L’homme

Les hommes ordinaires vivent à la surface du globe universel, les hommes de génie habitent le centre d’où jaillissent toutes les énergies.

François Brousse

Revue BMP, N°88-89, avr.-mai 1991

Vendre son droit d’aînesse pour un plat de lentilles ! Kabbalistiquement, les lentilles sont les verres qui nous permettent d’atteindre, microscopes et télescopes, l’infiniment petit et l’infiniment grand.

Les lentilles représentent la science expérimentale explorant les mondes tangibles.

Une autre science existe, celle qui vole dans l’intuition et l’extase vers la Conscience cosmique. La science qui fait de nous des enfants de Dieu, égaux à Dieu lui‑même, la sagesse des prophètes et des mages, la connaissance des Frères Aînés !

L’homme a préféré son plat de lentilles. Il a vendu son droit d’aînesse. De quoi se plaint‑il ?

François Brousse
Revue BMP, N°13-14, juill.-août 1984

Deux chemins montent vers l’Être : « la souffrance et l’intelligence ».

Des milliards de vivants s’égarent et la douleur les ramène. Quelques intelligences demeurent dans la voie divine. Elles cheminent au milieu d’une joie épanouissante…

Homme, à toi de choisir !

François Brousse
Revue BMP, N°18, déc. 1984

Dans l’espace voguent de nombreuses planètes où s’épanouissent heureusement des races pacifiques.

Malheur à elles si l’homme pose son pied d’acier sur leur sol vierge ! Avec les astronautes de la Terre débarqueront la mort et l’esclavage. Mais peut‑être les races du ciel seront‑elles protégées par la méchanceté même de l’homme, qui risque de se détruire avant de conquérir le cosmos.

François Brousse
Revue BMP, N°60, sept. 1988

La grâce divine n’est que la découverte par l’homme, au centre embrasé de son âme, de ses potentialités infinies.

François Brousse

Revue BMP, N°121, avr. 1994

Quand tous les hommes atteindront la Joie parfaite, le but de la planète sera réalisé

François Brousse
Revue BMP, N° 43, févr. 1987

LE RYTHME D’OR

Le Rythme d’Or s’impose

Aux astres comme aux roses

L’accord essentiel

Berce l’homme et le ciel;

Le flux des mers immenses

Dans notre coeur commence,

Nos tragiques poumons

Font chanceler les monts.

Dans l’éternel silence

Les mondes se balancent

Comme en nos coeurs puissants

Les feux de notre sang.

Les étoiles énormes

Dans nos têtes se forment

L’homme luit, au travers

Du splendide univers

Et le rythme s’imprime

Même au Suprême Abîme.

 

14 juin 1948

François Brousse

 Le Rythme d’or, dans Œuvres poétiques – t. I, Clamart, Éd. La Licorne Ailée,  1986, p. 173

Les attentats de l’homme contre l’homme sont rendus possibles par les attentats de l’homme contre l’animal.

François Brousse

Revue BMP, N°35-36, mai-juin 1986

Homme, tu dois marcher sans cesse

Malgré les caprices du vent,

Admire le soleil levant !

Homme, tu dois marcher sans cesse.

 

La lumière immense princesse,

D’un luth caressant et savant,

Écarte toute la bassesse,

Dans l’univers toujours vivant

Elle promène un oeil rêvant.

Homme, tu dois voler sans cesse

Dans les étoiles et dans le vent.

2 janvier 1992

 

François Brousse

La Rosée des constellations, Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1991, p. 41

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