Extrait
Ô flamme intense de l’amour,
Étincelle de l’âme immense,
J’écoute ta tendre romance,
Ô flamme intense de l’amour
De l’infini je fais le tour
Quand je contemple ta clémence
En toi l’univers recommence
Extrait
Ô flamme intense de l’amour,
Étincelle de l’âme immense,
J’écoute ta tendre romance,
Ô flamme intense de l’amour
De l’infini je fais le tour
Quand je contemple ta clémence
En toi l’univers recommence
Les âmes délicates éprouvent une honte poignante devant leur bonheur, alors que la souffrance abat ses griffes sur toute la Terre. Sentiment noble et pudique. Mais la Substance comprend la Joie, et nous, étincelles divines, nous vibrons de bonheur, naturellement, au souffle de l’Amour et de la Beauté.
Quand tous les hommes atteindront la Joie parfaite, le but de la planète sera réalisé.
La santé est une harmonie triple. Notre plan mental doit chasser le doute par la torche de la certitude intuitive. Notre plan astral doit détruire les passions par le glaive de l’idéal. Notre plan physique doit écarter les maladies par le toucher du végétarisme. Mais le parfait équilibre corporel ne peut se réaliser que par l’union de ces trois ascèses. Un végétarien peut être malade s’il pêche contre la Pureté ou la Vérité.
Histoire d'une âme - Spectacle poétique (1985) Textes de François BrousseQuand on relit un recueil de Hugo — n’importe lequel —, on est surpris de son éternelle jeunesse, plus fraîche que les torrents d’écume dans les montagnes. François Brousse PrésentationHistoire d'une âme est le premier spectacle poétique que La Licorne Ailée réalise. Une dizaine d’interprètes et vingt-deux textes auxquels se superpose un montage audiovisuel. Cf. «Poésie, Histoire d’une Âme» dans L’Indép., 23 oct....
Conférence (Extrait)
Ramakrishna vous dira : « L’essentiel, c’est de prendre conscience du Moi divin qui est en nous. »
Nous avons immédiatement une image de plusieurs « moi » qui sont en nous et qui correspondent effectivement à la réalité. Nous sommes composés non pas d’une âme, mais de quatre âmes. Pour cela Platon, et avant lui les philosophes hindous et chinois, l’avaient déjà dit. Il y a l’âme instinctive, l’âme éthérique, l’âme vitale, qui fait que nous sommes différents non pas des animaux mais des minéraux.
Réponse
C’est une loi universelle. Nous partons de l’Inconscient divin, passons au conscient divin et, du conscient divin, nous arrivons jusqu’au sur-conscient divin. Tous les êtres traversent cette loi. Nous commençons par être une espèce de bulle d’idées au fond de l’inconscient ; puis, à la suite des réincarnations, nous arrivons à travers la plante, l’animal et l’homme jusqu’à la conscience divine.
Réponse
F.B. : On peut la considérer comme un appât qui nous permet de survivre dans ce monde effroyable. On a toujours une espérance, que ce soit celle de réussir sur le plan professionnel ou sur le plan affectif ou sur le plan intellectuel, et surtout l’espérance de quitter la Terre et le cycle des réincarnations pour entrer dans l’Infini, l’Absolu, l’Éternité et dans la Béatitude. On a toujours une espérance et sans elle, il est pratiquement impossible de vivre.
« Les Pères de l’Église »
Les premiers philosophes du christianisme, les Pères de l’Église, furent des penseurs lumineux dont les écrits reflètent, non les dogmes catholiques, mais l’universelle vérité. La religion des mages palpite dans leurs pures croyances. De nos jours, les prêtres ont perdu le goût de ces profondes eaux primitives.
Il suffit pourtant de se pencher sur les puits mystiques de leur foi pour y voir étinceler toute la sagesse fondamentale. Le Vatican a oublié ces splendeurs, mais elles brûlent toujours, talisman enfoui, dans les profondeurs de l’histoire.
Aspiration
Par ta torche céleste, ô Dieu, tu m’as brûlé.
Mon esprit, dans le feu, goûta l’intelligence.
Ton mystère de gloire éternelle s’élance
Comme un griffon géant dans le gouffre étoilé.
Ton souffle a descellé ma bouche d’acier noir
Pour en faire jaillir les hymnes de la force,
Ô Roi des majestés, tu plaças dans mon torse,
Comme une lampe bleue les trésors de l’espoir !
« Secrets et mystères de la transmigration des âmes » (Conférence de François Brousse, Paris, 29-11-1982)
Compte-rendu par Aurélie Saint-Noël
Répondant à l’invitation de la Licorne Ailée, près de 400 personnes se trouvèrent rassemblées dans la salle La Rochefoucauld du Club des Ingénieurs des Arts et Métiers à Paris, le lundi 29 novembre [1982] dernier pour entendre François Brousse révéler les « Secrets et mystères de la transmigration des âmes ».
Les maîtres de l’âme
Vêtus d’un corps d’airain brillant, aux ailes fortes
Qui font le bruit de la marée, parmi le soir,
Nous marchons, couronnés d’un fabuleux pouvoir,
Tenant la clef de feu qui ouvre toutes portes.
Unité
Sous le flamboiement grandiose
L’univers se métamorphose…
Tout n’est qu’un songe extravagant
Au destin, je jette mon gant.
Les cerises
Lorsque reviendra le temps des cerises
La liberté sainte emplira nos coeurs,
Les tyrans fuiront sous le choc des brises
Tous les continents chanteront en choeur.
Mystérieuse toi
Dans la lumière d’or qui tremble au jour levant
Je vois bondir ton cœur vivant,
Et dans l’éclair d’argent qui luit sur les eaux frêles
Je vois flotter tes mains surnaturelles…
Ses yeux
Est-ce une étoile vagabonde ?
Est-ce un paon bleu qui resplendit ?
C’est une jeune fille blonde
Dans la lumière de midi.
Ses regards, me prenant pour cible,
Sont comme une armée invincible.
Présentation
Poésie langage de l’âme réunit cinq conférences de François Brousse sur la poésie
Extrait
Troisième et dernière qualité du poète, il apporte une illumination. Celui qui lit certains poèmes est traversé brusquement par une sorte de profondeur sacrée, il n’est plus sur le plan humain mais sur le plan divin.
Conférence, Paris, 21 février 1992 – « Trois réalités : fatalité, providence, liberté »
Le sujet que je vais aborder ce soir est un de ceux qui préoccupent l’humanité depuis le commencement de son existence, à savoir le rapport entre les trois forces : la fatalité, la liberté humaine et la providence. Il faut dire que la fatalité existe d’une manière terrible, par le seul fait que nous sommes enfermés dans un corps humain ; c’est donc une fatalité ; le corps humain avec toute sa quantité de maladies, d’erreurs et de faiblesses est exactement la cage de l’esprit. Cette fatalité peut être supprimée par la providence.
L'immortalité de l'âme Notre âme est incorporelle, car elle se situe hors de l'espace. Affirmation gratuite, direz-vous. Non ; simple constatation, due aux rigueurs de l'analyse. En effet notre pensée ne possède ni hauteur, ni largeur, ni épaisseur. Quand je regarde un axiome, quand j'éprouve un esthétique ravissement, quand je désire l'absolu, mon regard, mon extase, mon désir n'occupent aucun lieu. Ils sont un, indécomposables, car ils n'offrent aucune spatialité. Nos habitudes mentales,...
Sous l’oeil bleu de Minerve
Neuf sages nous observent.
Sur les monts et les eaux
Chacun a son oiseau.
Au chant de l’alouette
Sakyamuni nous guette,
La palombe aux doux cris
Nous livre Jésus‑Christ…
Par ta torche céleste, ô Dieu, tu m’as brûlé.
Mon esprit, dans le feu, goûta l’intelligence.
Ton mystère de gloire éternelle s’élance
Comme un griffon géant dans le gouffre étoilé.