Blog François Brousse
Commentaires sur les Proverbes de Salomon, t. II – 2015
Conférence, Prades, 19 décembre 1983
« Quand vient l’orgueil, vient aussi l’ignominie » et « la sagesse est avec les humbles » Proverbes (XI, 2). Il s’agit de l’orgueil des hommes puissants et forts qui sont sur la Terre. Que va-t-il se produire ?
Commentaires sur les Proverbes de Salomon, t. I – 2015
Conférence, Prades, 18 novembre 1982 (Extrait)
Pour aborder l’étude de Salomon nous devrions avoir une pureté céleste. Nous ne pouvons pénétrer dans le temple de l’Éternel que sur l’aile de l’amour, l’aile de la connaissance et l’aile de la beauté. Je fais allusion ici à Salomon.
Nous allons précisément porter notre conférence sur ce roi mystérieux et fabuleux qui fut l’un des maîtres de la pensée juive. On peut dire que Salomon est sans doute le plus grand des prophètes que présente la Bible. Il a laissé de lui un souvenir ébloui à travers les âges.
La Pensée chinoise – éd. 2017
Avant-propos
On pourrait croire que la pensée philosophique chinoise s’est figée, il y a plusieurs milliers d’années, en une forme monolithique qui a exclu pour toujours le pouvoir créateur de l’esprit. Ce qui justifie cette impression, c’est la référence quasi permanente dans tous les écrits (qu’ils soient métaphysiques, religieux, littéraires ou scientifiques) à trois notions principales :
Le Tao,
Le Yin-Yang,
La règle des Cinq Éléments.
La Prophétie des papes, miroir du monde – 2e éd. 2017
Étude historique et métaphysique sur une prophétie indéchiffrée
La prophétie des papes, ou de saint Malachie, est évidemment un document apocryphe. Elle fut exposée et commentée vers 1595 par un certain Arnould de Wyon, sur lequel nous ne savons rien de précis. Or, depuis l’époque de Malachie (mort en 1148) jusqu’à celle d’Arnould de Wyon, personne n’entendit parler de cette fameuse prédiction.
Contes du gouffre et de l’infini – 2e éd. 2020
Présentation
Contes du gouffre et de l’infini regroupe neuf contes : philosophique avec «Méphistophélès», artistique avec «La Vénus de Milo», ésotérique avec « Le roi Merodach», «Condlé le rouge» et «La turquoise sacrée » déjà publiée après la guerre. Avec plus de maturité, d’ampleur et de mystère il renoue avec les contes de sa jeunesse, parus dans Fantaisies.
Jean-Pierre Wenger
François Brousse l’Enlumineur des mondes, 2005, p. 477
Les quatre morts – Modèle
Il faut savoir que lorsque nous mourons, nous passons dans un monde de vibrations de plus en plus fines. La mort est une libération et c’est lorsque nous entrons dans la mort que nous atteignons notre vie la plus parfaite et la plus haute. Avant de naître, l’âme immortelle traverse plusieurs planètes et, chaque fois qu’elle traverse une planète, qui est une sphère du monde invisible, elle prend un vêtement particulier : nous avons une série d’enveloppes, mentale, astrale et éthérique.
L’immortalité de l’âme
L'immortalité de l'âme Notre âme est incorporelle, car elle se situe hors de l'espace. Affirmation gratuite, direz-vous. Non ; simple constatation, due aux rigueurs de l'analyse. En effet notre pensée ne possède ni hauteur, ni largeur, ni épaisseur. Quand je regarde un axiome, quand j'éprouve un esthétique ravissement, quand je désire l'absolu, mon regard, mon extase, mon désir n'occupent aucun lieu. Ils sont un, indécomposables, car ils n'offrent aucune spatialité. Nos habitudes mentales,...
Hymne au Soleil d’Akhenaton
Hymne au Soleil d’Akhenaton
Tu apparais en beauté dans l’horizon du ciel,
Disque vivant, qui a inauguré la vie !
Sitôt tu es levé dans l’horizon oriental,
Que tu as empli chaque pays de ta perfection.
Tu es beau, grand, brillant, élevé au‑dessus de tout l’univers.
Tes rayons entourent les pays jusqu’à l’extrémité de tout ce que tu as créé.
Akhenaton, la gloire solaire
Aménophis IV se fit appeler Akhenaton, la gloire solaire. Il interdit le culte d’Amon, ferma ses temples, fit marteler le nom ennemi dans toutes les inscriptions. Marteler un nom, c’était, par la magie, détruire une existence. Le dieu Amon rentra dans un néant momentané. Le dieu Aton, dieu spécial d’Héliopolis, triompha. Mais il n’était que l’emblème éblouissant de l’Être suprême : « Aton, la face divine, le disque solaire, est l’image visible du Dieu invisible. Révéler aux hommes Celui qui est caché, tout est là. »
Neuf sages
Sous l’oeil bleu de Minerve
Neuf sages nous observent.
Sur les monts et les eaux
Chacun a son oiseau.
Au chant de l’alouette
Sakyamuni nous guette,
La palombe aux doux cris
Nous livre Jésus‑Christ…
La tête de Jésus…
La tête de Jésus dépassait les apôtres
Le front de Pythagore éclipsait les songeurs
Le regard du Bouddha troublait les profondeurs
Le vaste dieu Krishna éclipsait tous les autres.
Le puissant Inspiré déchire les hauteurs
Que bâtirent en vain les sombres millénaires
Le sourire du sage abolit les tonnerres
Il impose la majesté des Rédempteurs.
Nativité
Sur la terre au coeur froid succombent les espoirs
Mais l’aurore, comme un oiseau de feu, s’envole.
L’homme passe en pleurant, plus sombre que les soirs,
Pourtant sur son front luit l’éclatante auréole.
Des milliers d’arcs en ciel illuminent le pôle
Les escadrons du rêve assaillent les manoirs
Où la face des morts sourit dans les miroirs,
Et la fleur de l’abîme entrouvre sa corolle.
Vates
Je m’enfonce dans le lointain
Avec la divine imprudence
Des conquérants du ciel latin
Envoyés par la providence
Pour briser les sceptres hautains
Et ressusciter l’espérance.
China
La Chine, ce monstre fatal
Qui brûle l’homme en sa fournaise,
Un jour connaîtra l’idéal
De la Révolution française.
Nature ou surnature
Ils demandaient la vie éternelle à genoux.
Et le bonze, attentif au hurlement des loups,
Contemplait un troupeau de démons, yeux de braises,
Dans l’espace où les grands ouragans sont à l’aise
Le don des langues vole en farouches visions.
L’Inconnu
Je suis le dieu du bien, je suis le dieu du mal
J’erre, étranger masqué, dans la cohue humaine.
Sous un double rayon d’archange et d’animal,
Un caprice inconnu vers les hauteurs me mène.
Aspiration
Par ta torche céleste, ô Dieu, tu m’as brûlé.
Mon esprit, dans le feu, goûta l’intelligence.
Ton mystère de gloire éternelle s’élance
Comme un griffon géant dans le gouffre étoilé.
Retraite
Je serai une âme discrète
Dans une montagne secrète
Jusqu’à ce que le grand milan
M’emporte au coeur du firmament.
Laissons la Terre épouvantable
Se vautrer sous l’immonde table
Ton cœur et ton cerveau
Ton cœur et ton cerveau sont une harpe d’or,
La jonquille dans ton regard veille et s’endort,
Un parfum d’astre t’environne,
Le soleil sur ton front a posé sa couronne
Et nous explorerons ses divins corridors.
Touches
Une touche de lumière sur la mer,
Une touche de sagesse sur les paupières,
Nous quitterons le nid des pierres
Nous quitterons les lourds enfers.
Dans la main qui se tend vers les aubes immenses
Tombe le fruit d’amour, étincelle des nuits…
Choix
Un feu follet t’invite :
Jeune homme, marche vite
Vers ses yeux d’océan
Mais le Maître sublime
T’attend sur cette cime
Où rêvent les géants.
Choisis entre la gloire énorme et le néant.
Le disciple
Ô Maître, Bouddha éternel
Devant qui les grands dieux s’inclinent,
Refuge des êtres mortels,
Donne-moi la haute doctrine !
Protège ton disciple errant
Dans les ténèbres de la Terre
Un baiser
Je voudrais un baiser, qui me le donnera ?
Je voudrais un baiser, un baiser sur la bouche,
Mais il faut un coeur vierge à mon désir farouche,
Ce coeur tranquille et pur, qui donc me l’offrira ?
L’Idée de Dieu
Le matin déployait sur les montagnes roses
Ses ailes d’écarlate aux frissons éclatants,
Et les gouffres environnaient l’aigle titan
De votre orgue effrayant, ô forêts grandioses !
À malin, malin et demi
Si Lucifer est le malin
Le grand Être l’est plus que lui
Le bond fantasque du félin
Dans les commencements reluit.
L’Encens
Une lueur grandit
Là-bas dans le lointain,
Navigateur hardi
Lève tes yeux hautains,
L’homme t’a fait crédit
Honore ton destin !
Je résiste et je pleure…
Je résiste et je pleure à travers la tourmente,
Arbre aux marges des mers
Et l’ombre chevauchant ses cavales démentes
Tord mes cheveux amers.
Éveil
Tu songes loin de moi, je rêve loin de toi,
Nous vivons solitaires.
Quand viendra le soleil, éblouissant les toits,
Émerveillant la Terre ?
C’est la Saint Valentin
C’est la Saint Valentin
Le ciel est de satin,
Nos âmes de lumière ;
Et nos amoureux chants
De l’aurore au couchant
Tremblent comme des lierres.
Saint Valentin
Valentin, mage fulgurant,
Valentin, saint des amoureux
Poudre d’or et de diamant,
T’apportent mes plus tendres voeux,
En attendant de te serrer
Entre mes bras émerveillés,
Mes pensers, divine princesse,
Vers toi se dirigent sans cesse