Blog François Brousse

Idéal

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Cavalier

Extrait

Le cavalier de la misère
Chemine dans les champs meurtris
Son cœur plein de sanglots se serre
Devant tant de souhaits flétris.

Ils sont toujours inaccessibles
Les espoirs de l’humanité.
Tous les amants de l’impossible
S’en retournent épouvantés.

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Avenir

Ils voulaient respirer enfin, être des hommes
Et du grand arbre Éden, goûter toutes les pommes.
Ils voulaient écouter comme des esprits purs
Le rire du soleil retentir dans l’azur.

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Le Réveil de l’individualisme

De Varsovie à Madrid, une traînée de flamme a secoué toute l’Europe, et un nouveau visage de la révolution surgit dans une gloire insolite : la révolte des étudiants. Le philosophe doit s’interroger sur cet événement imprévu qui trouble les structures en apparence les plus diverses, et bouleverse avec le même mépris les pays socialistes, les pays capitalistes, les pays paternalistes.
Observons qu’à Prague le mouvement a triomphé, chassant les vieux fantômes staliniens. En France, Paris redevient la tête du monde et semble prête à promulguer des paroles qui retentiront en lois universelles.

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Le saphir

Extrait

Rejetons Dieu et le diable
Seul le hasard des atomes
Forge un mal irrémédiable
Sous les formidables dômes.

Le néant et la naissance
Sont un délire bouffon ;
Une stupide inclémence
Emplit l’abîme sans fond.

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Femme et Dieu

Extrait

La femme qui n’a plus de clarté sur son casque
Est la maîtresse irrésistible des bourrasques.
Ô lumière de Dieu, je t’arrache ton masque.
Le phénix a chassé l’infernale tarasque.

La pythonisse de l’idéal te sourit.
Monte dans le soleil sur l’aile des houris.
L’Inde t’offre en riant le suprême Hari.
Le fruit de l’Absolu dans l’aurore a mûri.

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Chant de mai

Extrait

Nous allons dans le soleil,
Millions de femmes, millions d’hommes,
Nous allons dans le soleil
Et vers l’avenir vermeil

Nous voulons ressusciter,
Millions d’hommes, millions de femmes,
Nous voulons ressusciter
Le géant Fraternité !

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Pensée divine

La santé est une harmonie triple. Notre plan mental doit chasser le doute par la torche de la certitude intuitive. Notre plan astral doit détruire les passions par le glaive de l’idéal. Notre plan physique doit écarter les maladies par le toucher du végétarisme. Mais le parfait équilibre corporel ne peut se réaliser que par l’union de ces trois ascèses. Un végétarien peut être malade s’il pêche contre la Pureté ou la Vérité.

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Pensée divine

C’est au moment où la civilisation humaine s’approche du gouffre fatal qu’elle produit le plus éclatant écrin de sagesse. La Terre actuelle, promise aux flammes de l’Apocalypse, a spontanément créé des oasis de rêve : cercles occultes, fraternités secrètes lancées vers l’Idéal. Sans oublier le passage étourdissant des grands hommes. Avant de mourir, l’humanité se pare.

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L’Ordre de l’étoile Polaire et Celui qui vient, 1ère éd. 1974

Extrait

Le passé de l’Ordre Polaire remonte jusqu’au Pôle Primordial. Ce fut la grande vérité communiquée au genre humain, il y a de cela dix-huit millions d’années, par l’intermédiaire de la race vénusienne, arrivée de l’étoile du matin sur des chars de feu, et qui, à l’humanoïde primitif, donna la flamme de la connaissance intégrale.

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L’Angélus des rêves – 1ère éd. 1978

Avertissement

Matérialisme, scientisme, réalisme, ces monstres mornes menacent de leur masse l’humanité. Ils ont accumulé sur la Terre, depuis un siècle, plus de calamités que toutes les religions précédentes. La mort de Dieu, comme le prophétisait Nietzsche, a ouvert la porte des cataclysmes majeurs. Seulement, Dieu est éternel. Son image religieuse et superstitieuse peut mourir. Son essence ineffable subsiste dans l’infinie lumière. Cette vérité flamboie au cœur du monde tangible comme du monde poétique

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Ivresses et Sommeils – 1ère éd. 1980

Préface

Quand on relit un recueil de Hugo – n’importe lequel –, on est surpris de son éternelle jeunesse, plus fraîche que les torrents d’écume dans les montagnes. Par contre, si l’on revoit un auteur réaliste – par exemple Jacques Prévert –, on est contraint de respirer une odeur de putréfaction. Pourquoi ce contraste ? C’est que la poésie ne peut vivre que dans l’immense lumière de l’idéal. Comme la mouette, l’albatros et le condor, elle traverse les orages monstrueux et plane dans les hauteurs d’un bleu noir cisaillé d’étoiles.

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La Mort du Mahatma Gandhi – éd. 2008

Arbres, pourquoi pleurer dans la forêt profonde ?
Hélas ! Nous gémissons sur le chêne du monde,
Celui qui dans son ombre auguste maria
Le rêve du brahmane aux pleurs du paria.

Ô vents, pourquoi pleurer sur les neiges lointaines ?
Hélas ! nos luths errants plaignent la Grande Haleine,
Le souffle éblouissant qui versait dans les cœurs
Ulcérés par la Terre, un idéal vainqueur.

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China

La Chine, ce monstre fatal
Qui brûle l’homme en sa fournaise,
Un jour connaîtra l’idéal
De la Révolution française.

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Saint Graal

Tu es parti, ô chevalier,
Pour retrouver le saint Graal
Un éblouissant idéal
À ton aventure est lié !

Tu dois franchir d’affreux décombres,
Traverser des zones sans fin
Deviner les énigmes sombres
Qui font pâlir les séraphins !

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Le bonheur

Une trinité de démons
A couvert la hauteur des monts
Hitler et Mao et Staline
Leur monstruosité féline
Ensanglante les minarets

Ils composent une forêt
Où le cauchemar sombre rôde

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François Brousse, l’anarchiste idéaliste – 9 novembre 1986

Pour le joindre, pas une adresse, mais plusieurs : rue de la Lanterne d’abord où ses fidèles se ras­semblent tous les soirs de 18 à 19 heures. Mais vous pouvez aussi le « choper » en fréquen­tant le salon de thé de la Rive droite, le café de la Loge et au­tres lieux publics où il tient son auditoire sous le charme de la conversation. Mais n’allez pas croire que cet admirable orateur à la mémoire phénoménale se contente d’être un conteur d’histoires.

Non ! François Brousse est avant tout un philo­sophe. Par profession d’abord !

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