Catholicisme et marxisme se ressemblent comme deux jumeaux ennemis. Ils craignent également l’individualisme, l’esprit critique, l’imagination. Ils émondent l’arbre humain de ses plus beaux rameaux, et, comme la vie se révolte contre leur dictature, ils la jettent dans l’horreur des bûchers ou des camps de concentration. Mais l’homme finit toujours par triompher. Il s’épanouira dans sa totalité véritable, après avoir brisé ces deux masques du despotisme éternel.
Blog François Brousse
Astrologues
Extrait
Le ciel voilé des astrologues
Me touche d’un sceptre railleur
Est il ici ? Est il ailleurs ?
Le ciel voilé des astrologues.
J’entame un profond dialogue
Avec les maîtres batailleurs.
L’univers deviendra meilleur
La colère n’est qu’un prologue
Sur l’océan des nuits je vogue…
Le sondeur
Extrait
Mon livre est un escalier
Mon escalier est un livre
À Dieu je suis relié
Mourir c’est toujours revivre.
Comme s’efface le givre
Au soleil humilié
Par de nombreux colliers
La suprématie m’enivre.
Pensée divine
Extrait
Il y a les idées mortes et les idées vivantes.
Les idées mortes flottent sur le grand courant de la conscience comme des bateaux en papier, fragilités blafardes et tristes qui se disloquent au moindre choc.
Les idées vivantes passent, elles, comme des astres aux rayons créateurs qui illuminent l’esprit – elles viennent parfois aussi comme des déesses nues qui nous mettent en rut.
Pensée divine
Le vrai philosophe a traversé toutes les formes de vie pour atteindre la vie elle même.
La Rosée des constellations – 1991
L’espérance
L’espérance fuit comme un rêve
Mais la vie intense fleurit
Quand tout finit rien ne s’achève
L’espérance fuit comme un rêve.
Nature ou surnature
Ils demandaient la vie éternelle à genoux.
Et le bonze, attentif au hurlement des loups,
Contemplait un troupeau de démons, yeux de braises,
Dans l’espace où les grands ouragans sont à l’aise
Le don des langues vole en farouches visions.
Symphonie
Une chanson s’élève
Vers les hauteurs du Rêve,
Elle évoque la vie
Multiforme et ravie
Pensée divine
La civilisation humaine sera sauvée quand cet arbre merveilleux, depuis les branches élites jusqu’aux racines populaires, propulsera la même sève : respect de la vie universelle, amour des individualistes. Ne faire souffrir personne, ne tuer personne. L’homme, reconnu valeur absolue, deviendra l’inébranlable assise du palais des races.