Blog François Brousse

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Devant l’éternité du Nil – Spectacle poétique (1988)

Devant l'éternité du Nil – Spectacle poétique (1988) Textes de François BroussePrésentation « Devant l’éternité du Nil » est le titre d’un poème publié en 1973 dans De l’autre cygne à l’Un (Perpignan, Imp. Labau, 1973) mais c’est aussi un spectacle poétique créé et produit par La Licorne Ailée, programmé au salon Marjolaine (Paris) le 13 nov. 1988 en présence de François Brousse. Accompagné d’un diaporama et de séquences musicales, le public est transporté vers les rives de l’Égypte antique...

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Le Monde inconnu N°79, Janvier 1987 – L’année pyramidale

Extrait

L’étoile Polaire dont le regard veille intensément sur l’univers, n’est pas immuable comme on le croit : elle se déplace au fil des âges. Située dans le prolongement de l’axe des pôles, elle subit tous les mouvements de la Terre. Or notre globe tourne sur lui-même comme une toupie, et l’axe des pôles décrit un cercle sur lequel est fondée la précession des équinoxes.

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L’Abeille de Misraïm – 1ère éd. 1986

Extrait

L’Abeille Noire habitait une hutte grossière, au fond d’un bois sauvage, sur les pentes d’une colline, non loin du lac où se mirait la villa d’Adriano. Les paysans des villages voisins appelaient ces arbres le bois du Loup, en souvenir d’un carnassier, qui, cinquante ans auparavant, avait régné dans ces robustes clair obscurs. Le loup était mort de vieillesse. Son grand cadavre, dans les mandibules de fourmis, le bec des corbeaux et les ventouses des vers de terre, s’était fondu. Les herbes impitoyables cachaient les restes de son squelette. Son fantôme semblait rôder encore, dans les nuits d’hiver, quand le vent furieux portait sur son aile des hurlements bizarres…

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L’Abeille de Misraïm – éd. 2013

Chap. XXX – La Grande Pyramide (Extrait)

[…] Bélion, professeur officiel d’Égyptologie, matérialiste à l’in­dulgent scepticisme, avait senti voler en éclats, sous les coups de la momie, les convictions cristallisées depuis son enfance. Aussi, flairait‑il dans la grande Pyramide un relent d’occultisme. Il se plongea alors dans un océan de livres étrangers, en marge du savoir breveté et de la science convenable, dans les Davidson, les Piazzi Smith, les Norton Edgar, les Ralston Skinner et, sur­tout, l’effarante théosophe Blavatsky, dont la Doctrine Secrète, s’érige comme une pyramide de pensée.

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Akhenaton, la gloire solaire

Aménophis IV se fit appeler Akhenaton, la gloire solaire. Il interdit le culte d’Amon, ferma ses temples, fit marteler le nom ennemi dans toutes les inscriptions. Marteler un nom, c’était, par la magie, détruire une existence. Le dieu Amon rentra dans un néant momentané. Le dieu Aton, dieu spécial d’Héliopolis, triompha. Mais il n’était que l’emblème éblouissant de l’Être suprême : « Aton, la face divine, le disque solaire, est l’image visible du Dieu invisible. Révéler aux hommes Celui qui est caché, tout est là. »

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