L’univers-bulle

Le Soleil des soleils est au centre de l’univers-bulle. C’est autour de lui que gravitent des milliards et des milliards et des milliards et des milliards de systèmes solaires et de galaxies. Il représente le centre originel.

François Brousse

Entretien, BMP, N°176-177, mai-juin 1999

L’espace rectiligne est infini. Il s’étend dans toutes les directions. Il n’y a ni commencement ni fin, et après l’infini, l’infini recommence. Mais, au milieu de cet océan infini d’espace rectiligne, se forment des espaces curvilignes. L’espace s’incurve, et en s’incurvant, il donne naissance à ce que l’on pourrait appeler le temps et l’énergie ; le temps, l’énergie et l’espace donnent naissance à la matière, et à ce moment-là, se forment des milliards et des milliards de mondes, des milliards et des milliards de galaxies, et nous avons affaire à un univers-bulle. […] L’univers-bulle dans lequel nous nous trouvons n’est qu’un univers-bulle parmi d’autres, et dans l’immensité infinie de l’espace rectiligne, il y a des quantités prodigieuses, une quantité infinie d’univers curvilignes ; ces univers curvilignes naissent, s’épanouissent, puis disparaissent ; ils durent, ce n’est qu’une moyenne, environ 25 milliards d’années.

François Brousse

Conf., « L’Apocalypse – Les prophéties du Roi du Monde », Prades, 21 déc. 1978

L’espace rectiligne est infini. Il s’étend dans toutes les directions. Il n’y a ni commencement ni fin, et après l’infini, l’infini recommence. Mais, au milieu de cet océan infini d’espace rectiligne, se forment des espaces curvilignes. L’espace s’incurve, et en s’incurvant, il donne naissance à ce que l’on pourrait appeler le temps et l’énergie ; le temps, l’énergie et l’espace donnent naissance à la matière, et à ce moment-là, se forment des milliards et des milliards de mondes, des milliards et des milliards de galaxies, et nous avons affaire à un univers-bulle. […] L’univers-bulle dans lequel nous nous trouvons n’est qu’un univers-bulle parmi d’autres, et dans l’immensité infinie de l’espace rectiligne, il y a des quantités prodigieuses, une quantité infinie d’univers curvilignes ; ces univers curvilignes naissent, s’épanouissent, puis disparaissent ; ils durent, ce n’est qu’une moyenne, environ 25 milliards d’années.

François Brousse

Conf., « L’Apocalypse – Les prophéties du Roi du Monde », Prades, 21 déc. 1978

Isaac Newton [1643-1727] et Albert Einstein [1879-1955]

L’espace infini et rectiligne / L’univers curviligne

Extrait 1

Nous avons les deux conceptions antagonistes d’Isaac Newton et d’Albert Einstein.

Isaac Newton avait prétendu que l’espace était infini et rectiligne et que le temps était irréversible.

Einstein a prétendu pratiquement le contraire, que l’espace était curviligne et que le temps pouvait être, dans certains cas, inversé. Il n’est peut‑être pas allé si loin, mais il a tout de même dit que le temps variait avec la vitesse et que, lorsqu’on arrivait à la vitesse de la lumière, le temps était égal à zéro, c’est‑à‑dire des conceptions absolument opposées. Or, la conception d’Isaac Newton est vraie et celle d’Albert Einstein est vraie aussi.

Celle d’Isaac Newton s’appuie sur l’espace éternel et infini : c’est l’espace rectiligne et cet espace arrive à se condenser et en se condensant, il forme les œufs de Brahma, c’est‑à‑dire des univers‑bulles, des univers sphériques et c’est à l’intérieur de ces univers sphériques que naissent des milliards et des milliards de galaxies qui, elles-mêmes, donnent naissance à des milliards et des milliards de systèmes solaires.

François Brousse
Conf. « Le comte de Saint‑Germain », Perpignan, 2 mars 1982

Extrait 2

Selon Newton l’espace est infini et rectiligne. Il représente, en somme, l’immensité vivante de Dieu.

Le temps possède des qualités semblables. Il se déroule toujours dans le même sens, du passé vers l’avenir et se conserve immuable. On peut y voir l’éternité de l’Être suprême.

Einstein, lui, ne parle pas du Principe ineffable. Aux yeux de cet homme de science, l’espace, comme une corolle, s’épanouit curvilignement et, puisque toute courbe revient sur elle-même, il offre une image sphérique et limitée. Néanmoins, Einstein nous avertit qu’il se dilate sans cesse. Mais une question se pose : Dans quel milieu se produit cette expansion cosmique ? Dans le néant ? Mais le néant n’étant rien, il ne peut servir de support à quelque chose.

Si l’espace curviligne et fini se dilate, cela ne peut se réaliser que dans l’espace rectiligne et infini.

Nous voyons l’univers comme une étendue illimitée dans laquelle nagent, en masses innombrables, les mondes d’espace sphérique pareils à des nuées de moucherons dans la limpide lueur d’un soir d’été. Newton avait raison, Einstein aussi. La synthèse cosmique embrasse et harmonise les théories contradictoires.

Un problème se pose à l’esprit inquiet des humains : quelle sera la destinée du monde d’espace courbe où se meuvent nos galaxies ?

Il se dilate dans l’infini, comme nous l’avons vu. Jusqu’où ira sa dilatation ? Jusqu’à l’éclatement ?

Et qu’est-ce que l’éclatement d’une bulle univers ?

En se précipitant du centre vers la périphérie, les nébuleuses accélèrent leur course. Elles finiront dans leur élan vertigineux par atteindre la vitesse de la lumière ; c’est alors le point limite, la transformation ultime. Einstein prétend que la masse d’un objet atteignant la vitesse de la lumière devient infinie. Le grand astronome se trompe grandement.

Nous pensons, au contraire, que la masse d’un corps s’annule à la vitesse luminique. L’exemple des photons nous le prouve avec abondance, car ces petits grains matériels, animés de la vitesse de la lumière, n’ont aucune masse. Observation capitale qui ouvre d’une clef de feu les portes de l’inconnu !

Quand une galaxie aborde aux rives flamboyantes de la vitesse luminique, elle devient elle-même lumière. Les planètes, leurs minéraux, plantes, animaux et humains se transforment en structures de photons. Les soleils également quittent l’ère des réactions chimiques pour se transfigurer en géants de lumière pure. C’est, à-vrai dire, l’entrée dans l’empire des paradis retrouvés.

François Brousse
Conf. « Newton et Einstein », Prades, 21 déc. 1978 dans Revue BMP N°198-202, mars-juill. 2001

Le temps est la sphère de l’enveloppant

Ce qui prouve encore, et de manière absolue, la science pythagoricienne est la fameuse phrase du Maître : « Le temps est la sphère de l’enveloppant. » Formule qui a franchi les siècles, comme un diamant caché dans les profondeurs, attendant qu’un génie le déterre. Ce génie fut Einstein.

Il ignorait très probablement la sentence de Pythagore. Mais l’œuvre du savant moderne commente la pensée du mage antique. Ni Copernic, ni Galilée, ni même le grand Newton ne pouvaient comprendre les trésors de patience enfermés dans l’humilité de ces quelques mots. On mesure ainsi la stature du sage de Samos.

Que signifie l’enveloppant, sinon l’espace ? Alors le temps lui‑même est sphérique et contient l’espace, sphérique également, point de vue accepté par les relativistes, au moins sous l’angle spatial.

Pour Einstein, le temps et l’espace ne sont pas des entités séparées, mais ils forment un continuum espace‑temps. Sous un autre aspect, le temps est la quatrième dimension de l’espace. Les planètes, les soleils, les galaxies se meuvent de manière circulaire. La ligne droite n’existe pas dans l’univers, car l’espace est curviligne.

François Brousse
Une Torche aux astres allumée, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1989, p. 43-44

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La géométrie d’Euclide ne peut rendre compte des aspects changeants du monde. Il faut utiliser les for­mules de Riemann, le grand ouvrier de l’espace sphérique.

D’autre part, le mystère de la gravitation newtonienne s’estompe. Au lieu d’une force inexplicable, on rencontre une route inévitable. Les corps solides sont obligés d’obéir à l’incurvation de l’immensité. Tout tourne harmonieusement sous la baguette de ces fées : les mathématiques non-­euclidiennes.

On monte plus haut encore sur les pentes de la connaissance. Newton rêvait de trois absolus : le temps homogène, l’espace rectiligne, la masse invariable. Mais Einstein dissipe en brouillard relativiste ces vaniteuses solidités. Le temps et la masse varient avec la vitesse dans un espace sphérique et féerique. La masse tend vers l’infini quand vous vous appro­chez de la vitesse de la lumière, le temps se contracte vers zéro, dans les mêmes conditions.

D’après Langevin, un voyageur spatial, lancé à une vitesse proche de la vitesse‑lumière, pourrait errer deux ans dans le vide. Quand il revien­drait sur terre, notre planète aurait vieilli de trois siècles ! Les contes du Moyen Âge débordent de pareilles merveilles. Un talisman empêche le jeune chevalier, de connaître les morsures du temps. Tout vieillit autour du héros, les arbres grandissent, les villes s’écroulent, les hommes meurent. Lui subsiste, inaltéré, dans une jeunesse immuable.

Ce talisman régénérateur, la science l’a trouvé. C’est la vitesse de la lumière. Elle régénère non seulement le temps, mais encore la matière! En effet, aux environs de la vitesse‑lumière, la masse s’augmente d’elle-même, la matière naît de la vitesse… Or, la vitesse ne se conçoit que comme fruit du Temps et de l’Espace, Un mobile parcourt une certaine distance en un temps défini.

Montons encore un échelon. Espace, Temps, Matière deviennent les vagues d’un océan unique, d’une primordiale substance. Quant à la lumière, constante universelle, sa vitesse limite englobe toutes choses. La masse, atteignant la vitesse de la lumière, devient infinie. Le temps, atteignant la vitesse de la lumière, s’anéantit, Telle est la vision einsteinienne du monde.

François Brousse

Une Torche aux astres allumée, Chap. XI « Le temps est la sphère de l’enveloppant », Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1989, p. 44-45

C’est dans la constellation du Sagittaire que se trouve le Soleil central de la Voie lactée, le Soleil grandiose dont on ne peut même pas imaginer l’immensité, autour duquel tournent harmonieusement les deux cent cinquante milliards de soleils et de systèmes solaires qui composent la Voie lactée.  

François Brousse

Conf. (fragments), Prades, 17 févr. 1977 dans Revue BMP N°211-212, mai-juin 2002

Q. : L’univers est‑il en expansion ?

 F.B. : Oui, dans toutes les directions.

 […]

Le soleil central de la galaxie […], d’après les investigations astronomiques modernes, est à la fois un et multiple comme la divinité. Il est composé non pas d’un soleil mais de quelques centaines de millions de soleils très rapprochés les uns des autres. Ils ne se touchent pas, ils ne se confondent pas mais ils sont très près, peut‑être à un ou deux milliards de kilomètres les uns des autres, ce qui pratiquement n’est rien. Cela forme un bloc gigantesque et c’est autour de ce bloc gigantesque que tourne la Voie lactée. Mais toutes les galaxies à leur tour, tournent autour d’un énorme soleil qui est plus exactement un énorme quasar.

Les quasars sont grands comme des soleils et ils ont en eux‑mêmes l’énergie d’une voie lactée, de plusieurs milliards de soleils. Au centre même de ces milliards de voies lactées et de galaxies qui se promènent dans l’univers-bulle, il y a un énorme soleil, un énorme quasar. Ce n’est ni un soleil, ni un quasar, ni une galaxie, c’est un mélange des trois si l’on peut dire. Dans certains textes actuels on appelle ceci « l’île du paradis ».

François Brousse
Commentaires sur l’Apocalypse de saint Jean, t. 1, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2001, p. 243

Nous passerons l’éternité à contempler l’infini

Le maître du Soleil des soleils, c’est le Maître du centre même de tous les mondes qui appartiennent au même monde, c’est‑à‑dire, à l’univers courbe. Il y a un univers courbe qui est en train de se dilater dans l’espace et le centre de cet univers courbe est le Soleil des soleils.

Là, nous pouvons rêver, rêver dans le meilleur sens du terme, et monter jusqu’à ce Soleil des soleils, et devenir Un avec lui par le pouvoir de l’imaginaire. Ce Soleil des soleils subsistera éternellement, mais il n’est pas le seul parce qu’il y a des millions, des millions et des milliards et des milliards d’univers courbes. Et dans chacun de ces univers courbes, il y a un Maître parfait qui est le maître du Soleil des soleils. Et tous ces maîtres finiront par se réunir pour n’aboutir qu’à un seul Maître qui sera Dieu. Mais Dieu existe toujours et Il existe déjà. Cette évolution prodigieuse s’est déjà produite dans le passé ; car le passé, c’est l’éternité, et l’avenir, c’est l’éternité et le présent, c’est l’infini. […] Nous passerons l’infini à contempler l’éternité, ou plutôt, l’éternité à explorer l’infini. Et nous irons de monde en monde sans jamais nous arrêter, puisque Dieu n’a aucune limite et que, par conséquent, nous n’arriverons jamais à la fin de l’infini. De l’infini, si vous ôtez l’infini, il reste l’infini. Et cette création est toujours prodigieuse et ne s’arrêtera jamais.

 

François Brousse
Entretien, 19 octobre 1991, dans Revue BMP N°170, nov.1998

Les Atlantes

Les Atlantes croyaient à l’existence d’une forme prédestinée : la forme sphérique. Tout était sphère dans leur immensité. Ils savaient que la Terre tourne autour du Soleil, que le système solaire lui-même tourne autour du grand Soleil central de la Voie lactée, ce dernier tourne, en fin de compte, autour du Soleil des soleils, et que tout cela forme un œuf cosmique, un œuf démesuré que les savants actuels appellent l’univers-bulle, et que cet univers tourne autour de son axe dans un mouvement encore non découvert, et qui se compte par milliards d’années.

Les anciens Atlantes avaient donc admis que la forme la plus parfaite du cosmos était la sphère et qu’il fallait baser leur vie et leur mort sur le mouvement sphérique.

Ils entreprirent donc des danses magiques, ce qui leur permettait de tourner, à la manière des planètes, autour d’un soleil invisible. Ils avalent conçu l’idée qu’à leur mort, ils devaient sortir, en tourbillonnant, de leur corps physique, pour aller vers l’infini.

François Brousse
« La vision de Ganeshananda » dans Revue BMP N°299, mai 20108

Nous devons chaque matin et chaque soir élever notre âme vers la divinité solaire, qui n’est pas l’absolue divinité, mais qui est en quelque sorte le reflet du Verbe solaire dans l’astre qui nous éclaire ; lui-même n’est que le reflet du Grand Soleil central qui est au centre de la galaxie ; lui-même, le Verbe qui se trouve au centre du Grand Soleil central de la galaxie n’est que le reflet du Soleil des soleils qui est la colonne vertébrale, l’épine dorsale, la Kundalini de l’univers-bulle avec ses milliards de soleils. 

François Brousse

Conf. « Apollonius de Tyane », Paris, 15 mai 1984

L’ÉTERNEL BAISER

Quand nous montons vers Dieu, le paradis s’efface.
Dieu seul est la lumière et l’adorable face,
Dieu seul est la réalité.
La jouissance fuit dans la béatitude
Tous les plaisirs du cœur ne sont que le prélude
Du baiser de l’éternité.

Dépouillons-nous du corps, dépouillons-nous de l’âme
Ô voyageurs ailés, l’absolu vous réclame
Montons les célestes gradins.
Seul l’infini peut satisfaire notre aurore
Ô vivants, le Soleil des soleils veut éclore
Sur les vieux cèdres de l’Éden !

Soyons du Saint Logos l’inexprimable amphore.
C’est dans l’homme que Dieu se contemple et s’adore.

10 février 1989

François Brousse

Le Graal d’or aux mille soleils, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1989, p. 161

 

La lumière du Soleil des soleils est la lumière kundalinique, on peut considérer l’univers-bulle comme un être vivant. Il y a une épine dorsale le long de laquelle montent et descendent les forces lumineuses de notre cosmos. Le Soleil des soleils est l’épine dorsale du cosmos. Il est environné d’une lumière prodigieuse composée de deux courants, l’un montant et l’autre descendant, se mêlant autour d’un axe. […] Si prodigieuse que soit cette lumière, elle est une lumière mouvante et en tant que telle, elle est un peu dégradée.

La véritable lumière est celle qui est en dehors des univers-bulles. C’est la lumière immuable, éternelle, impassible, robe d’or de la divinité pour parler comme les kabbalistes. C’est la lumière primordiale qui peut se matérialiser et devenir la lumière kundalinique à la suite d’une légère dégradation. Elle se dégrade encore pour devenir la lumière des soleils.

François Brousse

« Poésie – Questions-Réponses », Paris, 22 mars 1985

Le plan est très simple : nous sommes des dieux, nous sommes tous les enfants du Très-Haut, tous nous sommes appelés, tous nous sommes élus, et le mal disparaîtra de la face de la Terre, dans quelques milliers d’années c’est absolument certain ! Et pas simplement de la face de la Terre, mais de la face du cosmos, pas simplement de la galaxie, mais de l’univers-bulle. Il n’en restera plus rien, pas le moindre mal sur la Terre et toutes les âmes, de la Terre à la galaxie seront purifiées, transfigurées, et divinisées.  

François Brousse

Discours au Banquet OOOO, Perpignan, 30 oct. 1983 dans Revue BMP N°262-264, janv.-mars 2007

Les planètes rentreront dans le Soleil, le Soleil rentrera dans le Soleil des soleils, le Soleil des soleils rentrera dans l’Étoile absolue et tout ceci rentrera dans la Lumière primordiale qui est aussi la Ténèbre primordiale.

Nous y allons, nous l’avons déjà réalisé dans des cycles antérieurs et nous le réaliserons de nouveau. La planète deviendra lune, et après être devenue lune deviendra soleil, et après être devenue soleil deviendra plus que soleil : lumière primordiale et fondamentale. En somme vers la fin des temps, il n’y aura plus qu’une énergie habitée par une âme. Une âme à l’intérieur d’une énergie, voilà le dernier niveau de la transformation humaine et transcendantale. […]

Même pas Lumière, l’idée de la lumière ! Une lumière métaphysique avec à l’intérieur une âme éternelle. L’âme et l’énergie se fondront en un tout indiscernable qui sera l’absolu.

François Brousse
Entretien, Clamart, 14 déc. 1991 dans
Revue BMP N°176-177, mai-juin 1999 

JE ET LUI

J’existais avant la naissance des étoiles

Et j’existerai après leur écroulement.

Mes aventures triomphales

Éblouissent le firmament.

 

L’atome épouvanté tremble devant mon être

Les galaxies et les univers-bulles ont peur

Quand je m’accoude à ma fenêtre.

L’ombre m’adore avec stupeur.

 

Dieu est pourtant plus grand que moi, je suis son aube.

Tant que l’ignorance éteindra l’humanité,

Je m’incarnerai sur les globes

Pour proclamer la vérité.

25 août 1990

François Brousse

La Rosée des constellations, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1991, p. 236

Atteindre la Lune, première étape d’un voyage sans fin. Des milliards de planètes et des milliards de galaxies attendent les imprudents voyageurs. Ne vaudrait‑il pas mieux viser le centre ?

François Brousse

Revue BMP N°67, mai 1989

Dieu dont le souffle immense inspire mon délire,

Je veux te visiter,

Plus loin que les lointains où les astres pâlirent,

Jusque dans ta cité.

 

Je monterai, malgré les étoiles sauvages,

Vers ton palais d’azur ;

Et le ciel offrira son écrin sans rivages

À mon diamant pur.

 

Le monde se dissipe ainsi qu’un noir fantôme…

Son livre, je l’ai lu !

Moi, pontife géant, sur le mont des Axiomes,

Je boirai l’Absolu !

 

19 février 1981

 

François Brousse

L’Aigle blanc d’Altaïr, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 7

 

Nous savions, nous, qu’il y avait des zones de forces difficilement franchissables autour de la Terre. Elles peuvent l’être, bien entendu, mais offrent quand même une certaine résis­tance. On le savait et on a découvert les ceintures de Van Allen. Mais, ce que l’on ne sait pas encore, c’est qu’autour du système solaire, il existe également des zones de forces de ce genre et qu’autour de la galaxie, de la Voie lactée, il y a encore des ceintures protec­trices, et qu’autour du grand monde curviligne de notre univers, il existe également des boucliers d’énergie qui empêchent d’aller au‑delà. Au fur et à mesure que l’on passe du système solaire à la galaxie et de la galaxie à l’univers-bulle, ces portes, ou ces fleuves, ou ces Styx sont de plus en plus forts et l’on ne pourra guère sortir du monde en corps physique sans être absolument désintégré. Je parle du monde curviligne qui comprend des milliards et des milliards de galaxies.

[…] Les grands initiés […] peuvent traverser en corps mental cette zone formidable et redoutable. Mais les autres âmes, placées sur un plan inférieur, seraient saisies d’une épouvante infinie et sombreraient probablement dans une léthargie passagère traversée de visions terrifiantes. Le monstre du seuil surgit effectivement lorsque l’on veut plonger dans les abîmes des existences abolies. Mais ce fantôme n’est qu’un gentil petit caniche à côté du monstre effroyable, représenté par un dragon inouï qui enveloppe de ses orbes gigantesques l’immense architecture du monde curviligne. Pour le traverser, il convient d’être arrivé à la maîtrise suprême. J’ajoute que la Terre compte très peu de réalisés, peut‑être une dizaine, quatorze au plus. Ils peuvent transiter d’une planète à l’autre. Pour eux c’est presque de l’enfantillage. S’élancer d’un système solaire à un autre c’est déjà un travail plus ample. Mais, se projeter d’une galaxie à une autre c’est un labeur herculéen. Quant à dépasser toutes les galaxies pour pénétrer dans le monde des ténèbres rectilignes cela n’est donné qu’à quelques-uns des plus grands parmi les enfants de Dieu. Lorsque Jésus parle des ténèbres extérieures, il est très possible que ce soit celles‑là qu’il veut évoquer, c’est‑à‑dire l’énorme abîme d’obscurité au‑delà du monde curviligne.

François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1994, page 330-332

De l’atome à la galaxie, du graviton à l’univers bulle, tout est vivant et doit se diriger vers la divinisation. Le grain de sable, aussi bien que le Soleil, palpite de la vie universelle. Ils atteindront tous les deux le niveau suprême.  

François Brousse

Revue BMP N°7, janv. 1984

Il existe une âme universelle qui englobe la diversité des êtres, depuis l’électron jusqu’aux voies lactées.

Chaque élément du monde est vivant, sensible et pensant. L’union de plusieurs éléments permet la manifestation d’une « vie-sensibilite‑pensee » plus grande encore. De multiples atomes, en se combinant, forment la molécule. Une foule de molécules, unifiées par l’invisible, tissent le corps d’une cellule. Des milliards de cellules, savamment disposées, composent l’organisme d’un humain. À leur tour, les milliards d’humains forment le corps humain de l’humanité consciente. Elle‑meme prend place, en guise de cerveau, dans l’ensemble harmonieux de la planète Terre. Les planètes et l’astre central manifestent une super conscience, l’âme solaire. Les âmes solaires, mariées dans l’ampleur d’une voie lactée, tressent la couronne prodigieuse d’un hypermental galactique. Les esprits galactiques, synthétisés dans l’illimité, deviennent le Verbe incommensurable de l’univers‑bulle. L’infinité des univers‑bulles, épars dans l’espace hyper cosmique, et cet espace lui‑meme, sont le vêtement sans limites du Dieu ineffable, du Principe éternel et absolu. Telles s’expriment les vérités transcendantes que l’on trouve sous la robe chamarrée des religions et que proclame aussi le comte de Saint‑Germain, grand hiérophante d’Égypte.

François Brousse
Les Visteurs des millénaires
, p. 74-75
Texte extrait de Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha, p. 422

La notion d’univers-bulle est abordée dans l’ouvrage de Jean-Pierre  Wenger  Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha, Montréal (Québec, Canada, éd. Saint-Germain-Morya, 2012, p. 421-422).

Il y a deux forces éternelles : la force d’expansion et la force de contraction.

La force d’expansion et la force de contraction ont été découvertes par Newton qui en a fait la loi de l’attraction universelle, mais, en réalité, nous sommes actuellement dans le monde de l’expansion […]. En effet, à chaque instant, on voit les nébuleuses s’enfuir et, plus elles sont éloignées d’ailleurs, plus leur vitesse grandit. Nous sommes à l’intérieur d’un univers-bulle qui est en train d’exploser ou tout au moins de s’agrandir perpétuellement, comme un nuage de gaz qui s’agrandit dans l’infini et dont chaque molécule est constituée par une galaxie qui elle-même comprend plusieurs centaines de milliards de soleils.

[…] Mais il y aura une transformation, et, après cette immense période d’expansion, il y aura une période de contraction, et dans cette période de contraction, toutes les galaxies se rapprocheront les unes des autres, […] et au bout de quelques périodes, il n’y aura plus qu’un seul atome qui contiendra toute la substance étoilée de l’univers-bulle auquel nous appartenons. Ensuite le cycle recommencera, cet atome explosera à son tour et ce sera le triomphe de l’expansion après avoir été le triomphe de la contraction.

François Brousse

Conf. « La Bête de l’Apocalypse », Prades, 25 mai 1971

Après le jour cosmique, vient la nuit cosmique.

Cette image est symbolisée par Brahma. Il dort et pendant qu’il dort, tous les mondes se précipitent dans son sein infini et s’anéantissent. Au bout de quelques milliards d’années, il se réveille et de son premier souffle naissent des milliards et des milliards de mondes et le grand cycle de Brahma se perpétue continuellement sans jamais finir. J’ajoute que Brahma, c’est aussi Argus qui avait cent prunelles, lorsque cinquante étaient endormies, les cinquante autres veillaient.

Pendant qu’il y a d’un côté un sommeil de Brahma dans une portion gigantesque de l’univers, dans l’autre portion il y a un réveil de Brahma, ce qui fait que Brahma ne cesse jamais de créer à travers le monde infini. Le monde est bien infini, il n’est pas comme le croit Einstein composé de forces circulaires ou plus exactement il y a des mondes composés de forces circulaires et sphériques qui se promènent dans l’espace rectiligne et dans l’éternité.

François Brousse
Conf. Prades, 28 janvier 1971 dans Commentaires sur l’Apocalypse de saint Jean, t. 1, 2001, p. 331

La concentration

Il s’agit de concentrer sa pensée, habituellement sur un objet supérieur. Le mieux c’est de la fixer sur Dieu, sous la forme du Soleil et de la maintenir ainsi pendant de nombreuses minutes.

Le Soleil par exemple, vous le voyez. Imaginez le Soleil des soleils, c’est-à-dire un soleil des milliards de fois plus grand que notre soleil actuel, lequel est un million de fois plus gros que la Terre. Comprenez alors que dans le Soleil des soleils passent toutes les énergies suprêmes. Vous concentrez votre pensée sur cet objet unique et tout le reste est dépourvu d’importance. Certains hindous se contentent de prononcer, on se demande comment, les trois cent millions de noms divins. Certains kabbalistes répètent d’une manière permanente les noms de la Divinité. Dans un cas comme dans l’autre, il faut en quelque sorte que vous puissiez concentrer votre pensée sur un objet colossal et divin. Le plus grand de tous est évidemment le meilleur de tous.

 

François Brousse

Entretien, Revue BMP N°79-80, juin-juill. 1990

 

LE TRIOLET DE DIEU

Père de l’infini, source de la nature,
Être des êtres et Valeur de la valeur,
Toi dont le rêve seul entrevoit la stature
Père de l’infini, source de la nature.

Infaillible sagesse, immuable splendeur,
Ô sourire qui rassure les profondeurs !
Pose sur notre front tes mains de clarté pure
Gouffre absolu dont les étoiles sont les fleurs
Toi qui t’incarnes dans les grands révélateurs
Soleil des soleils, ton amour nous transfigure
Dès qu’on pense à ton feu, tout l’absolu s’azure.
Intelligence et joie jaillissent de ton cœur.
Quel colosse pourrait mesurer ta hauteur ?
Père de l’infini, source de la nature,
Du monde qui gémit, sois le consolateur

4 février 1990

François Brousse
Le Sourire de l’astre, Clamart, Éd. La Licorne Ailée,  1998, p. 34

 


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