Il meurt, dans l’aboiement des canons inouïs.
Cent peuples abrutis lamentent ce désastre
Il s’éteint dans les airs flamboyants, comme un astre
Qui rentre parmi l’antre ensanglanté des nuits.
Gloire, puissance, orgueil, tout s’est évanoui
Dans la pourpre enflammée les os des morts s’encastrent
Et les vers du tombeau mangent cet épigastre
Où s’engloutit un jour l’univers ébloui.