Le doute

RAYONS
J’ai terrassé les préjugés
J’ouvre des majestés profondes
Dans les volcans et dans les ondes
Mon âme a beaucoup voyagé.
Je ne redoute aucun danger
Toutes les routes sont fécondes
Les doutes en vain m’ont rongé
J’ai traversé d’effrayants mondes.
La folie rebelle a voulu
Jeter des grondements sinistres
Parmi les astres chevelus.
Mais le son triomphal des sistres
Accompagne les grands élus
Tous les rayons sont mes ministres.
26 mai 1993
François Brousse
Les Miroitements de l’infini, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 397

RAYONS
J’ai terrassé les préjugés
J’ouvre des majestés profondes
Dans les volcans et dans les ondes
Mon âme a beaucoup voyagé.
Je ne redoute aucun danger
Toutes les routes sont fécondes
Les doutes en vain m’ont rongé
J’ai traversé d’effrayants mondes.
La folie rebelle a voulu
Jeter des grondements sinistres
Parmi les astres chevelus.
Mais le son triomphal des sistres
Accompagne les grands élus
Tous les rayons sont mes ministres.
26 mai 1993
François Brousse
Les Miroitements de l’infini, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 397
L’initiation de la Terre est très simple.
Il suffit de savoir, et d’une manière absolue, que la vérité existe et qu’on la voie directement. Cette vérité est composée de cinq ou six éléments, je vous l’ai déjà dit : d’un côté l’existence de Dieu, de l’autre côté l’indestructibilité de l’âme, la loi du karma, la loi des réincarnations et des métempsycoses et l’existence des Frères Aînés, la nécessité de l’amour, de la sagesse et de la beauté.
Une fois que vous avez ceci, vous connaissez la vérité, et vos racines s’enfoncent dans les hauteurs du ciel. Comment faire pour y arriver ? C’est extrêmement difficile et je pourrais dire que la première initiation est la dernière, car dans presque tous les êtres, existe le doute. Seul, je dis bien, seul, celui qui est arrivé, pratiquement, n’a plus le moindre doute. J’ajoute que le doute peut également augmenter à cause de quelqu’un. […] Untel est-il un maître ou n’est-il pas un maître ? Les uns peuvent dire oui, les autres peuvent dire non […]. Mais là, ce n’est pas le véritable doute. Le véritable doute est celui qui s’introduit sur les quelques vérités que je viens de vous dire, et celui qui doute de ces vérités n’a pas encore atteint la base de la libération. Celui qui ne doute pas, sait que c’est vrai, il est bien nettement sur le chemin de sa libération. Pour lui, il n’y a pas le moindre doute. Supposons que la Terre toute entière dise le contraire, supposons, ce qui est absurde d’ailleurs, que la science démontre le contraire, il se contenterait de hausser les épaules […].
François Brousse
Commentaires sur les Proverbes de Salomon – t. II, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2015, p. 61-62
L’initiation de la Terre est très simple.
Il suffit de savoir, et d’une manière absolue, que la vérité existe et qu’on la voie directement. Cette vérité est composée de 5 ou 6 éléments, je vous l’ai déjà dit : d’un côté l’existence de Dieu, de l’autre côté l’indestructibilité de l’âme, la loi du karma, la loi des réincarnations et des métempsycoses et l’existence des Frères aînés, la nécessité de l’amour, de la sagesse et de la beauté.
Une fois que vous avez ceci, vous connaissez la vérité, et vos racines s’enfoncent dans les hauteurs du ciel. Comment faire pour y arriver ? C’est extrêmement difficile et je pourrais dire que la première initiation est la dernière, car dans presque tous les êtres, existe le doute. Seul, je dis bien, seul, celui qui est arrivé, pratiquement, n’a plus le moindre doute. J’ajoute que le doute peut également augmenter à cause de quelqu’un. […] Untel est-il un maître ou n’est-il pas un maître ? Les uns peuvent dire oui, les autres peuvent dire non […]. Mais là, ce n’est pas le véritable doute. Le véritable doute est celui qui s’introduit sur les quelques vérités que je viens de vous dire, et celui qui doute de ces vérités n’a pas encore atteint la base de la libération. Celui qui ne doute pas, sait que c’est vrai, il est bien nettement sur le chemin de sa libération. Pour lui, il n’y a pas le moindre doute. Supposons que la Terre toute entière dise le contraire, supposons, ce qui est absurde d’ailleurs, que la science démontre le contraire, il se contenterait de hausser […].
François Brousse
Commentaires sur les Proverbes de Salomon – t. II, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2015, p. 61-62
« Que votre volonté soit faite ! »
Certains voient dans cette phrase une marque, non de résignation, mais de confiance.
La volonté de Dieu est infiniment bonne. Il nous donne tout ce que nous demandons. Détruisons le doute et nous serons les maîtres de la terre et des cieux. La volonté de Dieu est de nous conférer sa propre puissance.
François Brousse
Revue BMP N°9, mars 1984
Le Sage s’identifie au Créateur dans l’éternité ontologique. Il en a la puissance, car sa pensée introduit une lumière dans le mental universel. Étant dépourvu de peur et de faiblesse, l’Homme transcendant devient obligatoirement miséricordieux. Seule la bête peureuse ou affamée est agressive. L’invulnérable puise aux trésors sans fin de la sérénité.
Pour comprendre un être de cette race, le doute doit s’abolir. Douter de la science et du pouvoir des Mages est un lourd bandeau qui aveugle l’esprit.
Par la confiance et l’admiration, le disciple comprend le Maître. En le comprenant, il devient son égal.
François Brousse
Les Visiteurs des millénaires – Le Comte de Saint-Germain, Clamart Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 48
J’allais oublier l’introduction des démons dans le mental de l’homme. Il existe effectivement des démons philosophiques extrêmement intelligents et qui se servent de leur intelligence pour perturber le mental humain. Ils apportent immédiatement le doute et à travers le doute, la peur et à travers la peur, l’obsession et l’angoisse.
On est en proie à des idées fixes et ce doute qui est en nous va peut‑être nous faire commettre des erreurs démesurées et nous enveloppera d’un manteau de désespoir. L’introduction de ces démons dans la pensée de l’humanité actuelle produit la quantité effrayante de névroses, d’angoisses et d’obsessions, lot commun de presque tous les humains. On ne peut y pallier qu’en envoyant des pensées d’amour à tous les êtres et à ces démons en particulier. Ils sont alors surpris et s’écartent progressivement de notre mental.
François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 406
Le seul être qui soit heureux sur la Terre, c’est celui qui n’a pas de doute. Il a supprimé la notion de doute. Si je parle de moi, par exemple, il m’est absolument impossible de douter de l’existence de Dieu et si des milliards d’individus me disaient que Dieu n’existe pas, je ne peux pas dire que l’objection me toucherait. Il n’y a pas d’objection. C’est une affirmation négative. Je les enverrais tout simplement à l’école maternelle où ils commenceront à comprendre peut-être l’existence d’un principe qui est à la fois principe de l’être et principe de la valeur.
François Brousse
Philosophies, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2011, p. 292

Quelle est l’origine du doute ?
F.B. : Je crois que c’est le manque de confiance en la Providence. Si nous avions une confiance parfaite en la Providence, nous ne douterions jamais. Tout ce qui nous arrive est écrit par les dieux et tout est en train de se réaliser pour éveiller en nous la flamme immortelle du génie et de la transcendance.
La santé est une harmonie triple.
Notre plan mental doit chasser le doute par la torche de la certitude intuitive. Notre plan astral doit détruire les passions par le glaive de l’idéal. Notre plan physique doit écarter les maladies par le toucher du végétarisme. Mais le parfait équilibre corporel ne peut se réaliser que par l’union de ces trois ascèses. Un végétarien peut être malade s’il pêche contre la pureté ou la vérité.
François Brousse
Revue BMP, N° 77, avr. 1990
RÉCITATION
Si le doute me séduit
Si la douleur m’envahit
Je me récite des vers,
Si le cosmos me trahit,
Si je me perds dans les puits
Je me récite des vers.
Si le Vrai en vain reluit,
Si la renommée me fuit
Comme un grillon dans la nuit,
Je me récite des vers.
La récitation des vers
Est mon immuable appui.
Tous les chemins sont ouverts
Quand on récite des vers
Dans les astres je m’enfuis ;
L’endroit caresse l’envers
Quand je récite des vers !
9 novembre 1993
François Brousse
L’Homme aux semelles de tempête, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1995, p. 423
Est-ce que le doute est nécessaire ? Je crois qu’il est, non seulement nécessaire, mais qu’il est fondamental. L’être qui doute est sur le chemin de la connaissance ; celui qui croit est sur le chemin de la décadence. Parce qu’à force de douter, on finira par tout mettre en doute, et seules les choses éternelles subsisteront. C’est une vérité fondamentale.
François Brousse
Philosophies, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2011, p. 389
Q. : Dans plusieurs de vos discours, vous affirmez qu’il faut détruire le doute et maintes fois, vous suscitez le doute dans le cœur de vos disciples. Comment expliquez‑vous une telle contradiction ?
F.B. : Pour vaincre le doute, il est nécessaire de le connaître. On ne peut le vaincre qu’après l’avoir envisagé dans sa totalité. On voit fourmiller au fond de l’âme la foule bariolée et masquée du scepticisme. J’ai pour but d’enlever les masques. Alors les doutes qui eussent tôt ou tard surgi avec fureur, se voyant démasqués, perdent de leur puissance. On les examine froidement et on les terrasse plus aisément. Nous avons affaire, non plus à un complot errant dans les ténèbres, mais à un combat loyal. Ainsi, quand la nuée du doute est entièrement dissipée, le Soleil resplendit d’un nouvel éclat plus brillant encore que le précédent. Même si dans ces jeux du cirque la foi succombe, l’intelligence dialectique a augmenté. De toute manière, le véritable approfondissement du scepticisme mène inévitablement à la certitude. Supérieure à la foi, la certitude s’appuie sur les inébranlables piliers de l’intériorité personnelle. Plongez au fond de vous‑même, et vous y trouverez l’éternité. Toutes les théories doivent être examinées : la puissance du subconscient, les créations imaginaires, l’influence des esprits trompeurs, les illusions du désir. Elles s’effaceront devant le regard implacable du philosophe lucide. Le scientisme et le positivisme disparaîtront de l’horizon de l’âme.
SAINT GRAAL
Tu es parti, ô chevalier,
Pour retrouver le saint Graal
Un éblouissant idéal
À ton aventure est lié !
Tu dois franchir d’affreux décombres,
Traverser des zones sans fin
Deviner les énigmes sombres
Qui font pâlir les séraphins !
Ne doutes jamais de ton maître !
Il brandit le glaive soleil !
Tu dois à chaque instant renaître
Les aubes craignent son orteil !
Tu seras l’aigle et le lion
Car pour dominer les étoiles
Tu déchireras tous les voiles
Dans l’unique religion !
1er juillet 1995
François Brousse
Le Pas des songes, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2001, p. 122
On peut supposer que l’ampleur de la guerre fera comprendre aux plus obstinés l’existence de Dieu, l’immortalité de l’âme et la nécessité du Bien. Quand le mental égaré rôde dans les ténèbres du doute, l’angoisse du cœur fait jaillir l’espérance comme une flamme divine. L’instant est tellement hideux que l’on se tourne vers l’Éternité. Les hommes sont tellement atroces que l’on se tourne vers l’Être suprême.
François Brousse
« Survol des prédictions » (Extrait) dans Revue BMP N°7, janv. 1984
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