Ô Maître, Bouddha éternel
Devant qui les grands dieux s’inclinent,
Refuge des êtres mortels,
Donne-moi la haute doctrine !
Protège ton disciple errant
Dans les ténèbres de la Terre
Ô Maître, Bouddha éternel
Devant qui les grands dieux s’inclinent,
Refuge des êtres mortels,
Donne-moi la haute doctrine !
Protège ton disciple errant
Dans les ténèbres de la Terre
Je voudrais un baiser, qui me le donnera ?
Je voudrais un baiser, un baiser sur la bouche,
Mais il faut un coeur vierge à mon désir farouche,
Ce coeur tranquille et pur, qui donc me l’offrira ?
Le matin déployait sur les montagnes roses
Ses ailes d’écarlate aux frissons éclatants,
Et les gouffres environnaient l’aigle titan
De votre orgue effrayant, ô forêts grandioses !
L’humain qui s’unit à lui-même
Peut résoudre tous les problèmes
Les pontifes s’effaceront
Devant la flûte d’Obéron !
Deux chemins montent vers l’Être : « La souffrance et l’intelligence. »
Des milliards de vivants s’égarent, et la douleur les ramène.
Quelques intelligences demeurent dans la voie divine. Elles cheminent au milieu d’une joie épanouissante…
Homme, à toi de choisir !
La civilisation humaine sera sauvée quand cet arbre merveilleux, depuis les branches élites jusqu’aux racines populaires, propulsera la même sève : respect de la vie universelle, amour des individualistes. Ne faire souffrir personne, ne tuer personne. L’homme, reconnu valeur absolue, deviendra l’inébranlable assise du palais des races.
Pour qu’une œuvre devienne populaire, il lui suffit d’être belle. À certaines périodes, l’attraction de la Lune ou de la beauté devient irrésistible. L’océan des hommes monte lentement vers elles.
Une trinité de démons
A couvert la hauteur des monts
Hitler et Mao et Staline
Leur monstruosité féline
Ensanglante les minarets
Ils composent une forêt
Où le cauchemar sombre rôde
L’homme cherche toujours Dieu en dehors de l’homme, c’est là l’erreur initiale :
l’homme et Dieu sont identiques.