Blog François Brousse

Femme

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Colombes et vautours

Extrait

Je ne me souviens plus du sonnet de Hugo,
Tant pis je vais en construire d’une autre manière.
Je récite des vers près des femmes altières
Qui me couvent parfois d’un bel œil indigo.

Ainsi qu’un coq lascif essayant son ergot,
Je les caresse de maximes primesautières,
Et plus d’une souvent jette de ses paupières
Un regard prometteur qui flatte mon ego.

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Pensée divine

Extrait

Les femmes, d’une manière générale, paraissent supérieures aux hommes. Pourtant, parmi les génies, les hommes seuls atteignent la plénitude : Dante, Shakespeare, Hugo.
Cela n’empêche pas le plus grand de l’occultisme moderne d’être une femme : Helena Blavatsky. Signe éclatant que nous entrons dans l’ère du Verseau, l’ère des femmes.

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Canon

Extrait

Il a perdu le nom
De sa première amante
Comme un coup de canon
Sur la mer écumante,

La flamboyante mante
Chasse l’impur démon
Un brigand se lamente
Sur le sein de Ninon.

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Canon

Extrait

Le coq, dressé sur l’ergot,
Brave la nuit colossale,
La femme est le fandango
Qui fait tressaillir l’étoile …

L’aube portant le fagot
Pour brûler la cathédrale
Pose le puissant argot
Des langues primordiales…

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Je préfère tes yeux

Extrait

Ils meurent dans l’éclat sublime des batailles,
Dans les cris du clairon, dans les bonds du tambour ;
Les corbeaux affamés planent sur leurs entrailles…
Mais moi, je meurs d’amour.

Alexandre, sous son galop foulant la Terre,
Défie le vaste ciel vibrant d’éternité ;
Mais moi, je veux, couché sur des peaux de panthère,
Mourir de volupté.

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Matin

La Lune s’est noyée dans la splendeur de l’air
Sous l’aube qu’à longs traits de flamme je déguste,
Je contemple, paré d’un diadème clair,
L’ombre d’or du Soleil sur les chênes augustes.

Et je pense à tes yeux, que traverse un éclair,
À ta bouche, pareille aux coupes de Locuste,
Ta bouche, où je savoure un immortel éther,
Sous l’aube qu’à longs traits de flamme je déguste…

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Femme et Dieu

Extrait

La femme qui n’a plus de clarté sur son casque
Est la maîtresse irrésistible des bourrasques.
Ô lumière de Dieu, je t’arrache ton masque.
Le phénix a chassé l’infernale tarasque.

La pythonisse de l’idéal te sourit.
Monte dans le soleil sur l’aile des houris.
L’Inde t’offre en riant le suprême Hari.
Le fruit de l’Absolu dans l’aurore a mûri.

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La photographie

Extrait

Un soir, j’ai suspendu dans l’ombre de ma chambre,
Cette photographie de vierge pâle et brune.
Elle a des cheveux noirs qui semblent moites d’ambre,
Son visage pensif brille comme la lune.

Souvent pendant la nuit, quand tout rêve et repose,
Sauf l’invisible train qui s’enfuit en sifflant
Ou le vent qui gémit dans les arbres, je pose
Ma plume, pour fixer ce visage troublant.

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Le poète arabe

Extrait

Dans le désert, où ne chantent plus les sources vives,
J’ai la fontaine de tes yeux.

Dans le désert où nul feuillage ne murmure,
J’ai la forêt de tes cheveux.

Dans le désert où pas une liane ne s’enlace,
J’ai le lien souple de tes mains.

Dans le désert où nulle aile ne circule,
J’ai le vol hardi de tes pieds.

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Distiques

Extrait

Les croyances de l’homme ont pour morne témoin
L’impossibilité d’aller toujours plus loin.

Le nombril d’Eve est l’étoile du genre humain
L’éclat de son regard montre le clair chemin.

La laideur dont le froid fait trembler nos ancêtres,
C’est le beau qui n’est pas et qui aspire à l’être.

Mystère du phénix, jailli du noir tombeau,
Le laid n’est que le manque exaspéré du Beau.

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Variations polyphoniques

Extrait

Le lait brûlant remplit l’amphore d’argent pur
Verse‑moi les trésors de Memphis et d’Assur.
Ô multiplication des baisers dans l’azur !
Le papillon est toujours libre quand il vole
Ce fleuve où l’on se baigne a pour source le pôle.
Exaspérés des fous que hante le péché,
Je suis impatient comme un ours mal léché
Le ciel bleu est l’abîme où s’engloutit mon âme
Dans mes yeux Uranie met son regard de flamme.

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On contemple effarés…

Extrait

On contemple effarés sous la toge romaine
L’invincibilité de la folie humaine

Le doute, c’est l’ultime épreuve de la vie,
Une fois dépassé, l’âme danse ravie.

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Colombes et vautours

Extrait

Je ne me souviens plus du sonnet de Hugo,
Tant pis je vais en construire d’une autre manière.
Je récite des vers près des femmes altières
Qui me couvent parfois d’un bel oeil indigo.

Ainsi qu’un coq lascif essayant son ergot,
Je les caresse de maximes primesautières,
Et plus d’une souvent jette de ses paupières
Un regard prometteur qui flatte mon ego.

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Le baiser

Extrait

Quand les divins coursiers, dont l’or est la crinière,
Courbent les flots vermeils sous leurs ardents sabots,
S’engouffrent lentement, ainsi que des flambeaux,
En creusant dans la mer leur flamboyante ornière,

Quand le char du soleil, sous la vague entraînée,
Laisse un faible reflet parmi le ciel immense,
Lorsque du rossignol la céleste romance
S’évanouit dans l’ombre où Vénus pâle naît,

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Veux-tu ?

Extrait

Veux tu, douce Fée, dont le sein frémit,
M’attendre ce soir quand le ciel ami
Aura, d’un baiser scintillant et noir,
Transformé la Ville en pensif manoir ?

Nous écouterons la divine plainte
Dont le rossignol rythmera les brises
Et les astres, sur les eaux qu’ils irisent,
Epanouiront leur corolle sainte.

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Colombelles

Extrait

Elles proviennent du ciel pur
Comme de blanches colombelles,
Comme les perles de l’azur,
Elles proviennent du ciel pur.

L’aurore filtre dans leurs ailes,
Un diamant à l’éclat dur
Fait étinceler leurs prunelles.

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Clefs

Extrait

La clef de sol,
La clef de fa,
La clef des amourettes.

Ô dona Sol
Tes petits pas
Effarent les chouettes

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Nuit, arbre ou femme

Dans tes cheveux amers les étoiles de nacreSont comme un vol de colibrisElles vont accrocher au gouffre des feuillagesLeurs symphonies et leurs couleurs. Le réseau de tes nerfs, le réseau de tes veinesForment l’olivier de ton corps.Les deux yeux de la lune ont tes yeux pour prunellesQuand tu passes au fond des soirs. Es tu nuit ? Es tu arbre ? Es tu femme ? Es tu monstre ?Es tu mon rêve qui descend ?Oh ! je voudrais monter sur les chevaux fantômesQui s’enfuient dans l’illimité... François...

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Si

Extrait

Si vous avez un coeur, offrez le tendrement
À votre bien aimée qu’environne l’aurore.
Elle est comme une source à l’eau fraîche et sonore
Où se reflète la clarté du firmament.

Si vous avez une âme offrez la comme un rêve
De paradis dans la lumière de l’éveil.
Elle respirera cette fleur de soleil
Dont jamais l’exaltant souvenir ne s’achève.

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Éva

Extrait

Tes baisers doucement tombèrent sur mes lèvres
Comme une pluie d’argent dans un bassin d’azur…
Mon âme entrevoyait des papillons d’or, sur
L’émail bariolé d’un beau vase de Sèvres.

Sautillait le désir comme une jeune chèvre
Dans les montagnes bleues de tes calmes yeux purs
Et les brûlants rubis de l’héroïque Assur
Ruisselèrent soudain en mon coeur plein de fièvres…

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