Tous les livres| Poésie | Essais | Romans | Revue BMP | Anciennes éditions | AutresLa Tour de cristalLa Tour de cristal, Saint-Étienne, 1ère éd. Les Intellectuels Réunis, 1950 Article de presseDEUX OUVRAGES À REMARQUER : MAL DE GLOIRE PAR LOUIS VEDRINES, LA TOUR DE CRISTAL DE FRANÇOIS BROUSSE L’Indépendant, Perpignan, 30 avril 1951 Extrait [...] La Tour de cristal, publication des Intellectuels réunis, est un recueil de poèmes oniriques de François Brousse. On entre dans ce petit livre comme...
Blog François Brousse
Chants dans le ciel – 1ère éd. 1940
LA CENSURE
En mai 1940 paraît la première édition de Chants dans le Ciel composé de onze poèmes. Il est impossible de ne pas remarquer sur ce recueil la présence d’une étiquette, collée à cheval sur la première de couverture, la reliure et la quatrième de couverture et qui porte l’indication suivante : « Ouvrage paru en zone libre, à ne pas communiquer. » Autrement dit, Brousse attire sur lui l’attention de la censure pétainiste qui a effacé le titre du poème « Mil Neuf Cent Quarante Cinq » dans À l’Ombre de l’Antéchrist (1945).
Cette censure a également effacé le mot « aigle » – symbole du conquérant
allemand – apparaissant à deux reprises dans ce même poème.
Chants dans le ciel – 2e (ou 3e éd. ?) 1957
Présentation
Notre compatriote François Brousse, qui a la cruauté de ne pas accorder le moindre repos à sa muse, vient de faire rééditer la plaquette de vers de sa prime jeunesse, Chants dans le ciel, chez Labau, à Perpignan. François Brousse avait quatorze ans lorsqu’il écrivait certains de ses poèmes.
Le Rythme d’or – 1ère éd. 1951
Présentation
Nous avons parlé récemment de beaux poèmes de François Brousse, groupés dans La Tour de cristal. […]
Voici que François Brousse fait paraître, chez Debresse, un recueil d’un esprit tout à fait différent : Le Rythme d’or.
Les deux titres pourraient être frères : l’un et l’autre appartiennent d’emblée à la famille des artistes.
Les Secrets kabbalistiques de Victor Hugo – 1ère éd. 1985
Extrait
Les religions sont des vêtements divers d’une même déesse : la vérité. On la retrouve toujours une sous le bariolage des voiles multiples. Il suffit de contempler les cinq grandes religions de la terre : hindouisme, bouddhisme, judaïsme, christianisme, islam, pour s’apercevoir que ces différents flambeaux jettent la même lumière: existence de Dieu, réalité de l’âme, liberté et responsabilité de l’homme, nécessité de l’amour universel, mission civilisatrice des prophètes, la fleur des vérités cosmiques épanouit ses pétales, tandis que ses racines plongent dans l’infini.
La Chute de l’Aigle allemand – 1ère éd. 1944
Présentation
Après trois semaines à Sète (oct. 1944) en tant que professeur de philosophie, François [Brousse] est de retour à Perpignan pour enseigner les Lettres au Collège-Lycée Arago. Il en profite pour publier le 15 novembre 1944 La Chute de l’Aigle allemand.
En se basant sur des textes de V. Hugo, ce livret annonce pour février 1945 l’anéantissement du dictateur germanique et pour 1949, l’éclosion de l’unité européenne.
A l’ombre de l’Antéchrist – 1ère éd. 1945
Présentation
De 1930 jusqu’en 1945, de la montée du fascisme jusqu’à son écroulement, il [François Brousse] écrit vingt-quatre poèmes traduisant ses inquiétudes, ses indignations et ses espoirs quant à l’avenir. Ces textes seront publiés en janvier 1945 sous le titre À l’ombre de l’Antéchrist, l’Antéchrist étant le principe de violence et de domination.
Le Poème de la Terre – 1ère éd. 1938
Présentation
Dans Le Poème de la Terre (1938, 35 sonnets dédiés à la Terre vivante) – premier livre publié de François Brousse par lequel il se fait connaître, sa carte de visite –, il explicite les étapes de la la création énorme et son but ultime avec des sonnets comme « Les réincarnations », « Les génies », « L’idée de Dieu. »
L’auteur commente lui-même « Les réincarnations » : « Un tel sonnet renferme les doctrines découvertes par les sages de toutes religions, le minerai pur de la vérité. Transmigration des âmes, loi du Karma qui courbe les univers, enfin progrès infini de la personnalité indestructible dans la vie sans limites … » :
Contes du gouffre et de l’infini – 1ère éd. 1988
Extrait de « La Mésaventure de Méphistophélès »
Altaïr le Mage
Ô Toi, Satan, toi qui terrorises les hommes, toi dont la face ricanante apparaît à chaque coin de rue, toi qui tentes les saints pleins d’horreur, toi qui rôdes dans le cauchemar des mauvais prêtres, toi qui es adoré par les pontifes noirs du chemin oblique, toi qui jettes l’ombre de ta griffe monstrueuse sur toute la chrétienté, toi qui te crois éternel comme Dieu, tremble, tu mourras !
Tu n’es que la cristallisation vivante des préjugés et des haines, tu n’es que le reflet animique de l’épouvante des foules, tu n’es que l’araignée mangeuse de superstitions, tu n’es que l’éphémère fils des passions d’Adam, tu n’es qu’une ombre et qu’un fantôme !
L’Astrosophie ou la Science divine des étoiles – Anc. éd. 1989
Présentation
Il y a en quelque sorte, depuis que l’homme contemple le monde, trois grandes dispensations qui permettent de comprendre la profondeur du gouffre constellé. On dénombre trois attitudes :
l’attitude moderne, c’est à dire l’astronomie ;
l’attitude antique, c’est à dire l’astrologie ;
et l’attitude éternelle, c’est à dire l’astrosophie.
L’Abeille de Misraïm – 1ère éd. 1986
Extrait
L’Abeille Noire habitait une hutte grossière, au fond d’un bois sauvage, sur les pentes d’une colline, non loin du lac où se mirait la villa d’Adriano. Les paysans des villages voisins appelaient ces arbres le bois du Loup, en souvenir d’un carnassier, qui, cinquante ans auparavant, avait régné dans ces robustes clair obscurs. Le loup était mort de vieillesse. Son grand cadavre, dans les mandibules de fourmis, le bec des corbeaux et les ventouses des vers de terre, s’était fondu. Les herbes impitoyables cachaient les restes de son squelette. Son fantôme semblait rôder encore, dans les nuits d’hiver, quand le vent furieux portait sur son aile des hurlements bizarres…
Péhadrita parmi les étoiles – 1ère éd. 1983
Extrait
Eor et Péhadrita se posèrent devant le yoghi. Un sourire émergea sur le visage marmoréen. Des paroles harmonieuses et fortes retentirent.
“Je m’appelle Ganeshananda, ce qui veut dire la joie de la Sagesse. Et je suis heureux d’accueillir deux nouveaux disciples qui me sont envoyés par Brahma. Salut, enfants de l’immortalité ! Vous êtes venus à moi du fond des âges. Les planètes auxquelles vous appartenez sont plus évoluées que la Terre, sur l’échelle des mondes, le long de laquelle montent et descendent les anges. Mais les lois transcendantales du Karma vous ont donné pour maître un yoghi de la Terre…
Lamennais et le Christianisme universel – éd. 1964
Présentation
Au printemps 1963, François [Brousse] a la joie de voir l’édition de Lamennais et le Christianisme universel à Paris. À peine retouché, cet essai est le Mémoire Raison individuelle et Raison générale chez Lamennais, produit et discuté pour l’obtention de son diplôme d’Études Supérieures de Philosophie à l’Université de Montpellier le 28 mai 1942. De Lamennais, son ami et son confesseur, V. Hugo disait : « Il éclaire comme Pascal, il brûle comme Rousseau, il foudroie comme Bossuet. » La presse salue cette parution avec éloges.
Les Secrets kabbalistiques de la Bible – Anc. éd. 1968
Présentation
Parmi les hardiesses avancées par l’auteur, il y a celle qui voit en Amos, Ézéchiel, saint Jean, Dante et Hugo la même âme sous différentes apparences. Il y a celle qui pose les bases d’une kabbale française utilisant les mêmes procédés que la kabbale hébraïque avec la Thémuriah, la Gématrie et l’Art notoire.
Isis-Uranie ou l’Initiation majeure – 1ère éd. 1976
Extrait
De 1938 à 1975, j’ai gardé le secret. J’étais pareil à ces statues de granit qui cèlent, à l’intérieur de leur poitrine, une cassette pleine de manuscrits mystérieux. Le secret n’intéressait ni l’énergie atomique, ni la biologie aberrante, ni l’équilibre politique. Il n’avait de valeur que pour les initiés, les kabbalistes et les yoghis. […] Mais alors pourquoi déchirer le voile après tant de silence? L’Invisible a élevé sa voix et je n’ai fait qu’obéir à son commandement.
Le Double Infini – 1ère éd. 1977
Présentation
En été 1977 paraît Le Double Infini ou l’Histoire d’une Société secrète, dernier élément d’une trilogie composée de Isis-Uranie et de L’Ordre de l’étoile Polaire et qui sera rassemblée en 1984 sous le titre La Trinosophie de l’étoile Polaire. Ce « Double Infini » a déjà été entrevu par Hugo :
« Il y a un moi dans l’infini d’en haut comme il y a un moi dans l’infini d’en bas. Ce moi d’en bas, c’est l’âme ; ce moi d’en haut, c’est Dieu. Mettre par la pensée l’infini d’en bas en contact avec l’infini d’en haut, cela s’appelle prier. » (Les Misérables : Deuxième partie, Livre Septième, V, la Prière)
L’Ordre de l’étoile Polaire et Celui qui vient, 1ère éd. 1974
Extrait
Le passé de l’Ordre Polaire remonte jusqu’au Pôle Primordial. Ce fut la grande vérité communiquée au genre humain, il y a de cela dix-huit millions d’années, par l’intermédiaire de la race vénusienne, arrivée de l’étoile du matin sur des chars de feu, et qui, à l’humanoïde primitif, donna la flamme de la connaissance intégrale.
La Trinosophie de l’étoile Polaire – 2e éd. 1990
La Trinosophie de l’étoile Polaire rassemble trois livres essentiels de François Brousse.
1) L’Ordre de l’étoile Polaire et Celui qui vient, Perpignan, 1ère éd. Imp. Labau, 1974
2) Isis-Uranie ou l’Initiation majeure, Perpignan, 1ère éd. Imp. Labau, 1976
3) Le Double Infini ou Histoire inconnue d’une société secrète, Perpignan, 1ère éd. Imp. Labau, 1977
La Trinosophie de l’étoile Polaire – 1ère éd. 1984
La Trinosophie de l’étoile Polaire rassemble trois livres essentiels de François Brousse.
Extrait
Quant au carnivorisme, il touche à la base de l’équilibre cosmique. Homme et animal sont liés comme les deux plateaux d’une balance dans l’harmonie souveraine de la vie. L’homme a été institué berger de la planète, s’il en devient le boucher, l’ordre universel se venge. Nulle souffrance, nul meurtre, ne demeure sans écho dans la plénitude de l’abîme. La Justice impassible pèse tout impartialement, selon un poids à la fois quantitatif et qualitatif. À tant de douleur et d’existence animale correspond tant de douleur et d’existence humaine.
Revue Sources Vives N°30 – Avril 1964
Sub Rosa – Pensées sans entraves (Extraits)
Animus est, pour la femme, l’image sublimée du père, qui conditionnera le choix de l’époux futur. Anima est, pour l’homme, l’image transfigurée de la mère, qui déterminera l’élection de la future épouse. Telle, réduite à sa plus simple expression, apparaît la théorie de Jung…