Akhenaton

1372-~1352/1358 av. J.-C.

Aménophis IV vivait au milieu d’une lumière musicale, loin des bassesses et des boues. Il choisit pour femme la merveilleuse Néfertiti, dont l’effigie retrouvée au XXe siècle a charmé l’Europe. Roméo et Juliette sur le trône des dieux. Fraternellement épaulés, ils partirent en guerre contre les monstres moisis de la sottise. En ce couple se réalisa l’union parfaite du corps, du cœur, de l’esprit, si bien qu’ils formèrent une sorte d’androgyne éternel, descendu des cieux pour apporter aux hommes une nouvelle étoile. De beaux enfants, reflets vi­vants, entourèrent leur double splendeur.

Aménophis substitua à l’innombrable hallucination des ido­les, l’adoration d’un Dieu unique, Aton, dont le symbole était un disque solaire aux rayons terminés par des mains bénissantes. Le réformateur sentit qu’il ne faisait qu’Un avec l’Âme divine et il prit le nom d’Akhenaton, le Fils d’Aton, le Fils du Dieu unique. Il écrivit des hymnes d’une profonde beauté à la gloire du Père. Hymnes qui montrent dans ce génie religieux un génie poétique d’une richesse et d’une délicatesse dignes de la Bible […] :

Tu apparais, brillant, à l’Orient,
Ô Aton, maître de la vie,
Toi qui vivais avant la genèse des choses
Quand tu surgis à l’horizon,
Tu illumines de ta beauté tous les pays
Tu marches dans le ciel
Mais le jour est ta trace sur la Terre

François Brousse
L’Abeille de Misraïm, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1986, p. 107

EXTRAIT (Suite)

[…] Akhenaton résolut de changer l’axe de l’univers et de substi­tuer à la Thèbes sacerdotale une nouvelle cité bâtie à la gloire de l’Éternel. Dans un lieu choisi, le réformateur édifia sa ville, où tous les artistes d’Orient vinrent secouer la torche de leur génie. Temples et maisons grandirent vers le Soleil, combinant dans leurs forêts de pierre une capitale nommée Horizon d’Aton. Des jardins fabuleux, frémissant de ruisseaux et de cascades, enveloppèrent de leur fraîcheur la royale métropole. Une foule de nobles égyptiens, convertis à la religion atonienne, vinrent s’ébattre dans la capitale récente. Akhenaton et Néfertiti, au milieu de leur joyeuse famille, erraient sous les arbres. Le couple divin, après avoir reconstitué l’androgyne primitif, réédifiait maintenant le paradis.

Akhenaton déclencha également une révolution dans l’art. Jusqu’alors, les fresques et les peintures égyptiennes, hiératisées, se déployaient dans une zone artificielle. Akhenaton brisa les maillons et les carcans. Grâce à lui, les hommes, les femmes, les fleurs, les fruits, les oiseaux se mirent à vivre sous les doigts de l’artiste. D’un souffle révolutionnaire, la nature emporta les entraves de la tradition.

Une fraîcheur et un charme étonnants s’exhalent, comme un vol de parfums, des œuvres atoniennes. L’art nouveau traduit le réel avec une sensibilité ingénue, qui saisit le cœur. On y sent palpiter la joie de vivre d’un peuple libéré qui gambade dans l’éblouissement du Soleil. Toute la poé­sie du grand pharaon semble répandre les flammèches de son génie sur Horizon d’Aton, dont le site de Tell el-Amarna nous a restitué les vivantes ruines. […]

[…] Certains érudits ont osé soutenir que la réforme monothéis­te d’Akhenaton était d’ordre inférieur, car elle manquait de base morale. Contre une telle erreur, que de textes se pressent ! La morale d’Akhenaton repose comme une escarboucle géante sur de solides piliers de granit. D’abord, l’adoration du Dieu unique. 

Écoutez, ô vous tous, générations passées, générations pré­sentes, générations futures, je vous annonce la voie du Salut : – Louez Aton le Dieu vivant, et vous aurez la vie. Que toutes les nations de la Terre proclament le Seigneur ! Il n’est pas d’autre Dieu que Lui !

Ensuite, l’amour de l’humanité, dont le rayonnement doit faire disparaître de la Terre la brume des guerres et des haines […].

Ajoutons que le grand inspiré, dépassant les passions natio­nales où se débattent encore les peuples, a proclamé l’essentiel de l’internationalisme : – Il y aura la guerre tant qu’il y aura beaucoup de peuples et beaucoup de dieux, mais lorsqu’il n’y aura plus qu’un seul Dieu, qu’un seul peuple, ce sera la paix !

Enfin, pour compléter le quaternaire moral, la joie de vivre. La religion d’Akhenaton ne possède aucune ténèbre, aucune épouvante. Aton ne s’enveloppe pas de foudres exterminatrices ; il rayonne doucement dans un brasier de tendresse. Sa doctrine n’évoque nullement les grimaces de l’enfer. Une des vertus du disciple, c’est la confiance en Dieu.

[…] En effet, on croit entrevoir le ciel quand on découvre cette morale si pure. Akhenaton est mort en 1358 av. J.-C. Il forme à lui seul une mutation incroyable, en avance de plusieurs millé­naires sur la marche de l’humanité. Pendant qu’Akhenaton et Néfertiti vivaient dans le paradis de l’Horizon d’Aton, les frontières de l’Empire craquaient sous les coups des Hittites. Pacifiste illuminé, le réformateur ne voulait pas faire tuer des hommes. Arcs et lances restaient oisifs dans toute l’Égypte. Dans les ténèbres, les vieux prêtres d’Amon, silencieux autour de la statue de leur dieu humilié, reprenaient des forces. Ils attendaient leur heure, comme des insectes obsti­nés. Elle vint inévitablement et le reflux des nuits succéda au triomphe de la lumière.

Quand mourut Akhenaton, le Fils du Soleil, la nouvelle religion mourut avec lui. Aux pieds de sa momie, brille sur une feuille d’or sa dernière prière. Elle montre l’envol de cette âme supérieure qui rentrait dans l’infini :

Je respire la douce haleine de ta bouche,

J’admire la beauté chaque jour,

Mon désir est que je puisse entendre ta caressante voix, même dans le vent du nord,

Et que tu rajeunisses mon corps par ton amour.

Donne‑moi ta main pour qu’elle me communique ton esprit,

Et que je puisse vivre par Lui.

Appelle‑moi à l’éternité !

Akhenaton eut pour successeur son gendre Sémenkharé. L’atonisme se continua officiellement, mais le maître génial n’était plus là pour l’animer de son feu. Après le coucher du soleil, une pâle lumière flotte encore sur le monde. Sémenkharé fut cette pâle lumière. Il ne tarda pas à mourir. Un autre gendre d’Akhenaton, Toutankhaton, occupa le trône de l’Égypte et les tentacules des prêtres, vibrantes de joie contenue, ressaisirent le pouvoir.

Toutankhaton se convertit à la vieille doctrine, devint Toutankhamon, abandonna la ville du Dieu unique et rentra dans Thèbes vengée. Le silence et l’abandon tournoyèrent, comme un vol de vautours sur les ruines de l’Horizon d’Aton. L’archéologie moderne en a ressuscité les débris sacrés… Akhena­ton était trop pur pour réussir sa réforme. Les hommes ne purent parvenir à comprendre cette grande âme. Il ne reste de lui qu’un souvenir merveilleux. Plus tard, Moïse reprendra la torche du monothéisme et sa main de fer saura l’implanter brutalement. Moïse, qui fut élevé dans la sagesse des Égyptiens, connaissait sans doute le pharaon hérétique : les prêtres d’Amon en parlaient avec horreur et l’appelaient : « Ce criminel. » On peut sans absurdité croire qu’un rayon du réformateur égyptien alla éclairer le réforma­teur hébreu. Mais l’idée de l’Unité divine, qui n’avait pu vaincre en prenant la robe de la douceur, vainquit cette fois en s’armant du glaive et de la colère. Moïse sut se proportionner à la barbarie de son époque, c’est pourquoi il réussit. Akhenaton refusa de tremper sa main dans le sang des hommes, c’est pourquoi il échoua. On peut se demander du reste si l’échec d’Akhenaton ne vaut pas mille fois mieux que la réussite de Moïse !

François Brousse

L’Abeille de Misraïm, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1986, p. 107-111

Le discours du pharaon révolutionnaire

Transportons‑nous vers l’année 1352 av. J.-C., dans la ville de l’Horizon d’Aton, la cité aux temples privés de toit, pour laisser pénétrer la lumière divine. C’est la nuit des initiés, la nuit du solstice d’été, sous les rayons d’une lune énorme, roulant dans un ciel mauve et sombre.

Akhenaton est assis, lui treizième, à la table des festins magiques. Il sait que son œuvre, féconde par l’éveil des âmes individuelles, est condamnée sur le plan social. Il a pourtant choisi le peuple le plus civilisé de la Terre, le peuple égyptien. Mais les temps ne sont pas encore venus.

À sa droite sourit Néfertiti, l’énigmatique, la femme merveil­leuse, maîtresse de son cœur et fille de sa pensée. À sa gauche, médite un homme au front large, au regard pénétrant, à la barbe majestueuse, le grand prêtre d’Héliopolis, un certain Osarsiph, qui prendra plus tard le nom de Moïse. Le pharaon s’adresse à l’assemblée des sages :

– Frères et sœurs, vous connaissez la grande œuvre que j’ai entreprise avec l’aide de vos intelligences et de vos énergies. Il s’agit de révéler au monde quatre clés de lumière : l’unité de Dieu, la trinité solaire, l’amour universel et le chemin de la beauté. De tous temps, les sages ont murmuré de bouche à oreille, dans le secret des cryptes, que Dieu était Un.

La multitude des divinités forme la robe bariolée et symbolique de l’Esprit éternel. Il contient en Lui d’innombrables forces, d’innombrables vertus. Ces forces et ces vertus ont été adorées comme des personnes. Amon, c’est la puissance créatrice de Dieu, Osiris son amour, Phtah son intelligence.

Mais j’ai décidé d’arracher la vérité, enclose dans les sanctuai­res souterrains, pour l’exposer nue aux regards éblouis de l’humani­té. Je révèle donc l’unité de Dieu et, pour éviter toute confusion avec les cultes officiels, je lui donne le nom d’Aton, le nom du Disque solaire. Les prêtres d’Héliopolis ont le mieux conservé l’idée sublime du monothéisme. Cependant le Dieu unique, l’Invisible Soleil qui règne en‑de­hors du temps et de l’espace, a son image dans le temps et dans l’espace, c’est le Soleil visible, la force resplendissante de Dieu. Elle compose le deuxième terme de la Trinité. Mais, comme vous ne l’ignorez point, le Soleil est le séjour des âmes ineffables et transfigurées. Tous les mille ans, une âme divinisée s’incarne sur la Terre pour apporter aux humains la vérité salvatrice. Cette âme se nomme le Fils glorifié de Dieu. En ces âges de ténèbres, l’homme solaire, c’est moi, Akhenaton. Ainsi se complète par l’homme la Trinité divine. Le message délivré par l’homme solaire est double : il touche les peuples et le cosmos. Envers les peuples, nous apportons le talisman de l’amour universel. Il faut répondre au bien par le bien et à l’injuste par le juste. Les peuples, étant les fils du même Dieu, doivent s’aimer et s’entraider. La haine et la guerre, enfants du chaos, sont destinées à l’anéantissement. Ne dresse pas la violence contre la violence, dresse l’amour et tout s’illumine­ra.

Ce n’est pas l’embaumement des morts, ni les aromates, ni le sel, ni la résine, ni le salpêtre, qui apportent un remède contre la mort, mais l’amour. Hommes, aimez‑vous les uns les autres, aimez‑vous et vous ne verrez jamais la mort.

Ceux qui savent connaissent la triste destinée des âmes ignorantes. Consumées par le désir, elles rentrent, après le trépas, dans le cycle des vies animales, qu’elles parcourent en trois millénaires. Puis elles émergent à nouveau dans une forme humaine. Si, à travers cette nouvelle existence, l’âme ignorante se plaît encore à l’ignorance, elle replongera dans l’enfer des vies animales.

Le moyen d’acquérir l’immortalité, n’est pas la magie, c’est l’amour. C’est aussi la beauté divine, l’âme se rapproche de Dieu. Il se manifeste dans la splendeur mouvante des cieux et de la terre, comme dans les poèmes, les statues, les tableaux, les sympho­nies créées par le génie humain qu’inspire le Grand Artiste de l’infini.

Les faux prophètes d’Amon préconisent la froideur, l’insensi­bilité, le rejet de tout sentiment. Mais la science transcendante n’a rien à voir avec cette pétrification de l’être vivant ! Dieu, Aton l’éternel, a deux noms : il s’appelle Amour et il s’appelle Beauté. Si vous ne vibrez pas comme les harpes suspendues aux colonnes, si vous ne contemplez pas la beauté universelle, votre vie s’écoulera inutile et morne. Ne vous y trompez pas ! L’Art n’est pas le jeu d’esthètes blasés, il ouvre le chemin qui monte vers les cimes de la lumière incommensurable. Pour être immortels, il convient d’unir le sens esthétique au sens du sacrifice !

Ces Nobles Vérités, le peuple égyptien les a comprises dans un moment d’exaltation sublime ! Des milliers d’humains, jeunes et sains, ont répondu avec enthousiasme à mon appel. Mais je sens l’ombre de la mort s’approcher de mon front, et l’avenir se dévoile à mes yeux. Le clergé d’Amon, fort de l’appui des superstitions et des intérêts, se lèvera sur mon cadavre. Les vieux prêtres sclérosés s’empareront à nouveau du pays merveilleux qu’ar­rosent les flots du Nil terrestre et du Nil céleste !

C’est pourquoi je m’adresse à vous deux, toi, Néfertiti, fille des astres, et toi, Osarsiph, l’initié des eaux ! Je vous confie la mission de sauver l’atonisme, la religion du soleil et de l’esprit.

Néfertiti, à travers l’obscur cheminement des siècles, tu fonde­ras pour les mystes une société secrète, tabernacle des Nobles Vérités ! L’unité de Dieu, la trinité solaire, l’immortalité conquise par l’amour et la beauté seront le nectar que tu verseras aux âmes éprises d’absolu. Ton emblème brillera dans la Croix de Vie, la Croix ansée, le Tau du dévouement couronné par le lotus de la gloire. Ce qui se nomme lotus dans l’antique Égypte s’appelle la rose dans le jeune Occident, son continuateur prédesti­né.

Si Néfertiti est la moitié de mon âme, Osarsiph est l’ombre géante de mes aspirations. Je te donne le nom mystérieux de Moïse, le Sauvé des Eaux, le roi de l’initiation fluidique. Tu possèdes, en ta qualité de médium et de magicien, une redoutable puissance. Tu peux susciter les ténèbres et l’orage, tu peux appeler les insectes et les fléaux, tu peux commander aux fleuves, tu peux condenser en pains de vie le mana qui roule dans les hauteurs du ciel, tu peux détruire les monarques et les nations, ta main gauche répand l’épouvante et ta main droite l’éblouissement. Ta responsabilité monte au niveau de ton pouvoir. Les Grecs et les Égyptiens ont des temples de pierre où ils adorent Dieu, les uns sous une forme humaine, les autres sous une forme animale. Mais, toi, tu sais que l’Être suprême n’a pas de forme et n’a pas de frontière ! Tu abattras les temples et les idoles, les figures anthropomorphiques et bestiales. Sur leurs débris tu construiras un Temple vivant, un peuple d’initiés qui marchera parmi les peuples à travers les âges, tout en proclamant l’Éternel dans l’Infini !

Cette œuvre immense se gonfle de périls. Prends garde que ta force ne devienne violence ! Prends garde que ton peuple d’élus ne devienne un peuple d’usuriers ou de conquérants ! Pendant que ton architecture populaire montera sous les rayons, l’hypogée souterraine de Néfertiti fera méditer les divinités dans le silence. Vous transmettrez ainsi tous les deux les trésors de l’Arche solaire.

Tel fut le discours du pharaon révolutionnaire, du Roi vivant dans la vérité. Quand les initiés se dispersèrent, les étoiles brillèrent plus intensément sur la Terre rénovée de l’Égypte. 1352, Akhenaton meurt en regardant le Disque d’or et en murmurant : – Mon âme monte vers la face de l’Éternel.

François Brousse

Les Secrets kabbalistiques de la Bible, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 9-12

Les sept paroles de sagesse 

On a retrouvé sur les murs des tombeaux égyptiens, notamment au sépulcre d’Aï, qui fut l’ami du Grand Réformateur, les sept paroles de sagesse. Avant de ceindre la couronne pharaonique, Aï, gouverna la cavalerie de l’Empire. Il voua une adoration profonde à son maître disparu et fit graver le testament philosophique d’Akh-en­Aton sur les pages du granit Voici les sept paroles qui bouleversèrent le monde antique :

1. Aton, la face divine, le disque solaire, est l’image visible du Dieu invisible. Révéler aux hommes Celui qui est caché – tout est là.

2. Trois natures sont en Dieu : Zetout – les Rayons ; Neferou – la Beauté ; Mérita – l’amour : le disque solaire, la lumière et la chaleur – le père, le fils et la mère.

3. Que tous les faux dieux disparaissent devant l’Unique Vrai ! Que tous les lieux de la Terre se souviennent de Lui, et que tous les peuples Le saluent !

4. Ce n’est pas l’embaumement des morts, ni les aromates, ni le sel, ni la résine, ni le salpêtre, qui sont un remède contre la mort, mais l’amour. Hommes, aimez-vous les uns les autres ; aimez-vous et vous ne verrez jamais la mort.

5. Pour détacher les blocs de granit dans les carrières d’Égypte, on creuse un trou dans la pierre, on y introduit un coin de bois, on l’humecte avec de l’eau, et le bois en se gonflant brise la pierre. Et moi aussi, je suis le coin de Dieu !

6. Le plus grand roi d’Égypte est Amenemhet, qui fit écrire sur son tombeau : « Sous mon règne, les hommes vécurent en paix et en grâce. Sous mon règne, les arcs et les glaives restèrent oisifs. »

7. La guerre subsistera tant qu’il y aura beaucoup de peuples et beaucoup de dieux, mais lorsqu’il n’y aura plus qu’un seul Dieu, et qu’un seul peuple, la paix règnera sur la Terre.

Cette bannière de sentences magnifiques flottera toujours dans la mémoire des initiés, au vent de l’esprit des mondes. Elle proclame, avant Moïse, la croyance en un seul Dieu, l’Unique Vrai, devant qui doivent s’effacer les dieux fantômes vénérés par les superstitions populaires.

François Brousse

Revue BMP, N°303-304-305, octobre-novembre-décembre 2010, Clamart, Ed. La Licorne Ailée

La Joie du Soleil

Akh‑en‑Aton domine
Toute l’humanité,
Son génie illumine
L’éternelle cité.

Il apprit la bonté
Aux races en gésine
Un seul Dieu abritait
Ses fleurs adamantines…

Il protégea les femmes
Contre l’hyène infâme
Il brisa les douteurs

Mais la fidèle Histoire
Ressuscite la gloire
Du plus grand des Sauveurs.

15 mai 1995

François Brousse

Le Refrain de l’absolu, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2001, p. 288

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