Le Kali Yuga

Il reste très peu de lustres

Pour rénover le genre humain

Mais cette mission illustre

Embrase tous nos chemins.

24 septembre 1995 

François Brousse

Le Pas des songes, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2001, p. 206

Nous vivons actuellement dans l’âge de fer, que les hindous appel­lent aussi le Kali Yuga, et qui a commencé approximati­vement avec la période de Krishna, vers 3100 av. J.‑C. Nous assistons, en quoi il est intéressant de connaître les grands cycles, au dernier couchant de l’humanité. La civilisation actuelle touche à sa fin. Elle disparaîtra soit en se transformant, ce que j’espère, soit en étant détruite dans une effroyable catastrophe thermonucléaire, ce que je crains. […]

François Brousse

L’Astrosophie ou la Science divine des étoiles, Paris, Éd. Dervy-Livres, 1989, p. 19

Nous vivons actuellement dans l’Âge de Fer, que les hindous appel­lent aussi le Kali Yuga, et qui a commencé approximati­vement avec la période de Krishna, vers 3100 av. J.‑C. Nous assistons, en quoi il est intéressant de connaître les grands cycles, au dernier couchant de l’humanité. La civilisation actuelle touche à sa fin. Elle disparaîtra soit en se transformant, ce que j’espère, soit en étant détruite dans une effroyable catastrophe thermonucléaire, ce que je crains. […]

François Brousse

L’Astrosophie ou la Science divine des étoiles, Paris, Éd. Dervy-Livres, 1989, p. 19

L’ère première, que nous pouvons appeler l’âge d’or, voit se développer les qualités supérieures d’intuition. Puis vient l’âge d’argent où l’intuition est remplacée par la médiumnité. Puis vient l’âge de cuivre, où la médiumnité est remplacée par l’intelligence logique. Puis vient l’âge de fer, c’est le Kali Yuga, et cette fois‑ci, l’intelligence logique cède la place à l’appétit de destruction. Nous sommes dans le Kali Yuga, l’âge de fer, et l’homme ne songe, d’une manière générale, qu’à briser son voisin ou à le dominer. Quant aux peuples, ils sont en proie à une fureur de destruction inouïe. […] Et ce n’est pas fini. Étant donné que nous vivons la période de l’antéchrist et du Kali Yuga, on peut dire qu’après ces images saisissantes de l’antéchrist qui s’appellent Hitler, Staline, et probablement Mao, en viendront d’autres infiniment plus effroyables. Je vous ai parlé notamment du futur Gengis Khan, et il n’est pas le seul.

François Brousse
Le Livre des révélations, t. I, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p.  29 

Observons que le Kali Yuga est aussi l’âge de la Femme. Il constitue l’ère de l’esprit, de la féminité, mais aussi de la destruction, de la drogue, de la Lune, de la folie, de l’intuition et de la clairvoyance. Extraordinaire mélange bouillonnant de nuances et de fulgurations ! Qui l’emportera ? Il est normal que, vers la fin du Kali Yuga, les femmes jouent un rôle de plus en plus puissant, de plus en plus vaste. […]

Une femme jouera un rôle prééminent dans la rénovation spirituelle de l’humanité. Nous pensons que cette rénovation vient trop tard, hélas ! Comme l’Église aurait dû rajeunir dès l’époque de Pie IX et que, au lieu de cela, elle s’est enfoncée dans un archaïsme désespérant pour ne se transformer qu’avec Jean XXIII, de même, les grandes rénovations spirituelles de notre âge viendront tardivement. On se heurte à une masse beaucoup trop effrayante de mal, de destruction et de haine. Si on parvenait au bonheur parfait sous l’angle de la bienveillance infinie et, en même temps, de l’amour envers nos frères inférieurs les animaux, tout cela pourrait être évité. Mais ici, l’espérance n’est qu’une flamme petite et incertaine.

François Brousse
Le Livre des révélations, t. 2, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 57

N’attendez pas pour demain l’arrivée extraordinaire d’un âge de grâce et de sérénité que tous les faux prophètes vous annoncent ; ils vous annoncent l’arrivée de l’âge d’or, c’est inexact ! Nous sommes au contraire dans l’âge noir, dans l’âge des ténèbres, et nous aboutirons à la destruction de l’homme et de l’humanité.

L’âge de Brahma se caractérise par l’illumination, l’âge de Vishnou se caractérise par l’amour et le troisième, l’âge de Shiva, se caractérise par l’analyse […], autrement dit la science et dans la science, au lieu de découvrir, au lieu de construire, nous détruisons. […] La technologie nous permet de dominer le monde mais elle domine le monde en supprimant complètement l’amour et l’intuition qui étaient l’apanage de nos lointains ancêtres.

Nous sommes entrés dans le Kali Yuga, si nous en croyons les hindous, depuis l’an 3400 à peu près av. J.-C., c’est-à-dire depuis l’époque de Krishna. Krishna est venu pour révéler la vérité et tous les moyens pour arriver, par un chemin ardent et simple, si l’on peut dire, à la béatitude finale. […]

François Brousse
Conf. « Apocalypse », Prades, 18 mai 1978

La dernière période du Kali Yuga

Elle a commencé il y a environ 3300 ans, au moment où Krishna est arrivé avec la Bhagavad‑Gita, il a donné la voie la plus parfaite que l’homme puisse imaginer, c’est le premier prophète et c’est en même temps le dernier. C’est le dernier des très grands prophètes et le premier prophète de l’époque du Kali Yuga, de l’ère des décadences. À partir de Krishna, « le bienheureux », « le témoin », il y a eu toute une série de décadences. Chaque prophète qui vient est en quelque sorte au‑dessous du prophète précédent, peut‑être pas par la taille intellectuelle mais par le message qu’il apporte.

Par exemple, avec Krishna nous avions la connaissance parfaite dans tous les domaines, nous avions l’éternité de Dieu, l’éternité de l’âme, les réincarnations de l’âme, le karma et en même temps l’existence des Frères Aînés qui, du haut des étoiles, nous tendent une main fraternelle et enfin la loi d’amour qui nous permet d’aboutir à la perfection et à la conscience cosmique. Il enseignait également la voie du raja‑yoga, à côté du jnana‑yoga et du karma‑yoga. En somme, tous les yogas se trouvent dans cette extraordinaire source rayonnante de sagesse et de puissance infinie, qui s’appelle la Bhagavad-Gîta.

Krishna savait très bien que viendrait l’âge des ténèbres.

François Brousse
Commentaires sur l’Apocalypse de saint Jean, t. 1, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2001, p. 253-54

N’oublions pas un détail particulier qui marque le Kali Yuga, l’âge noir, l’âge des ténèbres, l’âge d’obscurantisme dans lequel nous sommes, c’est la démission de toute liberté. Les humains, fatigués d’être libres, donnent tous leurs pouvoirs à un chef autoritaire ou à un dictateur absolu.  

François Brousse

Le Livre des révélations – Tome 2, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 47

 

Bientôt vous recevrez de ma main un prophète

Qui viendra vous instruire et souffrir avec vous

Sa parole fera de la vie une fête

Mais si vous dédaignez sa sagesse parfaite,

Pauvres enfants maudits, vous disparaîtrez tous…

BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, « Le calumet de la paix »

 

Prévision d’une terrible lucidité, qui s’applique unique­ment à nos jours, avec la menace de la mort atomique, ombrageant l’horizon des peuples terrifiés. Seul, un messa­ge d’amour et de sagesse peut faire reculer les dragons de l’Apocalypse. Deux forces énormes, deux fatals rouages, conduisent l’humanité vers les abîmes du soufre : la pensée de haine et le carnivorisme. Ces deux chevaux ténébreux hennissent vers la mort des civilisations.

Sans doute, notre âge incarne le Kali Yuga, la période ultime où doivent se dissoudre toutes les grandeurs et toutes les splendeurs, tous les aciers et tous les diamants. Néanmoins, une petite flamme indestructible veille tou­jours. Par la compréhension des grandes lois, on peut essayer d’écarter les nuages terribles.

La pensée se présente aux yeux du mage comme l’énergie suprême, le pouvoir illimité. C’est la pensée de Dieu et de l’homme qui a créé le tourbillon gigantesque de l’univers, depuis l’amibe rampante jusqu’aux galaxies avec leurs milliards de soleils. Mais la pensée peut aussi bien détruire que créer, elle porte dans sa main droite l’épi de blé fécondateur et dans sa main gauche la hache capable d’anéantir les mondes.

La pensée‑amour émane l’infini des étoiles. La pen­sée‑haine suscite le vide dévorant. Vos pensées de colère, de fureur, de rancune, vos souhaits de douleur et de des­truction se réalisent inévitablement. Toutes ces vapeurs délétères s’amalgament en nuées d’où tombent les guerres étrangères et civiles, les épidémies, les pollutions, les catas­trophes dites naturelles. Vous êtes responsable de vos pen­sées négatives : elles rongent l’édifice de l’être.

Pour empêcher la cristallisation de ces horreurs flot­tantes il faut supprimer autant que possible la naissance des pensées de haine. Il faut aussi leur opposer des pensées d’amour, sous forme de bénédictions bouddhiques. Souhaitez du fond du cœur que tous les êtres soient heu­reux, au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, au nadir et au zénith. Vous devenez de cette sorte une lampe d’inépuisable chari­té, répandant une lumière pacificatrice sur la Terre.

Cette pratique, au moins une fois par jour, prépare la concorde universelle entre les nations et les humains.

Quant au carnivorisme, il touche à la base de l’équi­libre cosmique. Homme et animal sont liés comme les deux plateaux d’une balance dans l’harmonie souveraine de la vie. L’homme a été institué berger de la planète, s’il en devient le boucher, l’ordre universel se venge. Nulle souf­france, nul meurtre, ne demeure sans écho dans la plénitude de l’abîme. La Justice impassible pèse tout impartialement, selon un poids à la fois quantitatif et quali­tatif. À tant de douleur et d’existence animale correspond tant de douleur et d’existence humaine. Le rapport reste mystérieux, mais il existe aussi sûrement que le soleil.

Donc, en tuant et torturant les bêtes – vous le faites sous un vain prétexte d’alimentation –, vous répandez à pleines mains la mort et la peine parmi les hommes. Si vous désirez arrêter les guerres entre les peuples, commencez par arrêter la guerre contre l’animal. Abandonnez la cruau­té carnivore, adoptez la douceur végétarienne. Le végétal ne souffre pas ; il se dilue dans l’âme collective de son espèce. L’animal souffre, il possède une âme autonome.

Soyez les frères des animaux, et les anges qui veillent aux destinées seront vos frères.

François Brousse
La Trinosophie de l’étoile Polaire, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 52-54

Quand, dans le firmament livide, sonnent les heures d’une fin des temps, la trappe de l’enfer s’ouvre au milieu des peuples. Par cette trappe montent en foule les âmes animales qui peuvent s’incarner parmi les hommes. Elles se hâtent. Bientôt la civilisation disparaîtra. C’est comme une marée de ténèbres qui pénètre dans les embryons humains.

Pendant les ères normales, les animaux s’incarnent en petit nombre parmi les fils d’Adam. Pendant les crépuscules cycliques, les êtres inférieurs se précipitent en masses innombrables.

De là, provient l’abaissement général d’une humanité. Des monstres primitifs semblent vomis par les crevasses de la Terre. Ils ont vécu dans les forêts, se déchirant, se dévorant. Ils continuent à se déchirer et à se dévorer dans les villes monstrueuses. 

François Brousse
Revue BMP N°72, novembre 1989

Cycles

Le Krita Yuga ne dure qu’un million sept cent vingt-huit mille années. C’est la splendeur divine. Le Treta Yuga dure moins encore : à peine un million deux cent quatre-vingt-seize mille années. C’est la splendeur céleste. Le Dvapara­ Yuga s’amincit toujours : il passe en huit cent soixante-­quatre mille années. C’est la splendeur humaine. Mais le Kali Yuga, le dernier âge, se contente de quatre cent tren­te-deux mille années. C’est le règne des démons. […]

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François Brousse
La Trinosophie de l’étoile Polaire, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 108

Notre époque qui appartient aux âges sombres du Kali Yuga est accablée par les lourds nuages de l’ignorance. Elle prend deux formes aussi célèbres l’une que l’autre : la science matérialiste et la religion dogmatique. La science est devenue l’idole des peuples abrutis. 

François Brousse

« Sur les décombres de la science et de la religion se dresse la colonne inébranlable de la philosophie » (Extrait) dans Revue BMP N°66 avr. 1989

Étant donné que nous sommes à la fin de l’âge noir, du Kali Yuga, et que dans ce Kali Yuga nous allons payer toutes les erreurs commises dans nos vies antérieures, non seulement nous les hommes mais encore les nations, nous devons nous attendre à toute une série de catastrophes.

La première catastrophe sera la perte du sens critique, la deuxième, la perte de l’intuition, nous y sommes, la troisième, la perte de l’intelligence, la quatrième, la perte de l’instinct de conservation. Et nous pouvons voir effectivement que tout ceci est en train de s’écrouler, de s’effriter lamentablement.

François Brousse

Commentaires sur l’Apocalypse de saint Jean, t. 1, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2001, p. 173

 

Nous sommes actuellement sous l’emprise, même pas de Lucifer mais de Satan. Si vous voulez, depuis environ cinq mille ans nous sommes entrés dans le Kali Yuga, l’âge des ténèbres et de la destruction, et ce Kali Yuga comprend trois démons si l’on peut dire : le démon du scepticisme, le démon du vice et le démon de la violence.

Le scepticisme peut être transformé en recherche intellectuelle et intrépide, le vice peut être transformé également, il peut aboutir à des expériences qui feront s’ouvrir brusquement des chakras, tandis que la violence, c’est la destruction totale, le retour, d’abord au chaos, et ensuite au néant. Voilà pourquoi il faut la combattre et pas par des armes de guerre, bien entendu. S’amuser à combattre la violence par la violence, c’est l’erreur la plus monstrueuse que l’on puisse imaginer.

Il faut combattre la violence par les armes de l’amour et de l’intelligence.

François Brousse

Commentaires sur l’Apocalypse de saint Jean, t. 1, 2001, p. 225

La science de la matière et de la dialectique éclipsera la Fleur blanche, l’amour de la beauté comme la liberté de l’esprit. Les ténèbres vaincront momentanément la lumière. C’est le déroulement normal de l’âge noir, du Kali Yuga. Les saints, les intelligences pénétrées de vérités éternelles, les âmes illuminées d’amour, auront à souffrir. 

François Brousse

Nostradamus ressuscité, t.3, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1998, p. 39

Les êtres spirituels sont de moins en moins répandus sur la Terre. Malgré ce qui est dit dans beaucoup de sectes et d’écoles secrètes, l’âge d’or est loin de revenir et l’ère du Verseau n’a pas du tout amené avec elle, la formidable progression de forces spirituelles dont on avait chanté la révolution et le triomphe.

En réalité, nous sommes toujours à la fin du Kali Yuga, et cette fin du Kali Yuga est terriblement mauvaise et destructrice.

François Brousse
Revue BMP N°218-222, janv.-mai 2003 

LE BONHEUR 

Une trinité de démons

A couvert la hauteur des monts

Hitler et Mao et Staline

Leur monstruosité féline

Ensanglante les minarets

 

Ils composent une forêt

Où le cauchemar sombre rôde

Sous l’œil des vautours en maraude

Le passé colosse renaît

Dans ses fatales destinées…

 

La cloche de la fin des temps

Ressuscite les noirs titans

Pour échapper à leur étreinte

Il convient d’étrangler la crainte

Et de rouvrir l’immense bal

 

De l’inconcevable idéal.

Ainsi sur les tragiques Romes

Reviendra le parfait Plérôme

Et les peuples s’éveilleront

À l’appel des divins clairons

 

Sous les étoiles stupéfaites

Le bonheur couvrira les faîtes.

1er février 1994

François Brousse

Rencontre avec l’Être, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1995, p. 201

Les sages sont les yeux de l’humanité, les poètes en sont la voix. Quand les yeux se ferment et la voix se tait, une ère de ténèbres tombe sur les peuples.

François Brousse
Revue BMP N°81 sept. 1990

 

Nous sommes en train de rouler sur la pente du Kali Yuga qui nous amène à la catastrophe inévitable. Inévitable n’est pas le mot. Il y a un moyen de l’éviter et ce moyen semble extrêmement simple. Il a été dévoilé pleinement par Gandhi, épisodiquement par Aurobindo, esquissé par Krishnamurti. Ce moyen, c’est d’abord de supprimer la haine. Même Krishnamurti nous dit que nous n’arriverons à nous connaître qu’en détruisant l’envie et l’agressivité. […] Quant à Gandhi, il brandit le glaive de la non‑violence pure et parfaite.

L’antéchrist va encore apporter autre chose, l’exaltation de la science et la suppression de la liberté. On dira qu’un déterminisme absolu nous régente fatalement et qu’avoir des remords est absurde puisque, n’étant pas libres, nous ne sommes pas responsables. Excellent moyen de nous abandonner à nos instincts les plus inférieurs sans avoir la moindre possibilité de lutter. […]

D’autre part, Hitler et Mussolini ont déjà déclaré que la qualité essentielle est l’obéissance. Nous n’aurions pas le droit d’exister en tant qu’entité individuelle, nous devrions obéir d’une manière totale aux maîtres qui détiennent le pouvoir. Non seulement c’est parfaitement faux, mais une telle théorie imprime la marque de la Bête, car le propre de l’âme des animaux c’est d’être une âme collective. Depuis environ dix-huit millions d’années, l’homme s’efforce de créer l’âme individuelle. Refuser cette âme individuelle sous prétexte d’égoïsme, c’est retourner à l’âme multitudinaire de l’animal. C’est le signe de la Bête, tel qu’il a été représenté admirablement par l’Apocalypse. […]

Quoiqu’il en soit, voilà ce que seront les tendances de l’Antéchrist. À un moment donné, il se présentera comme le maître unique, celui qui traduit l’âme collective de l’humanité, le grand savant, le grand conducteur, et nous n’aurons plus qu’à nous incliner béatement devant lui.

Nous verrons naître une foule de phénomènes curieux, notamment de superbes ordinateurs qui seront capables d’explorer la pensée des humains. Le plus perfectionné se dressera, semble‑t‑il, sur l’Himalaya et, grâce à cette super machine, on pourra connaître la pensée de chaque humain et, par conséquent, pourchasser à coup sûr tous ceux qui s’opposeront au règne idéal du « Timonier », l’antéchrist qui viendra.

Ces perspectives sont terrifiantes. J’ajoute néanmoins que subsiste une lueur d’espoir. Si fort que soit le super­ ordinateur, il sera moins fort que certains initiés qui continueront tranquillement leur méditation. […]

François Brousse
Le Livre des révélations, t. I Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 164-166

Il ne faut pas oublier que nous sommes à la fin du Kali Yuga, que tous les secrets doivent être révélés et que toutes les grandes inspirations doivent se manifester.  

François Brousse

Entretien, Clamart, 31 juill. 1994, Revue BMP, N°164, avr. 1998

Le Kali Yuga doit voir la destruction de toutes les valeurs, les grandes valeurs éternelles que nous connaissons, et qui sont l’apanage des maîtres.

C’est par exemple l’existence de Dieu, l’existence de l’immortalité de l’âme, la réincarnation, la transmigration des âmes, le karma et les Frères Aînés qui, comme une constellation de soleils vivants, appellent l’humanité vers ses destinées divines. Eh bien, tout ceci doit être détruit dans le Kali Yuga et, graduellement, de siècle en siècle, nous voyons cette destruction.

François Brousse
Conférence, « Le maître et son Maître », Paris, 22 nov. 1981
Texte extrait de Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha, p. 364

Un chapitre est consacré au Kali Yuga dans l’ouvrage de Jean-Pierre  Wenger  Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha, Montréal (Québec, Canada, éd. Saint-Germain-Morya, 2012, p. 364-368).

Dans le Kali Yuga, pour trouver la vérité, il suffit de prendre l’inverse de toutes les opinions reçues. 

François Brousse

Revue BMP N°39, oct. 1986

Tableau actuel

Le Kali Yuga, l’âge noir, pourrait bien être la période monstrueuse ouverte par la première guerre mondiale, en 1914. Le Baouda qui doit prêcher aux hommes le pur athéisme s’identifie à l’idéologie communiste. […]

La science, à la fois parapsychologique et matérialiste, brille comme un nuage embrasé au déclin des temps. Pour les sages, l’esprit seul existe. Pour les ignorants, la matière est la seule réalité. Les savants matérialistes sont des ignorants qui se prennent pour des sages. […]

Autre signe éclatant : l’abaissement des élites intellectuelles, les brahmes. Et les signes s’accumulent, en vagues noires lancées à l’assaut des plages.

Les enfants n’obéiront plus aux parents, les chefs d’État ne connaîtront que la violence et la ruse.

Tout ce sombre tableau paraît formidablement actuel.

 

François Brousse

« L’incarnation de Baouda – Le messie athée » dans Revue BMP N°18, déc. 1984

Nous sommes dans ce que nous appelons le Kalki Avatar et aussi le Kali Yuga. C’est-à-dire que, dans cette dernière période du monde, on doit voir s’effondrer graduellement l’intelligence, l’inspiration, la mémoire, la volonté de l’homme et aussi, cette flamme pure que l’on appelait l’amour et qui risque d’être éteinte plus ou moins à travers tous les cœurs humains actuellement sur la Terre. Tous, j’exagère, mettons presque tous, heureusement pour l’amour et heureusement pour la beauté. Nous sommes donc à une période dans laquelle la suppression de la compréhension poétique va pratiquement de pair avec la décadence de l’humanité tout entière qui doit normalement aboutir à sa destruction, s’il n’y a pas un sursaut salvateur d’ici les années fatales que l’on place communément au commencement du XXIe siècle.

François Brousse
Poésie langage de l’âme, Vitrolles, Éd. La Neuvième Licorne, 2008, p. 13

 


En quoi le Kali Yuga est‑il nécessaire à l’Évolution ?

F.B. : En quoi le Kali Yuga est‑il nécessaire à l’Évolution ? Mais il fait partie de Dieu ! Donc il est nécessaire à l’Évolution. Il y a le Kali Yuga, il y a aussi le Yuga de l’Or, de la transcendance ; les deux font partie de Dieu, car s’ils n’en faisaient pas partie, Dieu ne serait pas complet, il lui manquerait toujours quelque chose pour être Dieu.

Q. : Peut‑on dire que Dieu a voulu faire l’expérience de la matière ?

F.B. : Oui ! Aussi, Il a fait l’expérience de la matière comme l’expérience de l’âme, comme l’expérience de l’esprit et il fait toutes les expériences, c’est un drôle d’aventurier !

François Brousse
Entretien, Clamart, 20 janv. 1993, Revue BMP N°189, juin 2000

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