si on peut le reconstituer ; et Marpa lui a donné son initiation, en lui montrant comment on peut tuer un animal si on a la puissance de le ressusciter. Évidemment, ce n’est pas donné à tout le monde.

    Le XVI est la Tour foudroyée ; le pharaon d’Égypte tombe du ciel ainsi que le grand prêtre de Babylone, pendant que la tour est décapitée par la foudre ; le maître correspondant est Lao Tseu qui détruit tout et également Krishnamurti. C’est lorsque tout sera détruit en nous que la vérité pourra se manifester dans son rayonnement éternel.

    Le XVII est l’Étoile des Mages. De cette étoile chaotique jaillissent des rayons prodigieux. Une femme nue est en train de verser deux urnes dans un fleuve rempli de poissons étincelants […]. Si vous regardez l’Étoile des Mages d’une certaine façon, vous verrez la Huitième Couleur. Nous ne connaissons que sept couleurs et quand on arrive à voir la Huitième Couleur, on est pratiquement libéré. Je dis pratiquement, car j’ai connu des gens qui l’ont vue et qui ne sont pas libérés, ou, du moins, qui n’ont pas eu l’air d’être libéré pendant cette vie. Goethe, l’auteur de Hermann et Dorothée, du Divan, du Faust et du second Faust, fait partie des maîtres de l’Aggartha.

    Le XVIII est la Lune ; c’est Roumi, le prophète inventeur du soufisme ; il se mettait au centre et il représentait le Soleil ; les derviches tourneurs tournaient autour de lui, et sur eux-mêmes. Ils représentaient les planètes qui sont toutes gouvernées par le Soleil.

    Le XIX est Hugo. C’est le Soleil dans toute sa gloire. On peut considérer Hugo comme l’Avatar des avatars ayant révélé les secrets du soleil spirituel comme du soleil matériel. On ne sait pas trop qui il était, car il a bien caché son jeu ; cependant ses prédictions sont fabuleuses. L’une des plus connues : – L’atome fatal, l’atome effrayant, l’atome invincible. Il fallait avoir une prodigieuse clairvoyance pour écrire ces mots qui ne furent compris qu’au XXe siècle. On ne trouve ceci ni dans la Bible, ni dans le Talmud, ni dans les Veda, ni dans le Zend-Avesta, ni chez Blavatsky. Hugo, seul, l’a proclamé. Il a dit aussi : – J’ai suivi dans le désert la triple voie. Ces trois voies sont la voie de l’adoration, la voie de la sagesse et la voie du devoir. À travers ces trois chemins, on arrive à l’illumination : Bakti-Marga, Jnana-Marga et Karma-Marga, c’est ainsi que les hindous les appellent. Hugo connaissait tout cela et autre chose encore. Il y a aussi son dessin prophétique : un immense champignon aux mille couleurs se dresse sur la Terre, la couvrant tout entière. C’est le champignon atomique qu’il est peut-être le seul à avoir prévu au XIXe siècle.

    Le XX est la Résurrection ; l’homme, la femme et l’enfant sortent du tombeau tandis que l’ange bouleverse les cieux de sa trompette éclatante. Cela représente un prophète mort et ressuscité. Il est curieux que ce soit Adonis, un être qui a vécu il y a très longtemps et qui fut un des fondateurs de la religion babylonienne, 3000 ans environ avant le christianisme. Cet être fabuleux est toujours là pour aider les êtres à conquérir l’illumination.

    Le XXI est représenté par un cercle immense : c’est un serpent qui se mord la queue. À l’intérieur de ce cercle, se tient une femme portant sur la tête les signes de la lune et du soleil. Elle a deux baguettes dans les mains. Aux quatre coins de l’image, il y a le lion, le taureau, l’aigle, l’ange. Cela représente les quatre initiations. Cette image correspond aux vingt et une Tara. Souvent, on proteste en faisant remarquer qu’il n’y a que des prophètes masculins, et que ces pauvres femmes sont absolument dédaignées. Pas du tout, car on voit les Tara apparaître dans la Couronne des Mages, mais en réalité, ces vingt et une Tara sont très probablement trois Tara qui se sont réincarnées chacune sept fois. Elles ont éclairé le monde. Il y a la Tara blanche, la Tara noire et la Tara jaune. Elles représentent dans un certain sens l’illumination du corps, de l’âme et de l’esprit. Ces femmes ont historiquement, réellement existé ; elles ont introduit la religion bouddhiste au Tibet.

    Le XXII représente un vieillard fou, le baluchon sur l’épaule et qui est mordu à la jambe par un animal étrange, à la fois chien et lynx. Ce vieillard se dirige vers un étang dans lequel se trouve un obélisque abattu, tandis qu’un crocodile aux yeux flamboyants attend l’arrivée du fou qui est aussi le sage. C’est le maître des âges, Babaji, ou si vous préférez, Sanat Kumara, par lequel on arrive à l’illumination d’une manière à peu près certaine, si on arrive à le contacter directement.

    Ce sont donc les vingt-deux maîtres de l’Himalaya qui apparaissent également dans les vingt-quatre vieillards de l’Apocalypse. Vingt-deux n’est qu’une moyenne, car ces vingt-quatre vieillards représentent vingt-quatre maîtres ; il y a en quelque sorte deux vieillards par signe zodiacal.

    François Brousse
    L’Astrosophie ou la Science divine des étoiles, Paris, Éd. Dervy-Livres, 1989 (2e éd. La Licorne Ailée, 1994)

     

    Les maîtres de l’Aggartha

    J’ai pu en dénombrer vingt-quatre, mais les ésotéristes n’en connaissent que dix. Je fournirai des renseignements complémentaires sur ces êtres divins, que méconnaissent les humains aveuglés par leur ignorance et leurs préjugés. J’en profiterai pour redresser quelques erreurs et pour répandre quelques lueurs nouvelles. Voici les dix maîtres auxquels je m’attache pour l’instant, dans un but de purification, d’éclaircissement, de glorification : Jupiter, Morya, Maitreya, Koot‑Houmi, Djwal Koul, le Vénitien, Hilarion, Sérapis, Jésus et Saint‑Germain. Attention ! Les flèches vont pleuvoir.

      • Le maître que l’on appelle Jupiter se nomme en réalité Victor Hugo. C’est le sublime poète ayant atteint l’Adeptat. De son vivant il avait pris comme pseudonyme Olympio. D’Olympio à Jupiter, la distance est minime. Il est sur la Terre le régent de l’Inde, dont le bouillonnement multiforme con­vient à son génie, et dans l’espace il gouverne la planète du temps et de l’éternité : Saturne. Jupiter‑Olympio s’occupe essentiellement des océans de poésie métaphysique et prophétique.
      • Morya est extrêmement connu. C’est lui qui donna son nom à la colline où Salomon édifia le Temple de la sagesse universelle. Le mont Morya porte son empreinte ineffaçable. Il est l’enfant terrible des sages, et se jette dans des entreprises parfois téméraires. Par exemple, il voulut l’alliance de la théosophie et de la Révolution soviétique, de l’aigle de lumière et de l’ours sanglant. Mais le « Mahatma Lénine » fit la sourde oreille. Morya se rattrapa en donnant l’initiation d’Agni au signataire de ces lignes […]. Morya s’occupe de la spiritualisation de la Russie, travail digne de son envergure.
      • Maitreya reste une énigme souriante et vierge. Il est l’Instructeur du monde propre au XXe siècle, comme le Christ l’a été au commencement de l’ère chrétienne. Maitreya, dans sa profonde sagesse, a pris sept véhicules : Gandhi, Aurobindo Ghose, Saï Baba, F.B. (François Brousse), Krishnamurti, la future femme Élie et le nouveau messie russe, encore irrévélés. Ces sept visages constituent la manifestation de Maitreya, la mitre de flamme aux sept couronnes. Il est donc vain d’espérer une incarnation humaine de ce maître surhumain. Les hindous l’attendent sous le nom de Kalki Avatar, ou soleil du XXesiècle, mais ils savent que l’Avatar s’incarne dans plusieurs têtes, jamais dans une seule. On dit que Maitreya vit dans un corps celtique. C’est une image visant F.B., incarnation contemporaine de Merlin l’Enchanteur. Annie Besant, dans une conférence sur l’Instructeur du monde, donnée à Chicago en 1909, déclara que le futur prophète serait un occidental.
      • Koot‑Houmi, lui, s’occupe des philosophies profanes et des théories ésotériques. L’océan de métaphysique constitue son milieu préféré. Le maître se complaît aussi dans la connaissance des cycles, dont la respira­tion rythme l’histoire des peuples. On dit qu’il est la réincarnation de Py­thagore, mais cette assertion ne repose que sur des fondements fragiles. En réalité, il a déjà vécu sous la forme de Jamblique [~250-~330], l’auteur des Mystères égyptiens, l’un des très grands sages parmi les néo Le Cachemire et le Népal se baignent dans son influx spirituel. Avec Morya et Saint‑Germain, il a inspiré La Doctrine secrète d’Helena Blavatsky. Son ombre grandiose domine aussi Le Bouddhisme ésotérique de Sinnett comblé d’enseignements occultes et précieux.
      • Djwal Koul pose au chercheur de multiples problèmes. Il a bâti une hut­te près de la maison de Morya, ce qui semble bien symbolique. Son enseigne­ment n’a pas l’ampleur des suprêmes révélations. Il possède un corps vieux, nettement marqué par l’âge, autre symbole sur le côté archaïque de son in­fluence. Par contre, il cautionna la candidature de l’adolescent Krishnamur­ti présenté au seigneur Maitreya […].
      • Passons au maître vénitien, le plus beau des adeptes. Il a eu deux in­carnations éblouissantes, qui ont marqué l’histoire de la peinture et de la littérature : Véronèse le peintre et Goethe le poète. Les tableaux de Véronèse chantent la fête du coloris, du mouvement et de la magnificence. Il transmet un message de joie triomphante. Sous sa forme de Goethe, il continua son œuvre splendide avec les poèmes où l’imagination et l’inspiration s’épousent dans la gloire de la pensée. Il connaît l’évolution universelle et il la montre en train d’élaborer le cerveau humain, en attendant des or­ganes plus grandioses encore. Le Faust et le Second Faust contiennent les secrets intimes de l’Intelligence cosmique […].
      • Hilarion, au beau nom sonore, serait la réincarnation de Paul de Tarse, le fougueux tribun du Christ ressuscité. Paul fut ravi au septième ciel, c’est-à-dire, selon l’astrologie antique, jusqu’à la sphère du Soleil, séjour des âmes transfigurées. Hilarion, lui, atteignit l’Adeptat dans ses médita­tions fleuries en plein désert. Gustave Flaubert lui fait jouer le rôle luciférien dans sa Tentation de saint Antoine. Mais c’est Hilarion plutôt que saint Antoine qui a vu la face de Jésus sourire dans le Soleil. La troisième incarnation d’Hilarion est le mystique Al Hallaj, condamné à être crucifié en 930. Sur la croix sanglante, il chantait de jubilation et d’extase. Son influence bienfaisante s’étale sur la Grèce, ancienne mère des héros et des dieux.
      • Passons maintenant à maître Sérapis, sur qui les informations se mon­trent rarissimes. Or son nom même trahit ses origines égyptiennes. Osiris, le prophète du commencement des âges, se réincarna dans le sage Sérapis. Il prêcha l’amour universel, fit des miracles de guérison et de prophétie, et disparut mystérieusement au fond d’une caverne. Il apparut ressuscité à ses disciples. Deux d’entre eux, Manethon et Thimée, le divinisèrent. Cette aventure mystique se déroula dans le pays du Nil, aux alentours de l’an 300 av. J.-C. Les Ptolémée, d’origine hellénique, adoptèrent le nouveau dieu qui réunissait le Dyonisos grec à l’Osiris égyptien, et les peuples le prièrent avec ferveur. Sérapis, devenu l’un des maîtres de l’Aggartha, dirige l’évolution spirituelle de l’Égypte.
      • Voyons maintenant la pure figure de Jésus sur laquelle tant d’erreurs furent déversées. […] En réalité, Jésus le Nazoréen s’est incarné dans le Mahatma Gandhi, avec sa douceur, sa modestie, sa chasteté, sa non‑violence, son intrépidité. Que ceux qui ont des oreilles entendent. […]
      • Examinons le fameux comte de Saint‑Germain, de Saint‑Noël, de Saint­-Phénix, Prince Rakoczi ! J’ai écrit, sous sa dictée, de nombreux oracles. Il a été notamment Christian Rosenkreutz, matérialisation astralo‑éthérique, et non forme biologique née d’une conjonction sexuelle. Le Comte immortel m’a conféré, le 14 avril 1966, l’initiation de l’éternité. Je raconte cette aventure mystique dans Les Visiteurs des millénaires, paru en 1982 aux éditions de la Licorne Ailée. Il confère trois initiations par siècle et elles ont toujours un retentissement extraordinaire. Au XIXe siècle, il initia Victor Hugo, Karl Marx et Helena Petrovna Blavatsky. Ce fut un échec total pour Marx et une réussite prodigieuse pour Hugo et Blavatsky. Tout cela, bien entendu, appartient aux annales secrètes du monde et non à l’histoire officielle. […]
      • […] Il existe […] un maître anglais dans l’Aggartha, il porte un nom aux sonori­tés universelles : William Shakespeare. Il ne se confond pas comme on l’a trop souvent dit, avec Francis Bacon qui serait une manifestation du comte de Saint-Germain. […] Shakespeare déchaîne une inspiration aux millions de bouches à la manière de l’ouragan des tropiques. […] En réalité, William Shakespeare fut dans un lointain passé le voyant Adonis, puis dans un entou­rage biblique le prophète Ézéchiel, enfin dans l’aurore grecque le drama­turge Eschyle, avant de se réaliser, dans l’Angleterre de la Renaissance, en tant que Poète majeur, clairon de la splendeur éternelle. Il s’occupe notamment de la race anglo-saxonne.
      • L’Amérique, par contre, est surveillée par un maître dont on connaît deux fulgurantes incarnations. Les hindous vénèrent Patanjali le Sage et les Aztèques adorent le Dieu. Ces deux visages expriment le génie multiforme du conducteur américain. Patanjali, extrêmement connu, a laissé des sutras où palpitent tous les pouvoirs magiques, mais il les considérait comme les marches d’un escalier qui mène au Principe innommé. Quetzalcoatl, avant d’être divinisé, a prêché l’amour et la concorde parmi les farouches Aztèques, ces adeptes du dieu de la guerre. Il délivra de terribles prophé­ties sur son retour, que les Aztèques confondirent avec l’arrivée de Fernand Cortes, ce qui suscita la fin de l’Empire. La légende raconte que son cadavre fut brûlé sur un bûcher et que son cœur incorruptible monta jusqu’à l’étoile du matin. Autrement dit, sa forme astrale causalisée s’élança direc­tement après sa mort, jusqu’à la planète de l’amour avant d’entrer dans les palais paradisiaques du Soleil. Ces révélations puisées aux miroirs des annales akashiques, paraîtront insen­sées à la mentalité archaïque des vieux bonzes, prisonniers des chaînes rouillées d’un monde aboli. […]

      François Brousse
      Revue BMP, N°
      25-26, juill.-août 1985

      La Couronne des Mages, la tête du monde, comprend vingt-deux fleurons.

      Il faut parcourir le cercle complet des mages suprêmes avant d’accéder à Babaji qui est le diamant du sommet. De Babaji on monte enfin à l’Être absolu qui représente Aïn au-delà de Kéther, c’est-à-dire l’absolu.  

        François Brousse

        « Oracle XXXV de Saint-Germain », Revue BMP, N°216, nov. 2002

        Les 22 ou 24 maîtres de l’Aggartha

        Cette liste, non exhaustive, a été transmise à plusieurs reprises, avec quelques variantes, par François Brousse

        • Rama aux yeux de lotus bleu
        • Helena Petrovna Blavatsky l’auteur génial de La Doctrine secrète
        • Zorah qui nous a délivré le yoga des Postures divines
        • Hermès Thot le constructeur inspiré de la Grande Pyramide
        • Jésus le Nazoréen qui exalta la loi de l’amour universel
        • Manès l’illuminateur
        • Osiris le ressuscité
        • Krishna l’être parfaitement Homme et parfaitement Dieu
        • Patanjali le révélateur du yoga
        • Le comte de Saint-Germain le Rose‑Croix immortel
        • Bouddha qui fit tourner la roue de la Loi morale
        • Padma Sambhava le créateur du tantrisme
        • Al Hallaj l’incarnation de la force divine qui dansait et chantait sur la Croix
        • Morya qui traduit la volonté éternelle
        • Koot-Houmi l’incarnation de l’harmonie cosmique
        • Milarépa le grand magicien et le grand poète de l’Himalaya
        • Simon le Mage qui égala le génie de Jésus
        • Lao Tseu qui trouva le Tao plus haut que le Yang et le Yin
        • Orphée qui dompta les tigres et les panthères
        • Gœthe dont l’esprit a couvert tous les domaines de la pensée
        • Roumi le créateur du soufisme
        • Victor Hugo l’Avatar des avatars
        • Adonis qui sut pénétrer jusqu’au cœur métaphysique du monde
        • Les deux Tara qui introduisirent la sagesse cosmique au Tibet
        • Et enfin Babaji, le Roi du monde, l’initiateur suprême, l’éternel adolescent aux seize printemps.

        François Brousse

        Revue Fontaine des lumières, N°2, sept. 1985 ? / Liste republiée dans Wenger J.-P., François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, éd. Danicel production, 2005, p. 400-401

         

         

        LES DIEUX AÉRIENS

         

        Pour Alexandra DAVID‑NÉEL

         

        Parfois, en traversant l’Himalaya désert,

        On entend dans l’azur magique des concerts

        Que des lueurs de rêve et des feux accompagnent :

        Les dieux aériens chantent dans la montagne.

         

        Les sommets qu’ont blanchis d’effroyables frimas,

        Les lacs qu’ont mordorés les yeux morts des lamas,

        Tressaillent – pénétrés d’une sainte épouvante

        Les dieux aériens dans la montagne chantent.

         

        Ainsi, quand on parcourt la chaîne des Idées,

        Vierges de granit noir par l’éclair fécondées,

        Sur les chemins pierreux s’ouvrant en précipices,

         

        Parmi les rocs vivants qu’habitent les démons,

        On entend – et les cieux farouches en frémissent –

        Les dieux aériens qui chantent sur les monts. 

         

        François Brousse

        Voltiges et Vertiges, dans Œuvres poétiques, t. II., Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1988, p. 180

        • Sanat Kumara, c’est l’éternel adolescent aux seize printemps.
        • Babaji, c’est son lieutenant sur la Terre.
        • Maha-Chohan est le grand maître qui donne les initiations à tous les mages de la Voie lactée. [Entretien (NP)]

        François Brousse
        Entretien, Clamart, 15 déc. 1990

        CONTEMPLATION

        Ô vous, étoiles brasillantes, pleurs de flamme qui coulez sur les joues de la Nuit !

        Impératrices entourées de planètes vastes comme le prince Saturne ou le roi Jupiter,

        Vous, titans supra solaires et qui semblez aux regards l’étincelle d’un ver luisant,

        Mon âme s’élève jusqu’aux splendeurs de votre immensité, comme une mouette sur les océans.

        Et j’admire l’œuvre de Dieu, cet Homère de l’infini chantant sur la lyre de l’éternité.

        J’admire le char de l’inconnaissable, le char des profondeurs orné de diamants et d’escarboucles.

        Chacune de ces pierres de vie contient un soleil et chaque soleil sa couronne de mondes, sur qui grouillent plantes, bêtes et humains ou des formes pensantes, elfes de savoir, salamandres de songe, insaisissables pour nos faibles yeux et nos télescopes débiles.

        Un fleuve incommensurable de vivants hurle et chante dans le silence des ténèbres.

        Tous portent en leur cœur le germe indestructible qui érigera vers les cieux un Krishna, un Christ, un Bouddha, un Pythagore, un Hermès, un Olympio.

        Dans le laboratoire de l’insondable,

        L’alchimiste suprême distille en ses alambics flamboyants l’élixir des résurrections.

        Ô mon âme, prends conscience de ta supra conscience et deviens toi-même l’Être universel au manteau brodé d’astres et de dieux.

        François Brousse

        Ivresses et Sommeils, Perpignan, Imprimerie Labau, 1980, p. 46-47

        L’homme est un être doué de libre arbitre.

        Par conséquent, c’est lui qui fait sa propre destinée et il n’est pas dominé par des maîtres tout-puissants qui tiennent les guides secrètes des gouvernements, des empires et des peuples. Cette conception paraît une affirmation parfaitement gratuite. Elle est, à chaque instant, proclamée par la plupart des occultistes. Elle va à l’encontre même de la raison humaine.

        Si les maîtres sont les responsables de tous les crimes qui se produisent actuellement, il n’y aurait qu’une seule chose à faire : se dresser contre eux et les remplacer par des êtres infiniment meilleurs et infiniment plus intelligents.

        En réalité, ce n’est pas eux qui sont responsables, c’est nous, c’est l’homme avec son libre arbitre, c’est l’homme avec sa liberté qui est capable de choisir le bien comme il est capable de choisir le mal. 

        François Brousse

        Conf. FB, « Les maîtres de l’Aggartha », Perpignan, 31 oct. 1983

        LES FRÈRES INVISIBLES

        Ô frères dont les cœurs se mettent à genoux
        À côté de mon cœur dans l’église ignorée !
        Ô frères dont les mains effleurent mes yeux fous
        Qu’enveloppe l’encens aux bleuâtres fumées.

        Enlacés par l’ivresse unanime des vers
        Venez des tours dorées de Thèbes et de Palmyre,
        Venez, vous dont les chants surnaturels gémirent
        Le rythme merveilleux dont vibre l’univers !

        Pareils aux aigles bleus survolant les pilastres,
        Venez du fond sombre des nues,
        Ô Rois vaincus du Rêve, inspirés par les astres
        De constellations inconnues !

        Vous dont le sang jaillit dans les hauteurs glacées
        Par un gel éternel et noir,
        Venez poser vos mains d’opales condensées,
        Sur le front de mon désespoir.

        Vos souffles se brisant en convulsions tragiques
        Sont devenus un hymne ardent…
        Emportez-moi vivant dans les palais magiques
        Entre la Croix et le Trident !

        Prenez mes yeux, prenez mon cœur, prenez mon front
        Comme des fleurs de fer dans vos pâles mains blondes
        Et leurs corolles redoutables grandiront
        Dans l’atmosphère d’or traversée par les mondes.

        François Brousse
        Le Rythme d’or, dans Œuvres poétiques, t. I, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1986, p. 174

        Les maîtres de l’Aggartha sont exactement ce que nous serons dans quelques milliers d’années ou dans quelques millions d’années ; cela dépendra de la rapidité de notre course ; mais, de toute manière, nous y parviendrons tous et c’est pour cela que la Terre et toutes les planètes ont été créées.  

        François Brousse

        « Poésie – Questions-Réponses » , Paris, 8 juin 1983 

        Immortalité éthérique

        Il faut savoir que le but de l’évolution est de fabriquer des humains immortels, non dans leur corps physique (utopie contradictoire), mais dans leur corps éthérique.

        Ils peuvent alors, par la concentration de leur volonté, condenser des corps tangibles. La nuance est de taille ! Ainsi le comte de Saint‑Germain et Melchisédech apparaissent‑ils d’âge en âge, avec de longues périodes d’occultation. Donc, l’explication éthérico-­créatrice illumine les mystères de l’Aggartha.

        L’Aggartha est composée de ces hommes surhumains qui sont devenus des dieux. Ils ont atteint l’immortalité parfaite en ce sens qu’ils ont un corps éthérique indestructible, grâce auquel ils peuvent refaire à leur gré des corps physiques.

        L’Aggartha comprend vingt-deux grands maîtres, ceux qui ont atteint la conscience cosmique et l’illumination permanente. […] Ces vingt-deux grands sages sont les points de convergence de l’humanité tout entière. En l’Aggartha, il y a la puissance, l’amour, la sagesse et la création de la beauté, ce qui fait que l’homme devient semblable à Dieu, Dieu qui est à la fois le grand poète, le grand géomètre et le grand amoureux éternel. […] Ces maîtres ont atteint l’immortalité du corps éthérique. 

        François Brousse
        Revue BMP, N°6, nov. 1983, « La vérité sur les maîtres de l’Aggartha » 

        Les véritables Mages 

        Vous avez les faux surhommes, les conquérants, et, comme ils sont faux, ils ont un prodigieux rayonnement, car les peuples se reconnaissent en eux.

        Ils reconnaissent leur violence, ils reconnaissent leur sottise, ils reconnaissent leur impérialisme, car la plupart des êtres humains sont des tyrans qui n’osent pas se manifester. Il faudra en quelque sorte aboutir à tirer de ces tyrannies intérieures l’homme divin, l’homme véritable, celui qui connaît les lois de la sagesse, de l’amour et de la beauté, et non pas une espèce d’animal au visage humain qui ne songe qu’à écraser les autres pour aboutir à l’épanouissement de son égoïsme personnel. Il semble que nous soyons à un moment donné de l’histoire du monde où tout risque de basculer, soit d’un côté, soit de l’autre.

        À côté des faux grands hommes qui sont des conquérants, vous avez les vrais grands hommes. Mais ceux-là, on n’en parle que très peu. Ce sont les grands poètes, les grands philosophes et les grands artistes, et, au-delà, les Mages, les véritables Mages, ceux qui ont sur eux la double couronne du génie et de la connaissance du monde essentiel.

        François Brousse
        Conf. FB, « Shambhala – Agni Yoga », Prades, 3 avr. 1978 

        Vingt-deux génies philosophiques

        Il y a deux espèces de philosophie : la philosophie rationaliste fondée sur la raison et l’expérience matérielle ; la philosophie intuitive qui développe les puissances du troisième œil et contemple face à face la vérité, comme l’aigle contemple le Soleil. La véritable démarche philosophique, c’est de commencer par la raison et finir par l’intuition. Tous les philosophes contiennent dans leurs théories des reflets de la vérité unique et multiple.

        Il existe à travers les âges vingt-deux génies philosophiques qui correspondent aux vingt-deux maîtres de l’Aggartha. Le dernier en date est le philosophe allemand Jaspers. 

        François Brousse
        « Les nouveaux oracles du Voyageur des siècles (Oracle VI) », Dialogues, N°32, sept. 1982