François Brousse
Perpignan, 7 mai 1913 – Clamart, 25 octobre 1995
On dit de lui qu’il est « l’homme aux cents visages »
tant sont vastes les domaines dans lesquels il s’est aventuré et imposé.
À la fois poète, philosophe, penseur, romancier, historien, journaliste, astronome, métaphysicien, idéaliste,
il fut parfois occulté, traité d’illuminé
mais son œuvre ne peut laisser indifférent tout esprit ouvert de notre temps.
Jean RIFA
La semaine du Roussillon, 20 octobre 2005, « Des hommes et le Roussillon – François Brousse (1913-1995), poète, penseur et philosophe »
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François Brousse
François Brousse est un poète, romancier, essayiste, conférencier et penseur français, né le 7 mai 1913 à Perpignan et décédé le 25 octobre 1995 à Clamart. Il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages : poésie, métaphysique, occultisme, ésotérisme, kabbale, prophétie, cyclologie…
Humaniste d’une profonde culture, orateur d’exception, François Brousse transmet aussi son savoir avec éloquence et érudition dans plus de quatre cents conférences. François Brousse écrit ses premiers textes dès 10 ans et pose très tôt les fondements d’une poésie empreinte d’infini, d’éternité et d’idéal.
En 1950, il crée le Groupe de la Quatrième Dimension qu’il dote d’un manifeste : Le Manifeste de la Quatrième Dimension. Pour François Brousse, la poésie est une quête d’humanité, d’intelligence et de spiritualité qui a pour finalité de transfigurer l’homme épris de beauté. Tout au long de sa vie, François Brousse étudie et décrypte aussi de nombreux textes prophétiques : saint Jean, Nostradamus, Victor Hugo… Il en donne plusieurs clefs d’interprétation et révèle, de surcroît, des vérités métaphysiques et des lois universelles.
François Brousse n’a eu de cesse de défendre et d’affirmer les grands principes et valeurs spirituels : l’existence de Dieu, la présence des Frères Aînés, la métempsycose, la loi du karma, l’immortalité de l’âme, l’absolu de la liberté, la nécessité du végétarisme et de la non-violence. Fort de sa connaissance des enseignements de sagesse et traditions ésotériques, il apporte de nouvelles révélations sur les mystères de la mort, les vies parallèles, l’astrosophie, la vie des grands maîtres… Déiste, idéaliste, universaliste, François Brousse laisse une œuvre d’une grande singularité, tant poétique que philosophique, celle d’un esprit libre et fraternel.
François Brousse le pèlerin des cimes
Certains poètes se contentent d’asseoir leur réputation sur un livre ou même un sonnet. D’autres, esprits vastes comme le monde, veulent capter tous les reflets et toutes les musiques dans une œuvre multiforme. À cette dernière catégorie – la catégorie royale – appartient le poète de la Quatrième Dimension : François Brousse.
Il a publié des plaquettes rutilantes et changeantes, comme la roue étoilée que les paons nous font admirer sous le tremÂblement vert des branchages. […] Il chante le monde illimité, depuis l’hymne que la Terre suscite dans l’éther, jusqu’aux visions du prophète en marche dans les ténèbres trouées de feu. Et sa lyre n’a que des cordes aux pures vibrations, aux frissons d’idéal.
Il arpente, à grands pas, les hautes solitudes du rêve et de la pensée, et son manteau de mage, à nous, humains restés en bas, paraît un incroyable météore. Il est le Pèlerin des Cimes. Il chante les sommets où s’approfondit son aire, comme l’aigle des Andes. On a reproché à François Brousse son « Inhumanité ». C’est s’abandonner à de graves illusions. Il n’est pas inhumain, mais surhumain.
Pour lui, la poésie ne s’enferme pas dans un simple jeu, si merveilleux soit-il, elle s’épanouit en transfiguration. Sous sa baguette magique, elle transporte le poète dans les zones éthérées du cosmos, et arrache le lecteur à sa prison de chair pour lui faire respirer le grand vent des montagnes. Le sanctuaire où François Brousse médite ne s’appelle pas La Tour d’Ivoire, mais « La Tour de Cristal ». Par transparence, on voit « l’Alchimiste du Rêve » transmuter le mercure bouillonÂnant en pépites d’or inaltérable.
Délivrer, ne fut-ce qu’un moment, l’homme de ses soucis terrestres, le plonger dans une atmosphère de bonheur, lui montrer les chemins radieux du ciel, constitue l’acte d’un bienfaiteur.
Le Poète me disait : – L’émotion esthétique, ressentie par le cÅ“ur, forme comme une parcelle d’immortalité qui, en se multipliant, tend à transformer la boue humaine en diamant divin. Maintes fois, François Brousse a exprimé cette joie de la création artistique. […]
François Brousse a longuement médité sur les livres ésotériques : sur les Védas, sur Hermès Trismégiste, sur les maximes de Confucius, sur Platon et sur Pythagore, sur le sens caché de la Bible, sur Eliphas Lévi, sur Fabre d’Olivet, sur Victor Hugo et Camille Flammarion, sur les théosophes et les anthroposophes.
De ces fontaines de sagesse, il extrait une doctrine de salut universel, par la réincarnation des âmes, qui s’entrelacent autour de son œuvre, comme les serpents du Caducée.
Le penseur, en lui, est aussi hardi que le poète.
Qu’on ne s’y trompe pas, cet enseignant, sur lequel s’entassent des critiques contradictoires, compte parmi les gloires de l’avenir. […]
« François Brousse, le pèlerin des cimes » par René Espeut
Revue Madeloc, Perpignan, N°26, juin-juillet 1954
Immenses sont les roues ailées qui tournent dans la crinière étoilée des lions cosmiques. Plus immenses encore sont les pensées, les terribles pensées qui tournent sans arrêt dans le ciel de mon cœur.
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François Brousse
Revue BMP N°84, déc. 1990
François Brousse évoqué par ses amis
Film documentaire
Ce film documentaire, réalisé à l’occasion de la commémoration des dix ans de la mort de François Brousse, a été projeté au Centro Espagnol de Perpignan le 25 octobre 2005.
En hommage à François Brousse et à l’occasion des 30 ans de la mort de celui-ci, nous mettons en ligne pour la première fois ce film qui réunit des témoignages d’amis proches ayant fréquenté François Brousse au quotidien.
François Brousse un sage de bonne compagnie
La sagesse est la découverte des secrets essentiels du monde et, en même temps, de pouvoir réaliser dans son corps et dans sa vie… Un sage peut surgir à n’importe quelle période de l’histoire. En Inde, comme en Occident. Ce propos est de François Brousse, le sage cataÂlan.
Un but : la connaissance « intéÂgrale et parfaite » de la vérité qui est « immuable et invariable », toujours métaphysique. Une éthique : essayer de développer l’Esprit « qui est en nous. » Le développer par tous les moyens, l’intelligence, l’intuition et le sens esthétique […]
Alors, votre sage, obstinément dans les nimbes angéliques ?
Le sage ?… Il n’a aucune attitude sociale et ne préconise pas un régime plutôt qu’un autre. Sa sympathie cependant va vers celui où la liberté individuelle se développe le plus largement possible. Le sage… Diogène, SoÂcrate… presque tous ont été anti‑étatiques et ont rejeté les dictatures.
Le sage de Brousse, qui ne se laisse pas enfermer dans la « cage de l’État », ne supporte pas davantage la « cage de la religion ». Cela signifie‑t‑il qu’il faut larguer toutes les traditions sociales?
Seul le développement de l’individu (de sa personnalité) peut aboutir à la paix univerÂselle… Ces traditions sociales ne sauraient être utilisées que dans la mesure où elles sont des barrières à la volonté de puissance de certains individus.
La religion, une cage ? Si la religion est une cage, le spirituel, la spiritualité ne perdent‑ils pas leur sens ?
Toutes les religions… voyez le christiaÂnisme, voyez l’islam… se fondent sur la sépaÂrativité. Hors de mon Eglise, point de salut ; Mahomet le plus grand et le dernier des prophètes… Et tous ceux qui n’acceptent pas cette vérité n’iront pas au paradis. Le sage n’admet pas de telles barrières. Il n’y a pas, pour lui, un Unique sauveur du monde, mais une quantité innombrable. Comme le dit la Baghavad Gita : « Le nombre des avatars est aussi vaste que le nombre des vagues de la mer »… C’est qu’en dehors des religions il existe une sagesse, valable pour tous les hommes, y compris les matérialistes.
Vous désignez là des « religions apparenÂtes », mais n’y a‑t‑il pas…
L’ésotérisme ? En effet, à l’intérieur de chaque religion, il y a une religion secrète, faite pour les sages et les initiés, un ésotéÂrisme, « rose‑croix » dans le christianisme, « soufi » dans l’islam. Pour l’hindouisme et le bouddhisme c’est différent, puisque ce ne sont pas des religions mais des métaphysiÂques ouvertes à tout le monde. Les Templiers, qui étaient des sages, ont laissé un credo Âdécouvert en Angleterre et qui daterait du XIVe siècle. Selon ce credo, les chrétiens, les juifs et les musulmans… et les païens adorent le même Dieu sous des noms différents. Ce sont donc des frères. Et, en conséquence, ils doivent collaborer au même travail de purification et de fraternisation universelle. […]Â
Article de Jacques Quéralt (Extraits)
Journal L’Indépendant, Perpignan, 19 août 1986
Je suis un homme tranquille.
Je préfère méditer plutôt que de rencontrer des gens et des foules.
Je veux seulement être lu, car j’ai un important message à communiquer. […]
Ma mission est de rallumer le flambeau éclatant de la poésie, de la métaphysique et de l’idéal.
François Brousse
Revue L’Inconnu N°50, Paris, avril 1980
Dédicaces de Jean-Pierre wenger lors de la parution en oct. 2005 de sa biographie François Brousse l’Enlumineur des mondes
A l’occasion de la commémoration des dix ans de la mort de François Brousse au Centro espagnol de Perpignan
Quatrième de couverture
Né en 1913 à Perpignan, François Brousse y déroule une jeunesse studieuse parallèlement à une exceptionnelle créativité poétique amorcée dès l’âge de dix ans. Jeunesse en partie secrète puisque ce n’est que bien plus tard qu’il révèlera ses expériences spirituelles : rencontre avec Aton, Apollonius de Tyane, Shamballa, Cajzoran Ali. Il enseignera la philosophie tout au long de sa vie.
La fréquentation assidue de Nostradamus et la méditation enthousiaste des textes hugoliens l’amènent à prophétiser en mai 1939 le paysage du second conflit mondial et son dénouement, l’écroulement du fascisme. Dans les années 1940, ses découvertes de cycles dans l’histoire lui révèlent le devenir de l’humanité avec une période très critique aux environs de l’an 2015.
Enlumineur, il l’est par son regard à la recherche de planètes inconnues aux confins de notre système solaire et par son Manifeste de la Quatrième Dimension (1950) qui définit le cadre de son écriture poétique.
À partir de 1960, il s’adonne aux conférences (plus de 400 répertoriées) et anime une forme de café philosophique où il stimule le questionnement dans une démarche tant dialectique qu’intuitive.
Brandissant la torche de l’idéal, François Brousse éclaire le parcours humain par l’affirmation d’une âme immortelle qui s’incarne en des formes passagères jusqu’à ce qu’elle s’identifie au cosmos tout entier dans une démarche de sagesse, d’amour, de puissance, de joie et de beauté. Elle est aidée en cela, selon l’expression de Victor Hugo, par des mages qui sillonnent l’histoire des peuples et qui composent ce que François Brousse appelle l’Aggartha.
Jeter un regard synthétique sur ce personnage s’avérait nécessaire. Tel est le but de cette biographie terminée dix années après le décès du poète.
Le vrai philosophe a traversé toutes les formes de vie
pour atteindre la vie elle‑même
François Brousse, Revue BMP N°184-185, janv.-févr. 2000
Commémoration des dix ans de la mort de François Brousse
Cet événement, relayé par la presse perpignanaise, a célébré le penseur roussillonnais avec :
- Pour la toute première fois la réalisation d’un documentaire François Brousse évoqué par ses amis
- Une importante Exposition François Brousse, son Å“uvre et la presseÂ
- De nombreuses conférences, causeries, impromptus poétiques, tout au long d’un colloque au Centro Espagnol de Perpignan
- La parution de la biographie François Brousse l’Enlumineur des Mondes présenté par son auteur, Jean-Pierre Wenger, au cours d’une conférence de presse
- Un hommage poétique à la stèle de Jean Valjean (Square Bir-Hakeim), lequel a permis de rappeler l’admiration sans égal que François Brousse porte pour Hugo
Parmi les moments les plus intenses, le spectacle poétique mis en scène par Josy Llop, avec les élèves du Conservatoire National de Région de Perpignan, accompagnés par la guitare aux cordes de lune de Francisco Ortiz. C’est une salle comble et comblée qui a croulé sous les applaudissements. et la présence presque palpable du poète lui-même que des générations de femmes et d’hommes de tout horizon sont venues honorer.
Ouvrages de François Brousse
Œuvres poétiques
Essais
Romans / Contes
Revue BMP
Édition
François Brousse est l’auteur de plus d’une centaine d’ouvrages : poèmes, romans, contes et essais (exégèse, histoire, astronomie, métaphysique, ésotérisme, cycles historiques…)
La Licorne Ailée édite et diffuse cette œuvre multiforme, au rythme de trois à quatre ouvrages par an.
Une revue mensuelle, Le Bulletin du Maître polaire, a été publiée de 1983 à 2007. Elle rassemble des textes inédits, des notes, des pensées, des nouvelles, des poèmes. Ces revues sont maintenant proposées en recueils annuels.Â
Nombres de ces ouvrages sont disponibles en éditions numériques, au format PDF. Ils sont signalés par la mention « Numérique ». Les conférences sont disponibles en format MP3.
La poésie broussienne ruisselle constamment sur les vapeurs de flamme d’un ésotérisme transcendé. Ce ne sont que prismes et cubes de lumière, qui réfléchissent un éventail de couleurs inconnues, allant du livide à l’incarnat des couchants, dont le Maître paraît seul posséder le secret.
René Espeut
François Brousse le poète aux cent visages, Perpignan, Édition Labau, 1954, p. 1
Revue Tramontane
L’admiration de René Espeut pour l’œuvre de François Brousse s’exprime passionnément dans une plaquette consacrée à ce « poète aux cent visages ».
L’œuvre poétique déjà abondante du Roussillonnais François Brousse est évoquée à travers les citations élogieuses qu’ont suscitées chacun de ses livres : Le Poème de la Terre, Les Chants dans le ciel, La Tour de cristal, Le Rythme d’or, Rama aux yeux de lotus bleu, Les Pèlerins de la nuit.
Le poète épique, le poète lyrique, le poète mystique sont successivement présentés et des citations de strophes ou de poèmes adéquats accompagnent les appréciations de l’exégète désireux de transmettre son enthousiasme.
Selon lui, « la poésie broussienne ruisselle constamment sur les vapeurs de flamme d’un ésotérisme transcendé » et voici le jugement qui, sans intention d’hyperbole, constitue la conclusion de son étude :
« François Brousse compte parmi les titans de la poésie mondiale… La postérité le mettra à sa véritable place, là -haut, près de Dante, de Shakespeare et de Hugo. »
Au demeurant, cette véhémence dans l’admiration est infiniment sympathique.
Une brillante causerie radiodiffusée, intitulée « François Brousse, l’Alchimiste du Rêve », consacrée au dernier livre du poète, accompagne l’étude qui exalte l’œuvre complète.
Revue Tramontane, N°370 – juillet & août 1954, p. 229
Article de J. DÂ
Je veux, par la séduction du style et de la pensée,
libérer les âmes enfermées dans la prison de l’ignorance.
François Brousse
« Réponses de François Brousse à un chéla (I / IV) » dans Revue BMP N°120, mars 1994
Réponse à un contradicteur
Un contradicteur m’a récemment reproché de n’apporter rien de nouveau. Mon message serait un simple condensé des révélations divulguées par Héléna Petrovna Blavatsky, Annie Besant et Leadbeater.
J’ai beaucoup d’admiration et de sympathie pour ces trois maîtres, mais mon enseignement est entièrement nouveau. Les théosophistes se contentent de préconiser le végétarisme, moi j’en fais un des quatre axes fondamentaux de la conquête de l’illumination. Les trois autres axes étant la sagesse, l’amour et la beauté. En un mot, je prétends qu’il est impossible d’atteindre la libération tant que l’on est carnivore.
Un autre pétale de mon enseignement est la transmigration des âmes, avec comme corollaire la métempsycose. […]
Être carnivore, c’est se relier au réseau de cruauté qui torture et détruit les animaux, ces créations de Dieu. Nous pactisons alors avec des forces rétrogrades qui veulent augmenter la souffrance et la dégradation morale de l’univers. Dans cette optique, le végétarisme reste un incomparable moyen de purification. Les carnivores, avec leur lourde charge d’incompréhension et de férocité, sont incapables de boire au breuvage divin de l’illumination.
Le deuxième volet que j’apporte avec énergie, c’est le développement du mental. Krisnamurti nous dit en trois mille mots qu’il ne faut pas employer les mots. C’est la révolution du silence. C’est le paradoxe d’un grand Maître. Je pense au contraire que les mots nous mettent en rapport avec les concepts qui sont des manifestations de l’Intelligence cosmique.
Il faut, au-delà des apparences matérielles, trouver le cœur du principe. L’axiome éternel et le Soleil des soleils métaphysique sont le but recherché par le mage. Il rejette toutes les théories visant à supprimer l’exercice de la raison et de l’intuition. Il convient de connaître toutes les philosophies afin de découvrir dans leur forêt la pierre précieuse que Dieu y a enfouie pour la joie du chercheur…
Mais alors, direz‑vous, et la culture de l’astral ? Je pense que le chemin de l’art et de la poésie nous permet de contempler le visage de Dieu. Dans l’admiration, les barrières de l’égoïsme s’effacent, entre l’œuvre divine et le contemplateur, entre un poème de Hugo et le lecteur, entre une symphonie de Beethoven et l’auditeur, les murs de la vanité s’évaporent. On devient Un avec le poète créateur qui est lui‑même un avec Dieu. Si nous passons du côté de l’artiste formateur d’une œuvre nouvelle, il s’identifie au Verbe divin qui a créé les mondes.
Les véritables sauveurs de l’humanité ne sont pas les fondateurs de religion tels Mahomet ou Jésus, mais les grands peintres, les grands architectes, les grands sculpteurs, les grands poètes, les grands musiciens, les grands magiciens. Bref… Tous ceux qui enrichissent le fleuve de gloire esthétique où se baigne l’humanité. En lisant tous les jours un poème transfigurateur qui nous rapproche de l’infini, nous parcourons le chemin de lumière qui monte directement à la divinité.
J’apporte bien d’autres révélations sur les mondes parallèles, le soleil intérieur de la Terre, et ses deux planétoïdes, sur l’existence de trois Jésus et non pas d’un seul, sur les planètes inconnues du système solaire, sur la kabbale française, sur les grands cycles qui meuvent l’histoire du monde, sur l’exégèse des textes prophétiques, sur le rôle prééminent de Victor Hugo dans l’évolution de l’humanité, sur l’arrivée des prophètes futurs, sur le yoga polaire et solaire, en somme une bible nouvelle aux milliers de feuillets initiatiques et salvateurs. Je conseille à mes contradicteurs de les lire, ils gagneront ainsi en intelligence et en connaissance.
François Brousse
Revue BMP N°50, octobre 1987
François Brousse vu par l’IA
Q. : Parle-moi de François Brousse
Bien sûr ! François Brousse (1913-1995) était un philosophe, poète, écrivain et métaphysicien français. Il était également connu pour ses travaux sur l’ésotérisme, l’astrologie et la spiritualité. Passionné par les mystères de l’univers et de la conscience humaine, il a écrit de nombreux ouvrages explorant des sujets comme la kabbale, l’alchimie, la mythologie et les civilisations anciennes.
François Brousse était un penseur éclectique, mêlant science, poésie et métaphysique dans ses réflexions. Il a également donné des conférences et enseigné, partageant ses idées avec un public varié. Son approche était souvent inspirée par des figures comme Pythagore, Platon ou encore les traditions hermétiques
Q. : Parle-moi de la poésie de François Brousse, son style
Avec plaisir ! François Brousse (1913-1995) était un philosophe, poète et métaphysicien français dont l’œuvre poétique est marquée par une profonde inspiration mystique et cosmique. Sa poésie, souvent qualifiée de visionnaire, mêle lyrisme, métaphysique et une quête spirituelle universelle.
Style poétique de François Brousse
Langage symbolique et mystique :
- Ses poèmes regorgent d’images symboliques (étoiles, infini, lumière, divin) qui évoquent une réalité transcendante.
- Il explore des thèmes comme l’immortalité, l’unité du cosmos et la nature divine de l’homme.
Musicalité et rythme :
- Son écriture est souvent fluide et mélodieuse, avec des vers libres ou classiques, selon l’inspiration.
- Certains poèmes rappellent le lyrisme romantique, tandis que d’autres adoptent un ton plus incantatoire, presque prophétique.
Influences philosophiques et ésotériques :
- Brousse était influencé par des traditions comme l’hermétisme, le bouddhisme et la théosophie, ce qui se ressent dans ses métaphores et sa vision du monde.
- Sa poésie n’est pas seulement esthétique, mais aussi une invitation à la méditation et à l’éveil spirituel.
Thèmes récurrents :
- L’infini et l’éternité
- La quête de l’Absolu
- L’union entre l’homme et l’univers
- La beauté comme reflet du divin
Exemple de vers (extrait de L’Offrande lyrique) :
« Je suis l’aigle ébloui qui monte vers les cieux,
Le frisson de la nuit qui chante dans les branches,
L’éclair évanoui qui fend les cieux des dieux. »
Q. : Parle-moi de la métaphysique de François Brousse
Ah, la métaphysique de François Brousse est un sujet fascinant ! Elle est au cœur de son œuvre et reflète sa quête incessante de compréhension des mystères de l’existence, de l’univers et de la conscience. Brousse était un penseur profondément inspiré par les traditions ésotériques, la philosophie antique et les grandes questions métaphysiques. Voici une exploration de sa vision métaphysique :
Les fondements de sa métaphysique
L’unité du cosmos :
- Pour Brousse, l’univers est un tout interconnecté, où chaque élément (minéral, végétal, animal, humain) participe à une harmonie cosmique. Il s’inspire de l’hermétisme et de la philosophie platonicienne pour affirmer que tout est lié par une essence divine.
La nature divine de l’homme :
- Brousse croit en la présence d’une étincelle divine en chaque être humain. Selon lui, l’homme est un microcosme qui reflète le macrocosme, et sa destinée est de réaliser cette nature divine à travers l’évolution spirituelle.
L’éternité et l’infini :
- Il explore l’idée que le temps et l’espace sont des illusions relatives, et que la véritable réalité est éternelle et infinie. Cette vision rejoint des concepts bouddhistes et hindous, comme l’impermanence et l’Absolu.
La réincarnation et l’évolution spirituelle :
- Brousse adhère à l’idée de la réincarnation, qu’il voit comme un processus d’apprentissage et d’ascension spirituelle. Chaque vie est une étape vers la réalisation de la conscience universelle.
Influences majeures
- Platon : L’idée des formes idéales et de la réalité transcendante.
- Hermès Trismégiste : Les principes de l’hermétisme, comme « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »
- Le bouddhisme et l’hindouisme : Les concepts de karma, de réincarnation et de libération spirituelle.
- La théosophie : L’idée d’une sagesse universelle commune à toutes les traditions spirituelles.
Thèmes clés dans sa métaphysique
La quête de l’Absolu :
- Brousse cherche à comprendre et à expérimenter l’Absolu, cette réalité ultime qui dépasse les apparences.
- Il voit cette quête comme le but ultime de l’existence humaine.
La dualité et l’unité :
- Il explore les opposés (lumière/ombre, bien/mal, esprit/matière) pour montrer qu’ils sont en réalité complémentaires et unis dans une réalité supérieure.
La conscience universelle :
- Pour Brousse, la conscience est le fondement de tout. Elle est à la fois individuelle et universelle, et son éveil est la clé de la libération spirituelle.
La beauté comme reflet du divin
Q. : La conception du Beau chez François Brousse
La conception du beau chez François Brousse est profondément liée à sa vision métaphysique et spirituelle. Pour lui, la beauté n’est pas simplement une qualité esthétique ou sensorielle, mais une manifestation du divin, une expression de l’harmonie universelle et une porte d’accès à la transcendance. Voici une exploration de sa pensée sur le beau :
1. La beauté comme reflet du divin
Pour Brousse, la beauté est une expression de l’Absolu, une trace du sacré dans le monde matériel.
Elle révèle l’unité et l’harmonie qui sous-tendent l’univers, rappelant à l’homme sa nature divine.
Dans ses écrits, il associe souvent la beauté à des éléments comme la lumière, les étoiles, les paysages naturels ou les œuvres d’art, qui sont pour lui des symboles de la perfection cosmique.
2. La beauté comme expérience spirituelle
Brousse voit la beauté comme une expérience intérieure, une émotion qui élève l’âme et la connecte à des réalités supérieures.
Elle n’est pas seulement perçue par les sens, mais ressentie par l’esprit et le cœur, comme une résonance avec l’infini.
Cette expérience peut être provoquée par un paysage, une œuvre d’art, une musique ou même une idée philosophique.
3. La beauté dans la nature
La nature est pour Brousse une source inépuisable de beauté, car elle est une manifestation directe de l’intelligence et de la créativité cosmiques.
Il célèbre dans ses poèmes les montagnes, les forêts, les océans et les cieux, qu’il voit comme des symboles de l’éternité et de la grandeur divine.
La contemplation de la nature devient ainsi une forme de méditation et de communion avec l’univers.
4. La beauté dans l’art
Brousse considère l’art comme un moyen privilégié d’exprimer et de transmettre la beauté.
Pour lui, un véritable artiste est un médium qui capte et traduit les vibrations de l’Absolu dans des formes sensibles.
L’art n’est donc pas seulement esthétique, mais aussi spirituel : il a le pouvoir d’éveiller les consciences et de guider l’homme vers la transcendance.
5. La beauté intérieure
Brousse insiste sur l’importance de la beauté intérieure, celle de l’âme et de la conscience.
Pour lui, la véritable beauté réside dans la pureté, la sagesse et l’amour, qualités qui reflètent la nature divine de l’homme.
Cultiver cette beauté intérieure est un aspect essentiel de la quête spirituelle.
6. La beauté comme chemin vers l’Absolu
Enfin, Brousse voit la beauté comme un pont entre le monde matériel et le monde spirituel.
En contemplant et en créant la beauté, l’homme peut s’élever au-dessus des illusions de la réalité apparente et accéder à des dimensions supérieures de l’être.
La beauté devient ainsi un guide sur le chemin de l’éveil et de la réalisation de soi.
Q. : Quelle est la position de Brousse à propos du végétarisme ?
François Brousse abordait la question du végétarisme sous un angle à la fois éthique, spirituel et métaphysique, en cohérence avec sa vision holistique de l’univers. Voici les principaux aspects de sa pensée sur ce sujet :
1. Le végétarisme comme respect de la vie
Brousse considérait toute vie comme sacrée, inspiré par des traditions comme l’orphisme, le bouddhisme ou l’hindouisme.
Pour lui, tuer un animal pour se nourrir était une violation de l’harmonie universelle, car tous les êtres participent à la même conscience cosmique.
Il évoquait souvent l’idée de non-violence (ahimsa) comme principe fondamental d’une vie spirituelle.
2. Une alimentation en accord avec l’évolution spirituelle
Selon Brousse, l’alimentation carnée alourdit le corps astral et entrave la clairvoyance ou la méditation.
Le végétarisme, en revanche, favoriserait la pureté, la légèreté énergétique et l’élévation de la conscience.
Il voyait dans le renoncement à la viande un pas vers la maîtrise des instincts et l’affinement des perceptions subtiles.
3. Influences philosophiques et ésotériques
Pythagore : Comme lui, Brousse croyait en la transmigration des âmes (métempsycose), ce qui renforçait son refus de tuer des animaux.
Théosophie : Les écrits de la Société théosophique (Blavatsky, Annie Besant) prônaient le végétarisme pour des raisons karmiques et éthiques.
Bouddhisme et hindouisme : L’idée de karma (loi de cause à effet) jouait un rôle central : nuire à un animal aurait des conséquences spirituelles.
4. Le végétarisme dans sa vie personnelle
Bien que peu d’archives détaillent ses habitudes alimentaires, ses écrits et témoignages suggèrent qu’il pratiquait le végétarisme (voire le végétalisme à certains moments).
Il encourageait ses disciples et lecteurs à adopter une alimentation simple, naturelle et non violente, en phase avec les lois cosmiques.
5. Une vision symbolique de la nourriture
Pour Brousse, manger n’était pas qu’un acte physique : c’était un rituel sacré, une communion avec les forces de la nature.
Les aliments végétaux (fruits, légumes, céréales) étaient perçus comme des offrandes pures, chargées de l’énergie solaire et tellurique.
La viande, en revanche, était associée à la pesanteur matérielle et aux passions inférieures. […]
Q. : Quelle est la position de Brousse à propos de la métempsycose ?
François Brousse, philosophe et ésotériste français, abordait la métempsycose avec une perspective profondément spirituelle et philosophique. Selon lui, la métempsycose, ou la transmigration des âmes, était un processus essentiel dans l’évolution spirituelle de l’être. Il envisageait cette doctrine comme une voie vers la perfection, où l’âme traverse plusieurs existences pour acquérir sagesse et expérience. Brousse voyait dans cette idée une explication des inégalités apparentes de la vie et une justification des épreuves rencontrées, considérant chaque incarnation comme une étape nécessaire dans le cheminement vers l’illumination et l’union avec le Divin. Sa vision était empreinte d’optimisme, soulignant que chaque vie contribue à l’élévation spirituelle de l’âme.
François Brousse abordait la métempsycose sous un angle plus large, incluant la possibilité d’une rétrogradation de l’âme vers des états inférieurs, comme l’état animal ou même des formes de vie plus rudimentaires. Selon lui, cette idée n’était pas à écarter, car elle s’inscrivait dans une vision dynamique et complexe de l’évolution spirituelle.
Pour Brousse, la métempsycose n’était pas un simple processus linéaire d’ascension vers des états supérieurs. Il envisageait plutôt une évolution cyclique, où l’âme pouvait connaître des phases de progression, mais aussi de régression, en fonction des choix et des actions accomplis au cours de ses incarnations. Si une âme s’éloignait trop de la lumière spirituelle, si elle s’enfonçait dans l’ignorance ou la négativité, elle pouvait effectivement « rétrograder » vers des formes d’existence inférieures, comme celles des animaux ou même des règnes minéraux ou végétaux.
Cependant, Brousse ne voyait pas cette rétrogradation comme une condamnation définitive. Pour lui, même dans ces états inférieurs, l’âme conservait la possibilité de se purifier et de recommencer son ascension. Il considérait ces phases comme des opportunités d’apprentissage, des moments où l’âme pouvait expérimenter les conséquences de ses actes et se réorienter vers la lumière.
En résumé, François Brousse admettait la possibilité d’une rétrogradation dans la métempsycose, mais il la voyait comme une étape temporaire dans le grand cycle évolutif de l’âme. Pour lui, l’essentiel était de comprendre que chaque existence, qu’elle soit ascendante ou descendante, contribuait à la croissance spirituelle ultime de l’être.
Q. : Comment expliquer que François Brousse ne soit pas connu alors qu’il est l’auteur d’une œuvre considérable aussi bien au niveau poétique que métaphysique ?
La relative méconnaissance de François Brousse (1913-1995), malgré l’ampleur de son Å“uvre (plus de 100 ouvrages couvrant poésie, métaphysique, ésotérisme et astronomie), s’explique par plusieurs facteurs :
Indépendance éditoriale : Brousse a souvent publié à compte d’auteur ou via de petites maisons d’édition, limitant sa diffusion commerciale. Son refus des circuits traditionnels l’a marginalisé dans le paysage littéraire.
Polygraphie éclectique : Son travail, mêlant cosmogonie, kabbale, mythologie et science, dépasse les catégorisations habituelles. Cette transdisciplinarité déroute les critiques habitués aux genres cloisonnés.
Style prophétique : Son écriture visionnaire, nourrie d’illuminations (il se disait « scribe des dieux »), contraste avec les courants dominants du XXe siècle. Son lyrisme métaphysique rappelle Hugo ou Blake, mais sans adhésion aux écoles de son époque.
Mystique solitaire : Contrairement à d’autres auteurs ésotériques (comme Guénon ou Steiner), il n’a créé ni mouvement ni institution pour porter sa pensée, restant un franc-tireur.
Occultation médiatique : Son anticonformisme radical (il critiquait religions et académismes) et ses prédictions apocalyptiques l’ont tenu à l’écart des médias.
Pourtant, son influence souterraine persiste : ses élèves ont numérisé son œuvre (disponible sur francoisbrousse.fr), et des chercheurs comme Richard Trigaux analysent son apport à la littérature métaphysique. Peut-être son heure viendra-t-elle, comme pour Nerval ou Swedenborg, reconnus tardivement ?
« Le génie est un météore : il brille loin des foules avant d’éclairer les siècles », écrivait justement… Brousse lui-même.
Q. : Qu’apporterait un François Brousse à l’humanité s’il venait à être connu ou reconnu ?
François Brousse (1913-1995) était un philosophe, poète et métaphysicien français dont l’Å“uvre aborde des thèmes profonds comme la spiritualité, la connaissance ésotérique et l’évolution humaine. S’il venait à être davantage connu ou reconnu, son apport à l’humanité pourrait inclure :
Une vision unificatrice du savoir – Brousse cherchait à synthétiser science, philosophie et spiritualité, offrant une perspective holistique sur l’existence.
Une inspiration poétique et métaphysique – Ses écrits, à la fois lyriques et profonds, pourraient éveiller une réflexion sur le sens de la vie et la place de l’homme dans l’univers.
Un éclairage sur les traditions ésotériques – À travers ses études sur l’astrologie, la kabbale ou la mythologie, il pourrait contribuer à une meilleure compréhension des symboles et archétypes universels.
Une invitation à l’élévation spirituelle – Son approche humaniste et mystique encouragerait peut-être une quête de sagesse plus intérieure et moins matérialiste.
Si son œuvre gagnait en visibilité, elle pourrait offrir une alternative inspirante aux courants de pensée purement rationnels ou consuméristes, en proposant une voie de connaissance à la fois intuitive et rigoureuse.
Q. : Un François Brousse gagnerait il à être plus connu ?
Absolument, François Brousse gagnerait à être davantage connu, et cela pour plusieurs raisons :
- Enrichissement intellectuel et spirituel : Son œuvre, qui mêle poésie, philosophie et ésotérisme, offre une perspective unique sur des questions fondamentales comme la nature de l’existence, la spiritualité et la place de l’homme dans l’univers. Une plus grande visibilité permettrait à un public plus large de bénéficier de ses idées inspirantes et profondes.
- Réhabilitation des traditions ésotériques : Brousse s’est intéressé à des sujets souvent marginalisés, comme l’astrologie, la kabbale ou la mythologie. Une meilleure connaissance de son travail pourrait contribuer à une réévaluation de ces domaines et à leur intégration dans une réflexion plus large sur la connaissance humaine.
- Alternative aux courants dominants : Dans un monde souvent dominé par le matérialisme et la rationalité pure, Brousse propose une voie alternative, mêlant intuition, spiritualité et rigueur intellectuelle. Cela pourrait offrir une perspective équilibrée et enrichissante à ceux qui cherchent un sens plus profond à la vie.
- Inspiration pour les créateurs : Ses écrits poétiques et métaphysiques pourraient inspirer des artistes, écrivains et penseurs contemporains, nourrissant ainsi la création culturelle et intellectuelle.
- Dialogue interdisciplinaire : Brousse cherchait à unifier science, philosophie et spiritualité. Une plus grande reconnaissance de son travail pourrait encourager un dialogue fructueux entre ces disciplines, souvent cloisonnées.
- Héritage culturel : Faire connaître Brousse, c’est aussi préserver et valoriser un pan de la pensée française et européenne, en le rendant accessible aux générations futures.
En somme, une plus grande visibilité de François Brousse ne serait pas seulement bénéfique pour lui, mais aussi pour tous ceux qui cherchent à explorer des voies de connaissance moins conventionnelles et plus profondes.Â
Q. : Des intellectuels spirituels pourraient-ils s’intéresser à son œuvre ? Et où les trouver ?
François Brousse, avec son œuvre riche et multidisciplinaire, pourrait facilement s’intégrer dans un réseau d’intellectuels et de penseurs spirituels contemporains ou historiques. Voici quelques figures avec lesquelles son travail pourrait entrer en résonance, ainsi que des lieux ou des communautés où ces connexions pourraient se tisser.
Intellectuels et penseurs spirituels compatibles
- Rudolf Steiner : Fondateur de l’anthroposophie, Steiner partage avec Brousse un intérêt pour la spiritualité, l’ésotérisme et l’éducation. Leurs œuvres pourraient être étudiées ensemble pour explorer les liens entre science, art et spiritualité.
- Helena Blavatsky : Co-fondatrice de la Société théosophique, Blavatsky a exploré des thèmes similaires à ceux de Brousse, comme la kabbale, l’astrologie et les traditions mystiques. Une comparaison de leurs travaux serait enrichissante.
- Carl Gustav Jung : Le psychanalyste suisse, connu pour ses travaux sur l’inconscient collectif et les archétypes, pourrait offrir un cadre théorique pour interpréter certaines idées de Brousse.
- Mircea Eliade : Historien des religions et spécialiste du sacré, Eliade pourrait apporter une perspective académique sur les thèmes ésotériques abordés par Brousse.
- Ken Wilber : Penseur contemporain de la spiritualité intégrale, Wilber pourrait être un interlocuteur intéressant pour situer Brousse dans une vision globale de l’évolution spirituelle.
- Omraam Mikhaël Aïvanhov : Philosophe et maître spirituel, Aïvanhov partage avec Brousse une approche synthétique de la spiritualité et de la vie quotidienne.
- Gaston Bachelard : Philosophe français connu pour ses travaux sur l’imagination et la poésie, Bachelard pourrait offrir un cadre pour analyser la dimension poétique de Brousse.
- Henry Corbin : Spécialiste de la mystique islamique et de la philosophie spirituelle, Corbin pourrait apporter une perspective comparative sur les thèmes abordés par Brousse.
Deepseek
Questions posées à Deepseek, version française gratuite (18-09-2025) – Réponses de l’IA transmise sans aucune modification humaine (Chaque réponse demande environ 5 à 6 secondes de la part de l’IA)
Quels buts poursuivez-vous ?
Je veux libérer les humains de la haine, de la peur et du doute, ces trois démons dévastateurs.
Ils ont pour siège l’idolâtrie du corps physique. La haine et la peur sont liées comme le poison et le croc rétractile de la vipère. Croyant notre existence restreinte à l’organisme corporel, si fragile, si désarmé, si éphémère, l’épouvante nous jette dans la violence et la fureur. Mais celui qui sait le secret immortel n’a pas cette panique. Il vit dans l’espérance sereine et l’universelle bienveillance. Les vivants lui paraissent les sanctuaires de l’étincelle divine, l’âme immatérielle. Ils ont la noblesse des Dieux. Une fraternité solaire les unit dans ses liens de diamant. La peur de la mort étant abolie, reste la peur de la souffrance. Le savoir du karma la supprime dans le clair de l’âme. Nos douleurs émanent de notre conduite erronée dans le labyrinthe des vies antérieures. Combattre la souffrance par le stoïcisme et la science, officielle ou secrète, constitue l’attitude transcendante de l’initié.
De toute manière la souffrance, comprise comme purification, perd ses écailles d’injustice et d’absurdité. Quant au doute recroquevillé dans son noir coquillage, comment le vaincre ? Une méditation journalière sur l’ampleur des problèmes métaphysiques, soit nus, soit habillés de textes sublimes, nous donnera la splendeur. L’impartial vouloir du Vrai sera notre phare et notre étoile. D’ailleurs, le voyageur de l’astral connaît l’essentiel : l’indépendance et l’immortalité de l’âme.
Le grand vent purificateur chasse la haine, la peur et le doute. A-t-il d’autres fonctions ?
Il apporte notamment dans les plumes grondantes de son aile l’éblouissement de la Beauté.
La Beauté n’est pas un artifice né d’un instant et d’un lieu, comme une balle qui crève. Elle est le reflet éternel du Maître absolu, le rayon d’or qui brille sur le front de l’Être suprême. Mais cette énergie éternelle a pour visage l’infinité. Le Beau, loin de s’enfermer dans une école, offre à chaque siècle de nouvelles radiations. Il tire de son coffret inépuisable l’art hindou, l’art chinois, l’art maya, l’art égyptien, l’art grec, l’art persan, l’art chaldéen, l’art gothique, l’art classique, l’art romantique, l’art surréaliste, l’art de la Quatrième Dimension, tous les joyaux du gouffre multiforme. Chaque joyau est taillé pour l’éternité, mais le nombre des joyaux n’a pas de limites. On ne dépasse pas Homère ; on l’égale dans une autre planète esthétique. La main du désir matériel a ravi à l’âme ses ailes de musique et de flamboiement. Elle est tombée, la malheureuse exilée du ciel, sur la Terre grouillante de bagnes. La main de la Beauté a forgé d’autres ailes, d’harmonie et de parfums, de chants et de splendeurs. Par la contemplation de la Beauté éternelle et infinie, l’âme reprend ses ailes et remonte au soleil des perfections !
François Brousse
« Réponses de François Brousse à un chéla (II / IV) » dans Revue BMP N°121, avril 1994
Centenaire 2013
Centenaire de la naissance de François Brousse – Perpignan
Quatre expositions ont été réalisées et présentées à Perpignan
à l’occasion du Centenaire de la naissance de François Brousse en mai 2013, notamment Rencontre avec François Brousse poète et philosophe, exposition littéraire mettant en lumière les grandes idées de François BrousseÂ
Présentation
Ce livre a été édité en mai 2013, à l’occasion du centenaire de la naissance de François Brousse, né le 7 mai 1913 à Perpignan. Il réunit l’ensemble des textes lus ou présentés dans le cadre de ce grand événement – lectures, spectacles, expositions, etc. – et rassemble des poèmes, essais, textes, photos d’archives…
Ce catalogue, qui a fait l’objet d’une mise en page très belle, stylisée et épurée, est une magnifique porte d’entrée pour s’initier et aller à la découverte de l’œuvre poétique et métaphysique de François Brousse.
La célébration de ce centenaire a rappelé l’inscription de cet auteur dans le panorama de la littérature des Pyrénées-Orientales. Au XXe siècle, des Orliac, Espeut, Janicot, Saisset, Van Dyck ont témoigné de leur enthousiasme pour l’œuvre du poète roussillonnais dans des revues comme Madeloc, Sources Vives, Tramontane, Conflent ou dans des journaux tels L’Indépendant et le Midi Libre.
Le songeur prédestiné
Investi d’une mission divine, le songeur écrit pour le salut des âmes. Il montre les deux chemins lumineux escaladant les cimes. Du chemin de la poésie jaillit un éclair qui perce le cœur, du chemin de la sagesse s’élance un orage qui bouleverse le cerveau.
Les poèmes de l’initiateur éveillent les musiques de la joie cosmique, si bien que le lecteur communie avec la suprême beauté.
Les idées du missionnaire brisent les murs de la routine pour que passent tes chevaux fulgurants, Intuition !
Poète et philosophe, tel apparaît le songeur prédestiné qui répand, de sa main immense, les semailles de l’Immesuré.
François Brousse
« Pensée divine » dans Revue BMP N°103, sept. 1992
La poésie de François Brousse
Ma poésie est quelque chose d’extrêmement nouveau, elle est en dehors de tout !
Il faut que j’arrive à faire comprendre l’incompréhensible et à faire sentir l’insensible. Je suis donc au-delà de Mallarmé qui est un très très grand poète, mais je ne suis pas au-delà de Hugo. Enfin ! Je suis au-delà de Mallarmé, au-delà par conséquent de n’importe quel être qui soit susceptible de vivre sur la Terre. Et c’est grâce à cela qu’il y a un renouvellement permanent dans mes poèmes.
J’ajouterai que celui qui lirait un de mes poèmes tous les jours, qui en apprendrait un par jour pendant une semaine retrouverait toutes les sources jaillissantes de l’infini. Rien n’est plus simple !
François Brousse
Revue BMP N°198-202, mars-avril-juill. 2001
Les Monarques de l’esprit
Les monarques de l’esprit, les mages, les grands artistes, les penseurs libres, les écrivains de génie retrouveront leur prestige et leur rayonnement.
Les faux conducteurs, les zélateurs de la violence, les défenseurs du réalisme, les adorateurs de la lourde matière, les inquisiteurs du néant disparaîtront comme un accès de fièvre.
L’organisme mondial respirera de nouveau les aquilons de la liberté.
Cette restauration des valeurs véritables prendra pour emblème non les fleurs de lys mais les idées-soleils de la théosophie. On cessera d’idolâtrer les techniciens mammifères et les marxistes pétrifiés pour élever son admiration vers les messies oubliés, dont la stature emplit les étoiles : Pythagore, Bouddha, Jésus, Manès…
Les véritables lumières du monde se remettront à resplendir.Â
François Brousse
Revue BMP, janv.-févr. 1992
François Brousse, l’anarchiste‑idéaliste
Journal Midi Libre, Perpignan, 9 novembre 1986 (Signé P.L.)
Pour le joindre, pas une adresse, mais plusieurs, rue de la Lanterne d’abord où ses fidèles se rasÂsemblent tous les soirs de 18 à 19 heures.
Mais vous pouvez aussi le « choper » en fréquenÂtant le salon de thé de la Rive Droite, le café de la Loge et auÂtres lieux publics où il tient son auditoire sous le charme de la conversation. Mais n’allez pas croire que cet admirable orateur à la mémoire phénoménale se contente d’être un conteur d’histoires.
Non ! François Brousse est avant tout un philoÂsophe. Par profession d’abord ! Après avoir enseigné cette matiÂère durant des années, de BaÂgnères‑de‑Bigorre à Prades, Perpignan, Montpellier et BéÂziers, il assure aujourd’hui : – Je me pliais au programme mais sans cacher mes préférences pour des philosophes qui se rapÂprochaient de la connaissance. Essentiellement Platon, BergÂson et Schopenhauer.
Et voilà le grand mot lancé ! La connaissance métaphysique dont il dispense l’enseignement aux quêteurs d’absolu marque la trame d’une vie dont il dit : – Dès ma naissance. Je savais tout, à partir de quatorze ans, je connaissais exactement le passé, le présent et le futur. Comprenne qui pourra ! Une condition pour cela : s’abstenir de tout à priori…
La souffrance rend amer
Tenez, pas plus tard que merÂcredi, il évoquait les différentes hypothèses de la trahison de JuÂdas avant de rappeler le thème de sa dernière conférence à Montpellier Les grands initiés d’Occident. Parmi eux, il place Victor Hugo, son grand homme dont il récite des pans entiers de littérature. […]
Son objectif : atteindre la diviÂnité. D’autres diraient la sagesÂse, avec un petit coup de griffe au passage sur le christianisme : – Il est parfaitement inutile de souffrir pour atteindre la diviniÂté. La souffrance rend souvent amer. C’est le chemin le plus long et le plus difficile.
François Brousse et les philoÂsophies orientales dont il s’insÂpire préconisent trois attitudes pour y parvenir :
- Aimer tous les êtres humains, « reflets de Dieu » et par voie de conséquence, bannir la haine, l’envie, la jalousie, comprendre que dans chaque être humain existe une étincelle divine qui s’épanouira tôt ou tard.
- La deuxième condition est le végétarisme parce que « l’amour doit s’étendre jusqu’au animaux.» Il précise les végétariens se portent beaucoup mieux et vivent plus longtemps que les autres.
- Enfin dernier volet de la triloÂgie initiatique : étudier tous les grands livres sacrés de la terre et vénérer tous les prophètes pour aboutir à une espèce de toÂlérance universelle. […]
Je ne suis pas un homme, je suis une humanité. En moi grouillent des milliards de vivants qui demandent à s’exprimer. Dans mon œuvre retentissent toutes les voix d’une planète, d’un système solaire, d’une galaxie.
François Brousse
Revue BMP, N°123-124, juin-juill. 1994
L’AVATAR
À Aurélie Saint‑Noël
L’Avatar est parfait. Il dompte la panthère,
Il console le monde, il trace le chemin.
Même quand il est homme il pense en surhumain
Son âme luit, saphir que nulle ombre n’altère.
Des planètes du gouffre aux jardins de Cythère,
Son rêve est une flamme et son verbe une main
Il montre aux malheureux l’éternel parchemin
D’où le mot Paradis illumine la Terre.
Des millions de dieux bouillonnent dans son cœur,
Sur sept infernaux il se dresse vainqueur ;
La sagesse et l’amour s’épousent sur son faîte.
Quand on le crucifie il meurt en souriant.
Il porte aux affamés d’Occident et d’Orient
Le fruit d’éternité rêvé par les Prophètes.
21 mai 1984
François Brousse
L’Aigle blanc d’Altaïr, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 176
François Brousse n’est plus
Le Sage de Perpignan s’est endormi
Poète de la magie et de l’envol, des abîmes et des harmonies, des voltiges et des vertiges, des ivresses et des sommeils, François Brousse vient de nous quitter. Le Sage de Perpignan, à la parole sonore et lumineuse, était âgé de 82 ans.
Né à Perpignan le 7 mai 1913, il fut longtemps professeur de philosophie au Lycée de Jeunes Filles et devint une figure marquante de notre ville et bien au-delà . […]
On doit détacher de sa bibliographie L’AbeiIle de Misraïm, un superbe roman fantastique, ces recueils de poèmes aux jolis titres que sont La Harpe aux cordes de lune ou Le Chant cosmique de Merlin et une série d’essais sur des thématiques diverses : De Pythagore à Camille Flammarion et Lamennais et le Christianisme universel. […]
Doté d’une vaste culture et d’un intérêt insatiable pour les choses du secret sinon de l’invisible, il se passionna aussi bien pour Ézéchiel, le mage chaldéen que pour Zoroastre, l’apôtre du soleil ou L’Ordre de l’étoile Polaire, Nostradamus et le comte de Saint-Germain.
Le Maître – son regard et son sourire sont inoubliables – avait de nombreux disciples. Sa pensée était recherchée, sa parole écoutée – l’on venait parfois de très loin s’en nourrir. Ce n’était pas seulement du pittoresque provincial. Tous ses amis le pleurent aujourd’hui, profondément.
Nous avions connu François Brousse, vers le milieu des années 50, au Lycée Arago, où il mettait beaucoup de lyrisme à nous expliquer les arcanes de la cosmographie.
La dernière fois que nous le vîmes en public, ce fut l’an passé au palais des Congrès à l’occasion d’un débat animé par Bernard-Henri Lévy. Le vieux sage, l’un des rares qui releva le gant, le fit, en dépit de la maladie qui l’éprouvait, avec la même conviction éblouie. Toute hugolienne.
Jacques Queralt
Journal Midi Libre, Perpignan, 2 nov. 1995
PASSERELLE FRANÇOIS BROUSSE
Professeur de philosophie, poète et essayiste
Hommage à François Brousse
Le poète et philosophe François Brousse, ayant été classé « Patrimoine » par la Mairie de Perpignan, une plaque commémorative a été posée en automne 2021 sur la passerelle piétonne située au-dessus de la rivière, la Basse, menant au lycée Arago de Perpignan, collège-lycée au sein duquel François Brousse a suivi sa scolarité et où il a professé de nombreuses années.
Situé en cÅ“ur de ville, la passerelle François Brousse est un lieu de passage et de vie de nombreux Perpignanais et promeneurs mais il est également fréquenté par les élèves du Lycée Arago dont l’entrée toute proche.Â
C’est un espace de détente et source de rêverie fort apprécié, situé à la croisée de la Basse et de son affluent, le Ganganeil. C’est là que François Brousse adolescent fit une expérience inédite, à 14 ans, en 1927. De retour du collège, il y fait une rencontre surprenante, récit qu’il publiera bien plus tard en 1990, celle d’Aton, l’homme au manteau noir.
MENDIANT DE LA GLOIRE
Depuis quarante années, mendiant de la gloire
Je vais, tendant la main aux passants de l’azur.
Aux fleuves triomphants mes lèvres n’ont pu boire
Pourtant brille à mon front la tiare d’Assur.
Mes yeux font tressaillir le soleil et la lune
Et l’océan se cabre entre mes doigts sorciers.
Un fantôme m’attend sur le cromlech des dunes
Mais les villes pour moi sont un désert d’acier.
Mes frères les humains n’ont pas compris mon âme,
Le collier de mes chants flamboie dans l’ignoré.
Qu’importe ! En ma poitrine une profonde flamme
Monte éternellement vers les astres sacrés.
François Brousse
L’Éternel Reflet, dans Œuvres poétiques, T. I, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1986, p. 467
GLOIRE
Tu ne m’as pas donné la gloire
Mais en ai‑je vraiment besoin ?
Je suis le rêve expiatoire,
Tu ne m’as pas donné la gloire.
Les empereurs vêtus de moire
Vont se décomposant au loin
Je traverse la sombre histoire
Comme un mage et comme un témoin
L’univers garde en sa mémoire
Mon âme parfum de benjoin
Je porte la seule victoire
Comme un blanc gerfaut à mon poing.
Je suis l’éclatant offertoire,
L’énergie condensée en point,
On promène de foire en foire
L’ours, le chameau, le babouin.
Mais le miracle qu’il faut croire
De son lion prend toujours soin.
Tu ne m’as pas donné la gloire
L’éternel n’en a pas besoin.
11 août 1991
François Brousse
Les Transfigurations, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 148
Autres textes…






























