Extrait
Dans le désert, où ne chantent plus les sources vives,
J’ai la fontaine de tes yeux.
Dans le désert où nul feuillage ne murmure,
J’ai la forêt de tes cheveux.
Dans le désert où pas une liane ne s’enlace,
J’ai le lien souple de tes mains.
Dans le désert où nulle aile ne circule,
J’ai le vol hardi de tes pieds.