Extrait
Quand les divins coursiers, dont l’or est la crinière,
Courbent les flots vermeils sous leurs ardents sabots,
S’engouffrent lentement, ainsi que des flambeaux,
En creusant dans la mer leur flamboyante ornière,
Quand le char du soleil, sous la vague entraînée,
Laisse un faible reflet parmi le ciel immense,
Lorsque du rossignol la céleste romance
S’évanouit dans l’ombre où Vénus pâle naît,